L • II.

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Layvin


Une voix féminine m'interrompt, un cri de détresse plus précisément, le genre de choses que je ne peux pas ignorer

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Une voix féminine m'interrompt, un cri de détresse plus précisément, le genre de choses que je ne peux pas ignorer. Ils émanent de la chambre en face de l'escalier, loin de la salle principale et de la musique. Là où personne n'aurait pu entendre ou y prêter attention.

Je dois y entrer pour défendre cette femme mais mon corps refuse de répondre, j'ai peur de revoir une scène similaire à celle que j'ai vécu il y a quatre ans mais il faut que j'y aille. Je ne peux pas laisser faire ce genre de chose alors qu'une femme cri au secours. J'ouvre la porte malgré moi et Dieu merci, rien n'a encore commencé. La « femme » qui se débattait devant moi est la même que celle que j'ai croisé plutôt, celle qui a presque le même nom que Neha.



- Lâche-là ! je cri en m'approchant d'eux malgré moi et lui donne un coup de poing.

- Aide-moi ! Il veut me violer ! elle cri en pleurant.



Il essaie de riposter mais j'esquive avant de lui mettre un nouveau coup de poing mais dans le ventre cette fois-ci. En prison, la bagarre est différente et beaucoup plus violente. A côté, cet homme a juste l'air d'une loque humaine. Il n'a même pas su se défendre après mon coup et se tord maintenant de douleur par terre. Il n'a sûrement pas moins de 40 ans alors que cette femme ressemble à une gamine.



- Pédophile va, je dis avant de lui cracher à la face et emmener Nayla à l'extérieur.

- Merci beaucoup, elle dit une fois que nous sommes dehors.

- Tu vas mieux ? elle a l'air apeuré.

- Oui, merci...

- Rentre chez toi. Ce monde est trop dangereux pour toi,

- Et toi, alors ? C'est ton monde ?

- Je n'ai pas de monde, je réponds sans hésitation. Je n'ai même plus de chez moi, je n'ai nulle part où aller, je pense misérablement.

- Il fait froid... elle dit en soufflant sur ses mains après un silence qu'elle trouve sûrement gênant.

- Pas vraiment, c'est juste ta tenue qui n'est pas appropriée, dis-je en observant ses bras à l'air. Ce n'est pas moi qui vais lui donner ma veste, pensais-je assez fort pour qu'elle n'ose pas me la demander. Prend ta voiture et rentre chez toi si tu sais conduire.

- Comment ça « si je sais » ? Bien sûr que je sais.

- Tant mieux.

- Dis, tu me donnes quel âge ?

- Je n'ai pas le temps de penser à ton âge, je ne sais même pas à quoi tu ressembles.

- T'es trop agressif.

Layvin - Pulsions meurtrières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant