Chapitre 17.

250 13 0
                                    

- J'aime ton petit sourire... Je m'occuperai d'eux pendant que tu iras me préparer un bon repas...
- Ça me va.
- Ensuite je serai toute à toi, c'est promis... On peut même envoyer les enfants chez ta mère après qu'ils aient mangé...
- Libre à toi de choisir...
- Libre à toi aussi...
- Je n'ai pas envie que ça paraisse égoïste mais j'ai tellement envie de passer cette soirée rien qu'avec toi...
- Alors les enfants attendront demain pour nous voir... appelles ta mère avant que je ne change d'avis...
Il s'empressa alors d'appeler sa mère, sachant que celle-ci ne dirait pas non pour prendre ses petits enfants.
- Elle est ok, elle passe les chercher juste après manger.
- Et bien c'est parfait, tout est parfait dit-elle tendrement avant de l'embrasser d'une façon dont elle savait qu'il mettrait du temps à se remettre.
Et elle avait raison, il voulut lui rendre ce baiser mais il était l'heure pour eux d'aller chercher les enfants.
- Tu vas chercher Paul ? Et je m'occupe de Lilou ? Ou on y va ensemble pour les deux ?
- Je ne sais pas, qu'est-ce qui te semble être le mieux ?
- Il va commencer à faire tard pour Lilou mais pour Paul aussi et tu sais que je n'aime pas laisser ma fille à la crèche trop longtemps... ni même Paul, il est encore petit.
- D'accord alors on se sépare, je vais chercher Paulo et toi Lilou, ok ?
- D'accord dit-elle en souriant et puis de toutes façon on se rejoint au parc, comme d'habitude ?
- Oui, exactement. Comme d'habitude...
Ce mot lui fit froid dans le dos, ses habitudes qu'il avait pris avec la femme qu'il aimait tant, avec sa famille, il avait peur de les perdre, qu'elles soient bouleversées. Et comme si elle avait lu dans ses pensées elle rétorqua.
- Ne t'inquiètes pas, ces habitudes dureront encore longtemps... Vous n'allez pas vous séparer aussi facilement de moi commandant.
- Je n'ai tellement pas envie de me séparer de vous madame le juge, si vous saviez...
- Si on se dépêche on peut peut-être aller chercher nos enfants tous les deux, si tu ne peux pas te séparer de moi...
- Et bien allons y maintenant alors !
Ils allèrent chercher ensemble leurs enfants, s'occupèrent d'eux jusqu'à ce que Joséphine, la mère de Fred, vînt chercher ses petits enfants.
Le couple avait mangé en même temps que les enfants afin de profiter d'eux car ils n'allaient les revoir que le lendemain.
Elle n'avait pas oublié ce qu'ils s'étaient dit juste avant d'être interrompus par l'heure qui tournait, elle attendait juste que cela vienne de lui. Voyant qu'elle le regardait, il comprit ses intentions. Il se leva alors et la rejoignit sur le canapé avant de l'embrasser comme elle l'aimait tant. Elle lui rendit ce baiser, le même qu'elle avait pu faire précédemment, celui auquel il mettait du temps à se remettre. Il la regarda passionnément et l'enlaça, lui envoyant plein d'ondes positives et plein d'amour.
- Tu sais que j'adore quand tu me regardes comme ça.
- Quand je te regarde comment s'interrogea t-il.
- Avec ton regard me désirant, c'est tellement désirable.
- Ah oui, celui-là demanda t-il en la regardant encore plus amoureusement.
- Exactement oui, celui-là.
Elle enroula ses bras autour de son cou et se laissa porter jusqu'à la chambre.
- Tu es l'homme parfait mon amour dit-elle en lui déboutonnant sa chemise pour la lui enlever.
Elle enleva sa robe elle-même et se retrouva en sous-vêtements devant lui, collée tout contre son mari. Elle lui enleva ensuite son jean, ils étaient à présent tous les deux en sous-vêtements. Il prît sa femme dans ses bras, l'allongea sur le lit et lui enleva ses sous-vêtements, il se déshabilla à son tour. Ils pouvaient ressentir le corps chaud de l'autre et toute l'envie qu'ils ressentaient à ce moment précis. Elle qui aimait se sentir désirée, là, elle l'était. Il parcourut son corps de baisers en commençant par ses lèvres, descendant dans son cou, passant par la poitrine et s'arrêtant en bas du ventre. Elle soufflait de plaisir et cela la rendait encore plus désirable. Leurs corps se mêlèrent.
Il était doux et c'est ce qu'elle aimait chez lui, sa délicatesse dans ces moments là. Ses mains agrippaient la couette, elle la serrait fort. Ils se donnaient du plaisir l'un l'autre. Il accéléra soudainement ses mouvements, faisant trembler tout entier le corps de sa femme. Ils avaient atteint l'orgasme. Le couple avait profité de cette nuit comme si c'était la dernière, comme si ils devaient se dire au revoir. C'est dans les bras l'un de l'autre qu'ils se sont endormis.
Elle se réveilla le lendemain matin dans les bras de son homme, il l'avait enlacé et la serrait fort contre lui, très fort. Elle se décida à réveiller son époux. Elle se retourna et l'embrassa tendrement en le regardant amoureusement.
- Bonjour mon amour dit-elle d'une petite voix en l'embrassant dans le cou.
- Bonjour ma chérie dit-il en émergeant doucement. Bien dormi ?
- Très bien merci, mais j'ai hâte de retrouver mes enfants et toi ? Et puis, j'ai mon rendez-vous soupira t-elle.
- Mais aussi j'ai hâte de les revoir nos deux magnifiques enfants... C'est vrai, mais je t'accompagne, ça va bien se passer.
- Je ne suis pas sûre tu sais... mais on ira les chercher après, ils me manquent.
- Tu n'es pas sûre de quoi ?
- Que mon rendez-vous se passe bien...
Il passa une main sur sa joue et l'embrassa comme pour la rassurer.
- Et si on partait en vacances ? Chez toi en Italie ?
- Oui, pourquoi pas. En plus c'est bientôt les vacances scolaires.
- Non mais je voulais dire dans un futur proche, demain par exemple ou même ce soir ?
- Tu voudrais faire louper l'école aux enfants ?
- À Paul mon chéri, Lilou est à la crèche.
- Oui, mais tu voudrais ?
- Oui pourquoi ? Pas toi ?
- Si, oui.
- Tu n'as pas l'air emballé par l'idée...
- Si mais je n'aime pas le fait que Paul sèche l'école.
- Il ne sèche pas.
- Dans la logique si puisqu'on part hors périodes vacances.
- Mais il est en petite section... si tu ne veux pas ok pas de soucis dit-elle en se levant énervée pour, d'une part s'habiller mais également afin d'aller prendre une douche.
- Mais Alice, t'énerves pas.
Il se leva pour la rattraper.
- C'est D'accord.
Elle lui sourît.
- Parfait avion ou voiture ?
- Comme tu veux.
- L'avion dans ce cas.
- Très bien.
- Ça te fatiguera moins...
- C'est vrai tu as raison mais toi, ça ne va pas te fatiguer l'avion ?
- Non pourquoi ça me fatiguerait ?
- Je ne sais pas...
- Ne t'inquiètes pas, ça va aller.
- D'accord, on se fixe le départ et le retour à quelle date ?

La vie sans toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant