Bad Mood [Kim Seungmin]

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➷ Pour une fois, je suis vraiment fière de ce que j'ai écris alors j'espère avoir vos avis !

✎ Cet imagine sera sur Seungmin.

→  1212 mots.

↷ Commandes/demandes ?

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  La journée avait été difficile, presque insurmontable pour la jeune Y/n. Un bourdonnement régulier battait dans ses oreilles si fragiles, enfonçant la jeune fille dans son mal-être. Des pensées négatives se promenait dans son esprit alors qu'elle n'attendait qu’une seule chose.

  Rentrer chez elle.

  Elle voulait craquer, parce que passer toute la journée en ruminant sans cesse la tuait de l’intérieur. Les larmes lui brûlaient les yeux devenus rouges à force de les retenir, et sa voix était presque éteinte. Y/n n'arrivait quasiment pas à parler et sa bouche lui semblait horriblement sèche, conséquence d'un nœud coincé dans sa gorge ainsi que de ces perles salées qu'elle se refusait de laisser tomber depuis bien trop longtemps. Y/n avait toujours été une personne qui pensait beaucoup. Allant et venant, ces petites voix lui murmuraient bien souvent des choses que Y/n ne voulait pas entendre, surtout ce jour-là.

  Ça n’était pas une bonne journée. 

  Et constater le ciel déjà noir derrière la grande fenêtre face à elle enfonçait le moral déjà bien bas de la pauvre Y/n. Bien souvent, elle aimerait pouvoir changer son quotidien ennuyeux et angoissant. Travailler derrière un ordinateur au bon vouloir d'un patron qui obligeait ses employées à porter des tenues légères avec un décolleté plongeant juste pour avoir le plaisir de laisser ses yeux de pervers s’y balader rendait Y/n malade. La jeune fille n’avait jamais voulu bosser dans cette boite pourrie, mais elle n'avait pas tellement eu le choix puisque ce furent ces parents qui l’eurent décidé. Un arrangement avec un ami du géniteur de Y/n afin de gagner un peu plus d’argent.

  Je les déteste.

  Ses parents hypocrites, aveuglés par la richesse et le prestige, de même que ces gens qui scrutaient chacun de ses gestes à la recherche de la moindre faille dont ils pourraient se servir pour la blesser et lui faire poser genoux à terre. Y/n vivait dans un monde rempli de requins affamés par la gloire et l’argent. Elle vivait dans un monde qu'elle détestait. Elle vivait dans un monde qui lui était étranger, et elle ne pouvait tout simplement plus le supporter. Tout ce qui était autour d'elle lui donnait raison d’abandonner et de laisser la vie l'achever d'un coup fatal. Ainsi, peut-être que toute cette douleur qu'elle emmagasinait, toute cette peine qu'elle cachait au plus profond d'elle, de même que toute ces pensées qui s’accrochaient à elle disparaîtraient, et alors pourrait-elle peut-être vivre un semblant de paix.

  Du calme.

C'était la seule chose qu’elle souhaitait, la seule chose à laquelle elle aspirait, mais surtout la seule chose que l’on refusait de lui donner. Prendre le temps de faire les choses, prendre le temps de se poser, et de respirer. Cette vie à deux-cent à l'heure n’était pas pour elle. Y/n avait besoin de silence, et pas de ce foutu tumulte ambiant qui agressait sans cesse ses petites oreilles sensibles. Parfois, la jeune femme se demandait ce que serait sa vie aujourd’hui si on lui avait laisser le temps qu'elle demandait.

  Elle n'en pouvait plus.

  Pour la dixième fois de la journée, le patron de Y/n était entré en trombe dans le bureau à l'intérieur duquel elle était enfermée depuis huit heures du matin pour lui crier dessus. L’homme était petit, vieux, au crâne dégarni. Après douze heures passées à se faire critiquer sur tout ce qu'elle faisait, Y/n était épuisée. Ce travail de même que cette ambiance trop oppressante la tuaient moralement. Alors, lorsque le vieil homme termina enfin son discours moralisateur et tourna les talons, la jeune fille pensa qu'il fallait qu'elle quitte son travail pour rentrer chez elle. La jeune femme sentait que si elle passait ne serait-ce que cinq minutes de plus à travailler dans ce putain de bureau elle finirait par péter les plombs.

  La solitude

  C'est ce qui l'acheva lorsqu'elle sortit de son bureau. La première chose qu'elle vit fut ses collègues, travaillant en paix ou discutant simplement. Y/n tenta de se faire discrète, mais dès lors qu'elle fit un pas tous les regards se tournèrent vers elle. Chacun la jugeait, la dévisageait maintenant qu'elle se montrait faiblement à eux.

De vrais requins.

  Et cela lui fit faire un pas en arrière alors qu'elle sentait son cœur soudainement assailli par l'angoisse. Le bourdonnement dans ses oreilles se fit ainsi plus fort, plus douloureux si bien qu'elle apporta faiblement ses mains à ses oreilles en fermant les yeux. Mais même plongée dans le noir, elle sentait leurs regards lourds la traverser, et leurs murmures s’infiltrèrent dans sa tête telle des serpents venimeux. Elle se sentait nue, comme si chaque parcelle de son corps était analysée et jugée. Ses insécurités refirent alors surface. Elle rebroussa chemin et couru à l'aveuglette s'enfermer dans son bureau.

  Boom, boom, boom.

  Son cœur battait si fort que Y/n avait l'impression qu'il allait sortir de sa poitrine. La pauvre jeune fille se laissa tomber, tremblante sur le sol puis se recroquevilla sur elle-même. Dans son état de panique, elle ne sentit pas tout de suite les petites gouttes d'eau brûlantes qui longeaient ses douces joues.

  Elle se sentait bête.

  Et Y/n se détestait. Pourquoi avait-elle agis de la sorte ? La jeune femme ne se comprenait pas. Chaque jour, leurs regards étaient les mêmes alors pourquoi ce jour-là lui semblaient-ils si destructeurs de sa confiance en elle ?

  Elle avait besoin de rentrer chez elle.

  Mais rien que l’idée de passer à nouveau devant ces personnes qui la détestait lui donnait envie de vomir. Elle se sentait si démunie face à eux, et elle ne comprenait jamais pourquoi. Ils lui semblaient toujours si supérieurs, si parfaits qu’à force de les voir ou de les entendre parler, elle se créait des complexes.

  — Y/n ? une voix douce retentit dans la pièce alors qu’elle entendit des pas de rapprocher d’elle.

  Seungmin. Elle aurait du se douter que l’absence de sa petite amie à son retour tardif de l’agence l’inquièterai. Cependant, elle ne parvint même pas à articuler une phrase tant ses sanglots étaient puissant. Seungmin comprit néanmoins. Y/n avait déjà fait de brèves allusions quant à son mal-être à son travail seulement, le jeune n’aurait pu imaginer retrouver sa bien-aimée dans cet état.

  Le jeune homme sentit son cœur se briser alors qu’il invitait Y/n à se blottir contre lui. Le corps de la jeune femme lui semblait si mince, si frêle comme si une simple pichenette pouvait lui casser quelque chose. Quand était-ce la dernière fois que Y/n avait mangé à sa faim ?

S-Seungmin…, la voix de la jeune femme était tremblante sous la surcharge d’émotion desquelles elle faisait face.

    Le jeune ne répondit pas, mais après avoir intimé Y/n à se blottir davantage contre lui, Seungmin déposa une floppée de baisers dans les cheveux de la jeune femme. Après quoi, il attendit que sa bien-aimée s’endorme des suites de ses larmes pour la porter pour la ramener chez eux après avoir dis explicitement au patron de la jeune femme que jamais plus Y/n ne travaillerait pour eux, et qu’ils regretteront dans le futur de l’avoir traitée comme un vulgaire déchet.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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