Je l'embrassais une dernière fois, puis nous sortîmes. Avant de passer la porte, je pris l'épée qui était accrochée au-dessus de mon bureau, la rangea dans son fourreau, et l'accrocha à ma ceinture.
-Que fais-tu ?
-C'est pour la prochaine fois qu'il parlera de moi irrespectueusement !
-Et ça ce dit déesse de la paix... parfois j'ai du mal à y croire ! dit-il en riant.
Nous rejoignîmes les autres dans le salon. Mon père était ligoté à une chaise et ne pouvais plus parler, je soupçonne Kardia et mon frère.
-Désolé Claire, mais on en pouvait plus ! dit Deutéros en pointant la chaise où était ligoté l'ordure.
- Aucun problème, fis-je, de toute façon, s'y vous n'aviez pas fait ça, je pense qu'il se serait transformé en saucisson ! Dis-je en pointant mon épée.
-Tu sais vraiment manier l'épée ? demanda Régulus avec ses yeux de chat.
-Bien sûr ! Comment crois-tu qu'on s'échappe d'un hôpital ?
-Tu t'es vraiment échappée d'un hôpital ?!
-Bien sûr !
Je vis le regard de Sisyphe qui me suppliait d'arrêter.
Margault s'était réveillée. Elle n'avait pas de blessures graves, Dégel banda juste quelques plaies sur ses bras. Tout le monde s'était réuni dans le salon. Nous discutions de comment pouvoir rentré.
Soudain, une voix se fit entendre, puis la déesse Athéna apparut devant nos yeux. C'était la réelle Athéna, la même que représentée par les statues antique. Les chevaliers s'agenouillèrent.
-Je suis désolé mes chevaliers, mais je ne peux grandement vous aider. Mais elles le pourront, grâce à vos pouvoirs, Eiréné et Harmonie, vous pourrez ramener vos amis chez eux.
Quant à moi, je me réincarnerai très prochainement en Italie. A bientôt mes chevaliers !
Elle disparut. Mon père entre temps s'est évanoui (ça nous fait des vacances). Nous savions à présent comment nous allons pouvoir rentrer. Nous partirons demain matin.
Margault et moi écrivions des lettres à nos établissements scolaires, faire la partie administrative pour que personne ne pense qu'on ait été enlevées ou je ne sais quoi d'autres. Nous préparions les mangas que nous devions absolument remettre au grand Pope. Dégel avais fini ses préparatifs et il est venu me voir. Je préparais ma tenue pour le lendemain.
-Tu ne vas tout de même pas t'habiller comme ça ?
-Est-ce dérangeant ? Lui demandais-je
-Tu es une déesse ! Il faut t'habiller comme telle !
-Mais euh... je n'ai pas de robe de déesse moi...
-Je crois qu'Athéna vous a laissé un petit cadeau à toi et Margault, dit-il en pointant du doigt un paquet que je n'avais jusque-là, pas remarqué.
Je pris le paquet, m'asseyais sur mon lit et l'ouvris. Il y avait dedans une robe longue et un collier.
J'avais à présent toute mes affaires. J'avais tellement hâte de visiter le sanctuaire, j'étais sure que je ne regretterais pas ce monde.
J'étais tellement surexcitée que je bougeais toute la nuit (ce qui dérangea Dégel). Il décida donc de me serer contre lui afin que je ne bouge plus, je dois dire que ce ne fut pas désagréable !^^
Le soleil se leva (enfin), je m'habillais et me recoiffais vite fait. A mon grand étonnement, je ne fus pas la première en bas, Margault m'avais devancée.
Nous discutâmes en attendant les autres, qui pour une fois n'étaient pas très longs. Nous prîmes le petit déjeuner tous ensemble. Tous étaient joyeux à l'idée de retourné au sanctuaire.
Pendant que tout le monde dégustait une viennoiserie, mon satané père vint dans la salle à manger. Je crois qu'il le fait exprès pour m'embêter. J'étais appuié sur l'épaule de mon frère (il aimait trop les câlin, il fait son dur à l'extérieur, mais en fait il est super sympa et cool !) Il se positionna derrière nous, et d'un coup le silence fut roi. Je tentais de me calmé en respirant fort (hier, j'ai même essayé la méditation avec Asmita), mais sa simple présence m'offusquais. Il sortit le même cal-pain qu'hier et prit des notes. Je décidai de brisé le silence :
-Quelle déduction foireuse m'as-tu encore inventé ? Dis-je en levant les yeux au ciel.
Il ne me répondit pas tout de suite. Il griffonna quelques mots.
-Oh rien, je sais juste qui est le père. Dit-il sans lever les yeux de son carnet.
Je pris une longue inspiration et me leva. Les autres étaient choqués, car cette fois, ils avaient compris. Je me dirigeai vers la sortie, mais me retournai pour adresser un mot aux chevaliers :
-N'y touché pas. Je vais me le faire.
Je quittai la pièce en direction de la salle d'entrainement, là-bas se trouvait ma meilleure épée. J'entendais des chuchotements venir de la table. Si je ne leur avais pas demandé, je pense qu'ils auraient tous sauté dessus pour le tué. Je revins dans la salle, le pas lourd, l'épée sortie du fourreau. Je mis d'abord la pointe sur son cœur, puis la redirigea vers sa gorge. Cela faisait des années que j'attendais ce moment, je n'allais pas m'en privé ! Je fis coulé un peu de sang sur l'épée, j'avais fait exprès de ne pas ouvrir les artères qui passaient dans le cou. J'aimais bien les cours d'SVT, ça me permettais de prévoir de nouvelles méthodes de torture. Je m'approchai de sa tête et dit à voix bien audible, pour que tout le monde entende :
-Je ne suis pas enceinte !
Je le regardai dans les yeux et donnai le dernier coup d'épée. Il tomba par terre. Régulus était intriguer et vint examiner le cadavre.
-mais t'es une pro en fait ! T'es sure que t'as jamais tué personne d'autres avant ?
-Juste des mannequins..., je regardai Margault, je connais le meilleur endroit pour que son corps disparaisse !
-Bon d'accord... me fit-elle exaspéré.
Manigoldo vint m'aider à porter le cadavre, c'est qu'il peut être serviable ! Je crois que Dégel était un peu dégouté de la scène, mais je sais qu'il ne m'en voudra pas. Les autres oublièrent (je pense) assez vite ce qui s'était passé.
Manigoldo et moi étions dehors. Dans mon jardin se trouvait un ancien puit, plus utilisé depuis très longtemps. Nous le jetâmes dedans. Je rentrais vers la maison toute contente. J'entendis Manigoldo bougonné derrière moi :
-Déesse de la paix, tu parles...
Mon frère me serra fort, je pense que lui aussi il était content que l'autre con disparaisse... Après tout, c'est lui qui m'a enlevée il y a onze ans ! Je le serai très fort en retour. Kardia disait que je pouvais certainement tuer quelqu'un en lui faisant un câlin.
Tout le monde était à présent prêt. Athéna nous avait laissé une feuille avec les instructions dessus. Il fallait que les chevaliers soient placés en cercle et dans l'ordre astrologique autour de nous deux (demandez pas, nous aussi on trouve ça grave chelou). Un fois ceci fait, il ne restait plus qu'à Margault et moi de faire brûler notre cosmos, le plus puissamment possible. C'est ce que nous fîmes. Notre cosmos envahissait tous le jardin de la propriété, et puis d'un coup, nous disparûmes. Nous n'étions plus dans ce monde.
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INTO AN OTHER WORLD (FR)
FanfictionClaire et son amie d'enfance Margault sont des fans inconditionnelles du manga Saint Seiya : The lost canvas . Que se passerai-t-il si elle vivaient quelques temps avec les chevaliers d'or du 18 ème siecle?