Chapitre 27

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« Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ

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« Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ. » Louis-Marie Parent

   Ma journée ne s'annonçait guère excitante car mes amis avaient décidé d'occuper leur journée sans moi. Après avoir tenté de me divertir seule, comme la femme indépendante que je clamais être, je décidai d'aller embêter Jake et passer le reste de la journée en sa compagnie.

   Assise sur mon canapé, je lui passai un coup de fil pour lui proposer d'aller au cinéma mais je tombai directement sur son répondeur. Supposant que son cellulaire n'avait plus de batterie, je me rendis tout droit chez lui mais sa mère m'informa qu'il n'était pas présent et qu'il se trouvait probablement au skateparc.

   Sur place, j'examinai littéralement chaque skateur en espérant reconnaître mon petit ami sur sa planche mais la seule personne qui m'était familière était Tony, le meilleur ami de Jake. Je quittai l'endroit en marchant lentement dans une rue vide en me demandant quel était le lieu le plus probable où je pourrais le trouver. Je soupirai et rangeai mon téléphone dans ma poche après avoir tenté un énième coup de fil.

   Je commençais peu à peu à me faire à l'idée que j'allais passer cette belle journée seule avec moi-même. Je me laissai porter par la légère brise qui m'entourait en profitant du beau temps. Le ciel était bleu et le soleil frappait contre ma joue. Je réalisai qu'il serait idiot de négliger ces quelques heures qui m'étaient accordées pour souffler et me centrer sur moi à parcourir la ville pour trouver un garçon.

   Subitement, j'entendis un bruit sourd, puis je chutai. Je sentis le sol se dérober sous mes pieds et quelqu'un me rattraper in extremis en riant. Cette personne qui m'avait empêchée de m'écraser au sol était la même qui m'avait percutée et tout cela accompagné d'un cri qui avait pour but de m'effrayer. Tony semblait trouver la situation très amusante car il n'arrivait plus à s'arrêter de rire.

- Mais t'es malade ! soufflai-je.
- Il paraît ouais, répondit Tony tout en se tenant les côtes.
- Imbécile, soupirai-je pour moi-même. T'aurais pas vu Jake par hasard ?
- Heu ... Si, si. Il ... il était justement avec moi. Il vient juste de partir, bredouilla-t-il.
- Vraiment ? Je t'ai vu y'a littéralement cinq minutes et t'étais pas avec lui, lui expliquai-je suspicieuse.
- Ah oui ... Heu ... C'est parce que ... il était parti un peu plus tôt en fait. Oui, c'est ça. Des obligations, dit-il en souriant.
- Tu sais que tu mens très mal ? Pourquoi est-ce que tu mens, Tony ?
- Je mens pas ! Et il faut vraiment que j'y aille là, fuit-il.
- Tony ! dis-je en lui attrapant le bras le plus fermement possible. Où est Jake ? demandai-je tranchante.
- Naomi, lâche-moi, tu me fais mal.
- Tony, crois-moi, si tu ne me dis pas immédiatement où est Jake, je vais faire de ta vie un enfer. Et j'en suis capable, tu sais que j'en suis capable, le menaçai-je.
- Ça va, ça va ! Tu deviens flippante.

   Je lui lâchai le bras mais toujours en soutenant son regard pour qu'il me révèle l'information dont j'avais besoin.

- Il est parti faire sa super attraction. Les montagnes russes.

STARFRIENDSHIP - RéviséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant