chapitre 10

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J'étais épuisée. Je pensais pas qu'à vingt-sept ans sortir tard le soir serait un problème. J'allais au Chock full o'Nuts sinon je tiendrai pas toutes la journée.

- Bonjour, un café Latte s'il vous plaît.

- Et vos espresso alors ?

- J'ai besoin de quelque choses plus smooth aujourd'hui.

- La nuit a été longue ?

- Ne m'en parlais pas.

Je payais et bu mon café rapidement. Le programme d'aujourd'hui : développer les photos de Jake, choisir les photos que j'allais exposé et passer à l'appartement.

Ça semblait court mais en réalité développer trois pellicules prendrait au moins cinq heures et deux autres pour choisir les photos. Ce n'était pas ça qui m'inquiétait le plus ; le plus fatiguant serait James.

Je commençai le développement des photos, elles étaient formidables, je pouvais pas rêver mieux.

- Scottie ?

- Aaron pourquoi tu es ici ?

- C'est qui lui ?

- Mon collaborateur.

- Les photos sont super. Il en a des comme ça sur toi ?

- Regarde elles sont là bas.

- Doux jésus ! Tu es.. très.. nu !

- C'est le but de l'expo Aaron.

- Je vois.

- Pourquoi tu es là ?

- Je voulais m'excuser pour l'autre fois.

- Tu es sérieux ?

- Oui.. Je n'aurais pas dû te cacher la vérité sur Diane et moi..

- Tu es vraiment un abruti Hamilton ! Tu sais très bien ce que Diane m'a fait.

- Je sais, mais parfois les personnes changent. C'est pas parce qu'elle a été mauvaise avec toi que je dois la haïr.

- Tu es censé être mon meilleur ami, Aaron. Tu as préféré me mentir maintenant j'aimerais que tu me laisses travailler.

- Scottie.

- Sors d'ici. Maintenant.

Il était culotté quand même. Se fiancer à Diane, c'est vraiment le pire coup qu'il pourrait me faire..

Je continuai le développement des photos, j'avais presque fini. Après trois heures de travail il ne restait plus qu'à les laisser sécher. Je quittai le laboratoire pour aller à mon bureau.

- J'en connais une qui a de la chance, me dit Charlie en souriant.

Je comprenais rien à ce qu'elle disait, déjà cette nuit elle était bizarre.

J'étais presque à mon bureau ; soudain je compris ce que voulait dire Charlie. Des roses, partout, mais qui avait bien pu faire ça. J'entrais.

- AHHHHHH ! AARON QU'EST-CE QUE TU FOUS LÀ BON SANG !

- Ravi de te revoir aussi Scottie ! Je viens me faire pardonner.

Evil comes from others Où les histoires vivent. Découvrez maintenant