Chapitre 16.

236 12 0
                                    

- Tu me promets que tu sera heureux, que tu rencontreras quelqu'un ?
- Que je serais heureux, j'essayerais, pour le reste je ne sais pas.
- Tu le seras Fred et moi je pourrai partir heureuse...
- Je ne veux pas y penser, s'il te plaît.
- D'accord... Que veux-tu faire aujourd'hui ?
- Être avec toi.
- Mais à part ça ?
- C'est tout ce que souhaite, être en famille.
- Alors allons chercher nos enfants...
- Allons-y.
- Tu ne veux pas y aller seul ?
- Si tu n'as pas la force, j'y vais sans toi oui.
- Je n'ai pas la force, pourtant j'en ai très envie, et puis je ne supporte pas le regard des autres mamans.
- Alice...
- Leurs regards il m'est insupportable, leurs yeux plein de pitié à ton égard...
- Je m'en contre fiche de leur pitié Alice, tu devrais en faire de même...
- Certaines sont même dingues de toi... je ne peux pas Fred, faire comme si de rien était...
- Mais je m'en fiche Alice, c'est toi que j'aime et que j'aimerai toujours.
- Moi je ne m'en fiche pas... tu es un homme magnifique et avec toi tu as une femme absolument horrible...
- Ne dis pas ça dit-il d'un ton sec et rapide. Je te l'interdis. Tu es la plus belle femme à mes yeux confia t-il en adoucissant sa voix et en s'approchant d'elle.
- Ne nies pas la réalité, aucun homme ne se retourne sur mon passage alors qu'avant... Tu en étais tellement jaloux, tu étais tellement fier que d'autres hommes me regardent et aujourd'hui... es-tu toujours fier de moi, de m'avoir ?
- Je serai toujours fière de toi, de la femme que tu es. Je t'aime.
Il conclut cette phrase par un baiser.
- Moi aussi je t'aime Fred et je suis fière d'être ta femme. J'ai très envie de rendre jalouses toutes ces mamans.
- Et bien vas-y, montres moi comment tu vas t'y prendre.
- Tu verras leurs regards envieux qu'elles me lanceront quand tu me prendras dans tes bras.
- Je m'en fiche de leurs regards mais t'avoir dans mes bras ça, ça me plaît.
- Ah oui ?
- Oui.
- Alors on va les chercher nos enfants ?
- Oui, allez on y va.
- Tu peux m'apporter un verre d'eau avant qu'on parte ?
- Ça ne va pas ?
- Si, si bien sûr. J'ai juste soif et comme tu aimes t'occuper de moi, on va dire que j'en profite un peu avoua t-elle en rougissant.
- Hm très bien, je t'apporte ça dit-il en caressant son doux visage avec le revers de sa main.
Elle lui attrapa sa main pour l'embrasser, elle le regarda avec deux yeux brillants, des yeux brillants d'amour.
- Merci dit-elle en se levant pour le prendre dans ses bras.
- C'est normal...
Il lui chuchota un « je t'aime » à l'oreille, le souffle chaud qui parcourut le cou d'Alice la fit frémir.
- Ne commences pas...
- Commencer quoi ?
- Ne commences pas à m'embrasser et à me chuchoter des mots tendres à l'oreille.
- Et bien pourquoi ?
- Tu sais bien que je ne te résiste pas et il est l'heure d'aller chercher nos enfants.
- Personne ne te demande de résister en même temps...
- Et les enfants ?
- Quoi les enfants ? Oui, on y va se rattrapa t-il.
- Nos enfants... tu t'en souviens maintenant ? Mais promis tu m'auras pour toi toute la soirée.
- Oui, je m'en souviens, comment pourrais-je les oublier ? Mais j'aime tellement quand tu es comme ça que j'ai envie d'en profiter dit-il en l'attrapant par la taille pour la coller à lui.
- Tu veux que j'appelle ta mère pour qu'elle aille les chercher et qu'elle les prenne chez elle ce soir ? Demanda t-elle en se nichant dans son cou.
- Si tu veux...
- J'aurais beaucoup aimé les voir ce soir quand même... mais une soirée seule avec mon mari, que choisis-tu toi ?
- J'ai très envie de passer la soirée avec toi mais en même temps les enfants me manquent et puis, eux aussi veulent profiter de leur maman...
- De toute façon ils ne se couchent pas tard, dix-neuf heures maximum pour ce soir ? Demanda t-elle avec un petit sourire qui voulait tout dire.
- Hm, d'accord.

La vie sans toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant