𝚆𝚑𝚘 : Jeongin 𝚃𝚢𝚙𝚎 : Un de mes préférés que j'ai pu écrire 🥺 𝚆𝚘𝚛𝚍𝚜 : 702 𝙿𝚘𝚜𝚝𝚎𝚍 : 27 Mars 2020
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C'était devenu une habitude maintenant, Jeongin s'endormait pendant deux ou trois heures avant de se réveiller car tu ne dormais toujours pas.
Tu n'arrivais pas à trouver le sommeil, tu pensais sans cesse à pleins de choses et cela te mettais mal moralement parlant. Ton petit ami avait bien essayé de te faire parler mais rien n'y faisait, tu gardais le silence. Mais ça n'était pas forcément volontaire. Parfois, on n'arrive juste pas à parler. Les mots restent bloqués dans notre gorge et la voix nous manque.
Pendant qu'il dormait, tu réfléchissais à des tonnes de choses, futiles ou importantes. C'était une horreur pour toi. Tu avais un poids énorme sur le cœur mais tu n'arrivais pas à pleurer, quand bien même tu en avais envie.
Tu accumulais sans cesse des choses qui te pesaient sur le moral depuis des jours. Tu attendais le moment où tu allais craquer. De plus, tu stressais et angoissais pour rien.
Tu retenais donc tes larmes en attendant que ton petit-ami se réveille. Cependant, comme par hasard, cette nuit là il dormait profondément alors que tu avais vraiment besoin qu'il te réconforte. Tu serras les dents et enfouis ta tête sous la couette, espérant te cacher de tes pensées négatives.
Bien essayé, mais inutile. Ta couette n'était pas un bouclier à pensées, même si tu tentais d'y croire. Tu te sentais si mal et Jeongin vivait sa meilleure vie au pays des rêves. Tu ne voulais en aucun cas le réveiller, tu pensais que cela était égoïste. Pourtant, tu avais véritablement besoin qu'il te prenne dans tes bras et te réconforte. Tu décidas donc finalement de sortir la tête de la couette et de te coller à lui, posant ta tête sur son cœur. Tu entendais ses battements réguliers, cela te rassurait mais ne calmais pas pour autant. Cela t'aidais juste à ne pas exploser en sanglots comme tu aimerais le faire.
Puis, au bout de quelques minutes, les larmes se mirent à couler doucement. Tu pleurais ton mal-être silencieusement, sans Jeongin ne le sache.
- T-T/p...? la voix mal réveillée du garçon se faisait entendre.
Ton petit ami se réveillait doucement alors que tu reniflais. Il comprit vite la situation et t'entoura de ses bras musclés alors que tu éclatais en sanglots.
- Chut... ça va mon cœur je suis là..., disait-il en caressant doucement tes cheveux.
Ça lui faisait un mal fou de te voir dans cet état. Et le fait que tu restais dans le silence total rendait les choses encore plus douloureuses qu'elles ne l'étaient déjà. Il avait l'impression que c'était de sa faute parfois, mais tu finissais toujours par le convaincre que non, c'était autre chose. C'était pleins de choses même.
Alors la seule chose qu'il pouvait faire c'était d'être présent pour toi, de te soutenir et de t'apporter de l'amour. Il faisait ce qu'il pouvait mais il avait toujours l'impression que ça n'était pas assez.
Tu finis par te calmer, doucement mais sûrement bien que ta respirations restait irrégulière et que ton nez coulait. Tu reniflait bruyamment, n'ayant pas de mouchoirs à portée de main. La présence de ton petit-ami t'avait clairement aidé à craquer et maintenant ça allait mieux. Pour combien de temps, ça tu ne le savais pas, tu étais une véritable bombe à retardement.
- Ça va mieux ? te demanda le garçon, inquiet en caressant doucement tes cheveux. - Oui... mais j'ai soif maintenant..., tu avais répondu d'une petite voix faible.
Jeongin te sourit, révélant ses deux adorables fossettes avant de se lever pour partir te chercher un verre d'eau et des mouchoirs. Il en profita au passage pour prendre de quoi grignoter sachant que vous n'alliez pas vous rendormir tout de suite. Pendant ce temps, tu étais partie dans la salle de bain passer un coup d'eau fraîche sur ton visage.
Vous vous étiez ensuite installés dans votre lit, l'un contre l'autre. Vous aviez discuté tout en grignotant pendant une bonne heure au moins avant que tu ne commences à fatiguer. Jeongin te caressait doucement les cheveux en te chuchotant des mots doux alors que tu partais vers le pays des rêves, loin des souffrances et de la douleur que t'infligeais le monde réel.
