𝑇ℎ𝑒𝑟𝑒'𝑠 𝑦𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑓𝑓𝑒𝑒 𝑐𝑢𝑝

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                   PAR CONTRE, S'IL Y AVAIT BIEN UNE CHOSE QUI N'AVAIT PAS CHANGÉ CHEZ ALI MALGRÉ LES ANNÉES, SON OPÉRATION ET TOUT LE RESTE, C'ÉTAIT SA PONCTUALITÉ ET SON INCROYABLE ORGANISATION.

Comme tout les matins depuis un an maintenant, elle avait pris l'habitude rentrer de son boulot, dormir quelques heures, vraiment très peu —comme si la vie ne l'attendrait pas—, pour être en piste vers neuf en train de faire ses leçons. Ali était régulière et très organisée, mais avant, elle n'était pas si "lève tôt". Ali était plutôt du genre... grosse larve ayant besoin d'au moins dix heures de sommeil, mais qui se couchait à des heures qui n'avaient pas de nom. Ce qui changeait bien la routine de la famille.

Assise sur l'îlot central de la cuisine, Ali fraîchement douchée, faisait ses devoirs pour la semaine. Un stylo dans les cheveux, un autre dans la bouche et le petit dernier dans les doigts, entrain de tourner autour d'eux. Une manie qu'elle avait sans vraiment l'expliquer —enfin, ce n'était pas très dur à deviner.

— Chérie, qu'est-ce-que tu fais debout à cette heure-là ? On est dimanche.

Elle n'est répondait pas, trop concentrée dans ses devoirs. Même la télé qui devant elle était allumée ne la dérangeait pas. Branchée sur un chaine de musique, elle n'y prêta même pas l'oreille alors que sa mère, en entrant dans la cuisine avait fait un bon de dix mètres, la voix tremblotante.

— Tu écoutes ce genre de musique maintenant ?

— De quoi ? Finit-elle par relever la tête.

— Tu écoutes ce groupe, maintenant ?

— Non, pourquoi ? Demanda-t-elle encore dans son monde. C'est qui ?

Ali releva la tête et prêta enfin attention à la télé. Un groupe de quatre garçon, plutôt agréable à regarder pour être honnête une bonne musique, une énergie débordante jusqu'à...

Ali se releva de son tabouret, elle s'approcha de la télé et regarda plus attentivement les gars qui s'y trouvait. Celui qui retint son attention, fut le batteur. Ces cheveux n'était pas si foncé que dans son souvenir, mais ses expressions, ses fossettes et ses pommettes remontantes l'avait marqué.

— Lui... Je l'ai croisé dans la rue hier soir.

Elle le regardait attentivement, elle n'avait plus d'yeux que pour lui. Ses cheveux coiffés préalablement, puis partit dans tout les sens au vue de son acharnement sur cette pauvre batterie. Ses mouvements, ses expressions faciales et ses foutus dents serrées lorsqu'il jouait. Tout ça, ce n'était pas anodin.

Et cette manie de faire tourner sa baguette droite entre son pouce et son index. Définitivement, ce n'était pas la première fois qu'elle voyait ça.

— Comment ça ? S'étonna sa mère qui la sortit de sa transe.

— Il m'a pris pour quelqu'un d'autre et il était plutôt insistant ! Dit-elle. C'est sur, c'est lui. Je reconnais ses fossettes et son sourire, il- ça me parlait.

Parfois si le coeur avait ses raisons, il avait aussi ses mystères. Bien que la tête oubliait, éliminait et bloquait certaines choses pour nous protéger, le cœur lui n'oubliait pas et parfois se battait pour se faire entendre ; car rien n'était laissé au hasard. Il y avait toujours une réponse, toujours.

Mais parfois, pour un parent, un mensonge valait toujours mieux que la vérité.

Sa mère avait coupé la télé suite à cela, elle protégeait sa fille des fantômes du passé. Elle décidait à sa place depuis son réveil, mais pour Ali c'était normal, elle n'y voyait pas le mal puisqu'elle n'avait connu que cela. Bien que Ali avait vingt deux ans, largement l'âge pour décider de ce qu'elle voulait faire, d'où elle voulait habiter, où faire ses études, ses parents restaient un poids. Un poids, une famille qui avait un lourd secret que Ali essayait d'ignorer ou de cacher par fois, après tout sa tête lui faisait des faux, la seule chose qui lui restait, c'était sa famille.

Donc, les conditions étaient très clairs : tu restes ici avec nous et on te laisse entreprendre tout ce que tu souhaites ou tu pars, et tu es livré à toi-même. Sans rien, pas même de passé.

Cela paraissait un peu bête comme ça, mais la facilité était toujours la solution que les gens préférés.


Cela paraissait un peu bête comme ça, mais la facilité était toujours la solution que les gens préférés

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𝐆𝐇𝐎𝐒𝐓 𝐎𝐅 𝐘𝐎𝐔 ━━  5SOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant