Chapitre 6 : Déclaration

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Ndl : mots en gras : pensée de Claire.

Margault vint nous voir avec son portable à la main en courant :

-Claire !! Ma mère nous à envoyer un mail ! Vient voir !

-J'arrive ! Dis-je

Je quittai la partie d'échec commencée contre Dégel. Je lui fis signe de venir. Deutéros et Régulus nous rejoignaient aussi. Margault ouvris l'e-mail, et le lis à voix haute :

-"Bonjour Margault et à ses amis,

J'ai fait des recherches par rapport à vos déesses, mais étant mineure, j'ai pas trouvé grand-chose. Elles ont bien été associée à Athéna, car comme qui dirait, qui veut la paix prépare la guerre. C'est plus souvent les civils qui les priaient, pour que leurs vies redeviennent calmes, comme avant la guerre. Avec le peu de document dont je dispose pour le moment, je ne peux pas vous en dire plus. Néanmoins, j'ai appris qu'une nouvelle collection de livre arrive dans une semaine à la bibliothèque régionale, vous pourriez peut être allez voir...

Bon courage pour la suite de vos recherches,

Annabelle Desforets".

- Donc pas grand-chose de plus... Souffla Régulus.

-Au moins, on est sur la bonne voie, elles ont déjà côtoyé Athéna. Mais pourquoi ne reviendraient-elles que maintenant ? Répondis Dégel.

- Peut être que la guerre s'annonce plus dure que les précédentes, dis-je d'un air grave.

Régulus me regarda.

-Ne t'en fait pas ! On sera toujours les plus forts et on vaincra tous ceux qui s'opposeront à la déesse Athéna ! S'exclama-t-il.

Ses paroles me redonnèrent le sourire.

-Bon alors nous irons à la bibliothèque régionale le week-end prochain. Dis-je

Ils me sourirent tous en guise de réponse.

Mardi matin :

La professeure de français changea les binômes habituels pour des exposés. Je me retrouvai avec un de mes amis, Régulus. Il était jeune et intelligent, et trop chou quand il fait des yeux de chats (pour avoir du chocolat), je le considérais comme mon petit frère. Depuis que les chevaliers étaient arrivées, j'avais retrouvée beaucoup de chose : l'amitié, la complicité, la famille... C'était un chamboulement dans ma vie, mais je n'attendais que ça. Bref.

Nous fîmes notre exposé sur les droits de l'enfant au 19e siècle, en nous basant sur principalement Les Misérables. Ce fut rapidement bouclé, mais bien fait quand même (bah oui, on est des bons élèves !). Nous sortîmes donc tous les deux dehors. Le cours n'était pas réellement fini, donc il n'y avait personne dans la cour. On s'installa au coin portugais tous les deux en attendant les autres. Je vis alors le regard de Régulus changer, quelques peu hésitant :

-Claire... dit-il d'une voix tremblante...

Quoi ?! Attends, j'ai déjà vu ce regard dans les films... mais s'il fait une déclaration maintenant je vais tomber dans les pommes ! Calme. Ecoutons ce qu'il a à dire, ce n'a peut-être aucun rapport. Pensais-je.

-Tu sais... je n'ai jamais eu ce genre de relation...

Oh mon dieu que dois-je faire ?!

-Est-ce que tu voudrais bien être ma ...

Au nom du père, du fils et du saint esprit que mon âme repose en paix.

-Grande sœur ?

Quoi ?!

-Quoi ?! M'exclamais-je

-Oh je savais que tu allais le pendre comme ça...

Il commença à se lever mais je l'en empêcha.

-Oui... Oui je veux bien être ta... grande sœur !

Il me fit un gros câlin, comme les petits... Il n'a que quinze ans après tout. C'est si jeune pour mourir. Je suis triste que l'histoire se déroule comme elle a été écrite, surtout en ayant appris à connaitre ceux qui vont se sacrifier pour la continuer. Je caressai ses cheveux châtain-blonds. Il était grand pour son âge. Nous nous relâchâmes seulement lorsqu'on entendit la sonnerie. On voyait les autres au loin. Manigoldo râlait encore ; il disait qu'il n'avait pas besoins de retourné faire des études car le grand Pope lui avait déjà tout enseigné ; Dégel lui, disait tout l'inverse : selon lui c'est intéressant de voir notre point de vue sur l'histoire, l'évolution de la langue, les découvertes mathématiques et physiques... A vrai dire, tout l'intéressait. Ils arrivèrent à nous.  Margault me pris par le bras prétextant que je devais l'accompagnée à l'infirmerie. Nous quittâmes les autres.

PDV Régulus

J'étais si contant que Claire ai acceptée d'être ma sœur, je courrais partout pour me dépenser (à la vitesse du son seulement, car dans ce monde nos pouvoirs sont assez restreins). Les autres me regardaient avec incompréhension.

-Mais que-t-arrive il ? me demanda Sisyphe.

J'étai à présent suspendu au préau par les jambes, la tête en bas.

-Claire est ma grande sœur ! Criais-je, puis je me remis à courir.

Personnes ne comprenaient ce que je venais de dire, surtout Deutéros, c'est normale, Claire pour lui c'est vraiment sa sœur ! Je vis Claire et Margault revenir vers le groupe.

PDV Claire

Nous revînmes de l'infirmerie, qui n'était qu'une excuse de mon amie pour pouvoir me parler d'Albafica et de ses "magnifiques cheveux couleurs ciel".

Je vis le groupe de chevaliers, ils avaient un drôle d'aire :

-Qu'est-ce qui se passe ? Demandais-je

-Je pense que Régulus devient fous... dis Kardia à voix assez basse mais quand même audible.

-Pourquoi ? Questionna Margault

-Il dit qu'il est ton frère ! Répondis Sisyphe

Il y eu un petit blanc.

-Ah. Dis-je faiblement, Eh bien, en sortant de la classe, il m'a demandé quelque chose d'assez particulier.

-Quoi ? Demanda mon vrai frère.

-Il m'a demandé d'être sa sœur ! Je...je... essayais-je de dire maladroitement, je ne pouvais pas refuser !

-D'accord, dit mon frère.

Il vint à mon oreille et me souffla :

-Tu reste quand même à moi !

Ses paroles me firent sourire. Régulus revint enfin de ses trois-cent quatre-vingt (environ) tours de coure. Quand il fut arrivé à nous il vit nos regards, pour la plupart incompréhensifs ou perdus. Pour moi c'était plutôt affectueux.

-Bah quoi ? nous demanda-il, j'ai fait quelque chose de mal ?

-Non, ne t'en fait pas. Répondis-je doucement.

Les conversations habituelles reprirent, nous passâmes une semaine tranquille.

INTO AN OTHER WORLD (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant