Chapitre 1 : Un grand bouleversement

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Chapitre 2

Ils étaient douze. On les regarda. Margault et moi tournions la tête exactement au même moment pour nous regarder.

-Claire, me chuchota mon amie, c'est impossible ! Je deviens folle !

-Alors c'est une hallucination collective ! Lui répondis-je.

Le professeur prit alors la parole :

-Bonjour chers élève, bienvenu pour votre dernière année dans cet établissement. Comme vous le voyez, de nouveaux élèves sont arrivés de Grèce pour une année en France. Ils viennent de l'école Aristote, mondialement connue. Je vais vous répartir par binômes le temps que vous vous habituiez à nos méthodes. Ajouta-il envers les "élèves". Il se retourna vers la classe et dit :

-Il faudrait que quelqu'un se porte volontaire pour les héberger chez vous.

Je levai la main, sans n'avoir nullement réfléchis. Margault me regarda avec des yeux de petit chien. (Tu pourras venir lui dis-je en messages codés).

-Mademoiselle... Cameron ? Vous acceptez ?

-Bien évidement ! Ce sont les... (Merde, j'allais dire une connerie) nouveaux ! Et puis nous avons largement la place chez moi. Ajoutais-je avec un petit sourire inhabituel sur mon visage.

-Bien ceci étant réglé, voici les binômes : Eva et Shion, Marine et Aldébaran, Jane avec Deutéros, Maxime et Manigoldo (ils vont bien s'entendre...), Lise et Régulus, Alice et Asmita, Cheng et Dôko, Sarah avec Kardia, Emma et Sisyphe, Maëlle et El Cid, Claire et Dégel et enfin Margault avec Albafica... Pfiou, une bonne chose de faite. Dit le prof.

Claire et Dégel

Claire et Dégel...

Claire et Dégel ?!

Claire a cessé de fonctionner

Je me retournai vers mon amie et la serra fort en lui soufflant à l'oreille " Tous ce que nous avons toujours voulu"

Le professeur nous sortit de nos rêves et nous rappela :

-... Bien, maintenant nous allons faire toute la partie administrative du début d'année.

Après deux longues heures de papiers à coller partout, la sonnerie nous libéra enfin. Nous rangeâmes nos affaires dans nos sacs. Le professeur nous interpela et nous dit de faire visiter le lycée aux nouveaux venus. J'acquiesçai avec un grand sourire. Le professeur me dévisagea, personne n'a l'habitude de me voir sourire. Margault et moi descendions les escaliers, je pris mon portable et appelai ma gouvernante. J'ai oublié de vous dire que je venais d'une famille assez aisée ; mon père est un grand scientifique qui a fait beaucoup avancer la médecine. A cause de son travail, il ne revient que très rarement à la maison. Ma mère est mort il y a maintenant dix ans. Elle ne me manque pas. A part ça, je suis fille unique. La gouvernante répondit aussitôt.

-Bonjour mademoiselle, que puis-je pour vous ?

- Bonjour ! Je te pris de vouloir m'excuser de te prévenir si tard, mais pourrais-tu préparer toute les chambre d'amis ? Nous avons douze invités, ils vont rester un certain temps.

-Douze ?! Excusez-moi, j'y vais tout de suite ! A ce soir, mademoiselle.

Mon amie et moi nous dirigeons vers la cantine, l'endroit où nous allions toujours pendant la récréation. Nous nous asseyions derrière le muret. J'entendis le groupe de chevaliers de l'autre côté. Je ne sais pas pourquoi, mais en ayant le manga de Dégel dans les mains, je rougis. Margault me regarda et éclata de rire. Elle reprit sa lecture et me hurla " PAR LES ROSES PIRANHA !" J'entendis les chevaliers se retournés vers nous. Albafica chuchota aux autres :

" Mais comment elles connaissent mes attaques ?"

Je lui répliquai en criant :

"Tu ne peux pas résister à mes attaques de glace ! Par l'exécution de l'aurore !"

Je les entendais chuchoter de plus en plus, mais nous ne prêtions pas attention à eux. Nous rigolions bien, jusqu'à ce qu'un gros balourd vienne nous dérangée. Il faisait facile un mètre quatre-vingt-quinze. Il me prit par le col de mon sous-pull. Mes pieds décollaient d'environ cinq centimètres du sol. Je vis au loin Julia... Cette peste, que lui ai-je donc fais ? Mais depuis le collège, j'ai appris à me défendre. Margault hurlais sur lui pour qu'il me lâche. Les autres derrière moi se retournèrent et se préparent à le frapper ; quand je lui donnai un coup judicieusement bien placé. J'entends Kardia rigoler derrière moi :

-Bravo, Claire c'est ça ? Ca a dut faire bien mal !

-Oui, j'imagine, lui répondis-je avec un air aussi glacial que le verseau.

-C'est chez toi qu'on va ce soir ? Me redemanda le scorpion

-Oui, c'est ça.

Dans ma tête : C'est bien petit bout de chou, t'as tous compris !

-Tait toi ! Dis-je en regardant en l'air.

-Qui ça moi ? Mais j'ai rien dis ! me rétorqua-t-il en regardant ses compagnons.

-C'est rien, dis Margault, elle a besoin de calme.

Elle m'emmena dans le hall de l'infirmerie. Je vis Deutéros, qui me regardait comme si j'étais son frère. Il m'a peut-être percée à jour.

Je me calmai et repartie en cours. La professeur d'anglais décida de nous mettre par binôme, pour notre plus grand bonheur. J'étais donc assise à côté de mon chevalier d'or préférer à lui expliquer le fonctionnement de la classe et du cahier. Nous quittâmes la classe après deux heures d'anglais. Margault et moi avons pris l'initiative de faire visiter le lycée à nos nouveaux compagnons, à savoir Dégel et Albafica. Après un long moment à arpenter les couloirs bondés de lycéens, nous arrivions dans un couloir peut utiliser, car il s'agit du couloir du bureau du directeur. Nous étions seuls. Dégel s'arrêta, et je me retournai pour le voir. Il me regarda droit dans les yeux ; il me faisait un peu peur.

-Maintenant, vous allez nous dire tous ce que vous savez sur nous. Dit-il d'une voix grave.

-Quoi ? dit Margault en regardant alternativement Dégel, Albafica et moi.

-Vous savez très bien de quoi on parle, dit le poisson.

Je regardai Margault avec une goutte de sueur sur la tempe.

-On...On... Vous expliquera ce soir, si vous... acceptez bien sûr. Leur répondis-je, J'aimerai juste ni finir en glaçon ni en rosier... s'ils vous plaisent...?

J'essayai de masquer ma crainte par un sourire, mais ce n'est pas ma spécialité.

-D'accord. Mais nous voulons tous les détails.

J'acquiesçai et on se remit en route pour la dernière heure de cours, qui passa à une vitesse hallucinante. Nous descendions les trois étages. J'étais accompagnée non seulement de ma meilleure amie, mais aussi des douze gardiens du sanctuaire d'Athéna. Nous rentrâmes à pied, car je n'aime pas dérangé les gens pour venir nous chercher. Margault et moi nous sommes mis en avant du groupe pour discuter plus tranquillement.

-Pourquoi sont-ils ici ? Athéna a besoin d'eux ! me dit mon amie

-Je le sais bien. Elle ne s'est peut-être pas encore réincarner. Je ne sais pas... On pourra leurs demander plus tard.

INTO AN OTHER WORLD (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant