𝕌𝕟𝕖 𝕒𝕚𝕕𝕖 𝕚𝕟𝕒𝕥𝕥𝕖𝕟𝕕𝕦𝕖 ⁽ᴿᵘˢˢⁱᵃⁿ ˢᵃᵍᵃ ³/ᵀᵉʳᵐⁱⁿé⁾

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Vlad :

Je pose ce bout de femme sur son lit, celle-ci s'est endormie lorsque je suis parvenu à la calmer. J'ai senti son souffle qui s'apaisait de plus en plus jusqu'à ce que tout son poids fut maintenu grâce à moi. Je l'ai alors soulevée dans mes bras afin de la mener dans sa chambre.

Je la regarde, observe ses traits qui sont devenus apaisés. Son visage fin, ses lèvres roses, sa peau légèrement hâlée... Je ne vis aucune imperfections. En la toisant de plus près, je peux constater que de petites tâches de rousseur sont présentes sur ses joues lissent.

Je me surpris moi-même en passant l'une de mes mains dans cette douce toison que je voulais tant toucher. Contre toute attente, sa chevelure se montra soyeuse et douce, comme elle le laisse paraître.

|Que fais-tu Vald ?!|

Je me redresse brutalement, mes yeux s'obscurcissant en une fraction de secondes. Je couvre Paola d'une couverture avant de quitter sa chambre d'un pas bourru. Je m'enferme rapidement dans mon bureau pour reprendre mes esprits.

Un bon verre me remettrait les idées en place.

Je vais donc vers mon petit bar pour me servir un verre d'Absinthe Spiritueux, à base de plante d'absinthe connue aussi sous le nom de « Fée verte », alcool provenant de Suisse. Je m'en sers une bonne dose avant de venir prendre place sur ma chaise de bureau.

Je bois alors la première gorgée, aussitôt, l'alcool fort se fit ressentir. Je ferme les yeux pour calmer mes fichues sensations, des mauvaises pulsions qui m'ont poussé à embrasser cette déesse.

Je pensais depuis longtemps que cette femme se jouait de moi malgré sa forte innocence. Je croyais qu'elle voulait me séduire ou bien que celle-ci essayait de me voler lorsque je m'absenter de ma maison.

Depuis le restaurant, j'ai décidé de prendre mes distances avec cette perle rare car je soupçonnais de mauvaises intentions de sa part. Je faisais exprès d'être désagréable, de me comporter comme le pire des salops afin de voir sa réaction mais aussi pour lui dissuader de faire quoique ce soit contre moi.

Je me suis fait avoir à mon propre jeu. Je la surveillais, j'observais ses moindres faits et gestes, rien ne m'échapper. J'ai aussi fait des recherches approfondies sur elle, des recherches qui n'ont que confirmer la personnalité de cette femme.

Elle est normale...

Cette femme me trouble et pour des choses que j'ignore, je me sens attiré par cette femme. Quand-t-elle s'est mise à pleurer tout à l'heure, je me suis senti coupable et plus ou moins affecté par son changement d'état.

Je voulais la réconforter, la protéger.

Aucune femme à part ma mère ne m'a fait ressentir ces sentiments. Ces mêmes sentiments s'emparaient de moi lorsque moya mama pleurait devant moi, à cause de mon géniteur. Je ne le supportais pas, je n'aimais pas la voir dans un tel état.

Je me souviens encore de mon enfance, celle-ci m'a marquée. Je me revois encore soigner les plaies de ma mère lorsque mon père la frappait trop fort ou lui trachait les bras avec ses couteaux.

Étant gosse, j'ai vite pris conscience des choses quand je surprenais mon père nu comme un ver sur ma mère, la violant sous ses cris de désespoir. Je savais au fur et à mesure que la relation de mon père et de ma mère n'était pas dite normale, la violence était reine dans leur couple.

Je supportais de moins en moins que mon père frappe ma mère pour des raisons diverses, aussi idiotes les unes que les autres. Il m'était devenu inconcevable que ma mère ait à souffrir à cause de ce ballot. Je ne pouvais plus le tolérer.