𝚆𝚑𝚘 : Chan 𝚃𝚢𝚙𝚎 : Sortez les mouchoirs. Ou pas, à vous de voir m'enfin vous me connaissez maintenant :') 𝚆𝚘𝚛𝚍𝚜 : 2707 (le plus long que j'ai écris après "Perdre du poids" il me semble) 𝙿𝚘𝚜𝚝𝚎𝚍 : 7 Août 2020
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Bon dieu comme elle avait besoin de lui, de sa présence, de ses bras protecteurs l'enlaçant après une dure journée, de son sourire si contagieux. Elle avait besoin de le serrer contre elle, d'embrasser sa joue, son nez, ses lèvres. Il était le seul à pouvoir réparer son cœur meurtri qu'il avait lui-même réduis en miettes. Elle avait vraiment besoin de lui tout entier à l'instant T, et pourtant il n'était plus là. Elle était seule, complètement réveillée (bien qu'épuisée) au beau milieu de la nuit, sanglotant contre son doudou, enroulée dans sa couette, à pleurer en se remémorant chaque instants à ses côtés, sachant que plus jamais elle n'en revivra des semblables. Son cœur était brisé, son moral était au plus bas, elle se demandait encore par quel miracle elle avait encore des larmes pour pleurer. T/p avait l'impression d'être vidée. Habituellement, il lui donnait le courage de se relever lorsque tout était trop dur pour elle, il était toujours là pour l'écouter. Il était le seul en qui elle avait réellement confiance, et même si elle comprenait entièrement sa décision, elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander pourquoi il lui avait demandé de l'aimer tout en sachant que leur amour était compromis.
Lui avait besoin d'elle pour vivre, se sentir aimé, avoir l'impression d'être vraiment important aux yeux de quelqu'un. Il avait besoin de la sentir auprès de lui, de voir son sourire angélique qui avait le don de faire paniquer son cœur. Il avait besoin d'entendre sa voix, de l'écouter parler de sa journée, cassant du sucre sur le dos de ses collègues. Même les blagues nulles qu'elle ne cessaient de faire lui manquait. Il avait besoin de son petit grain de folie pour avancer, il avait besoin de voir sa petite bouille pour se dire que malgré ce monde remplis de connards, il existait encore des personnes avec un coeur pur. Il avait besoin de sa source de bonheur et d'inspiration et pourtant, elle n'était pas là, par sa faute. Chan était seul dans son studio au beau milieu de la nuit, son stylo face à une feuille blanche qu'il n'allait pas tarder à raturer en noir. Et alors que le garçon commençait seulement à écrire les premiers mots d'un long couplet douloureux de sens, une larme rebelle s'échappa de son œil et trempa le papier, suivie de beaucoup d'autres. Il avait tout gâché, il était parti, il avait détruit tout ce qu'ils avaient construits et avait au passage brisé leur deux cœurs réunis, parce qu'il devait choisir entre elle ou son travail et qu'il le savait, il ne pouvait pas lâcher les membres de son groupe.
C'était un risque dont le jeune homme avait eut conscience dès le début, et c'était pour cela que depuis quelques des années, il s'était interdit de tomber amoureux. Mais elle le rendait fou, elle avait brisé les chaînes qu'il avait mis autour de son cœur et lui avait fait redécouvrir ces sensations que nous procure l'amour. Le jeune homme aurait pu faire n'importe quoi pour elle, n'importe quoi sauf quitter son boulot. Chan n'avait jamais autant haït les règles qui lui avaient été instaurées, mais c'étaient ces mêmes règles qu'il avait promit de respecter sous peine de démissionner. Et bon dieu comme il le regrettait. Si il n'avait pas signé ce putain de contrat, il ne serait probablement pas devenu Idol, mais il serait avec elle, et c'était la seule chose qu'il voulait à présent. Écrire, créer de la musique, composer, chanter, danser, performer, depuis qu'il l'avait quittée cela n'avait plus aucun sens. Il ne trouvait plus aucun plaisir à faire tout ça, il ne comprenait pas pourquoi il devait s'y accrocher alors que la seule personne qui arrivait à le remotiver et à lui remonter le moral à chaque fois qu'il baissait les bras n'était plus auprès de lui. Le proverbe disant qu'on ne se rendait compte de l'importance des choses seulement en les perdant prenait tout son sens dans sa situation. Le leader avait l'impression que son cœur était sans cesse compressé, voire même qu'on le lieu avait arraché brutalement, il n'arrivait rien à écrire d'autre que sa tristesse et sa peine, les lèvres tremblantes et les yeux bouffis. T/p hantait ses pensées et elle hantait ses textes, et il détestait cela autant qu'il l'aimait.