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CALUM AVAIT DEMANDÉ DE L'AIDE À ALI POUR UNE CHOSE DONT IL N'AVAIT AUCUNE IDÉE SI CELA ABOUTIRAIT —ENFIN C'ÉTAIT UNE EXCUSE.
Ali aimait l'art, elle aimait aussi les livres d'amour dramatique et surtout écrire. C'était son petit pêché mignon, c'était avec ça qu'elle arrivait à se sortir de la tête ses problèmes. C'était son échappatoire. A chaque fin de journée important elle écrivait pour se vider la tête. Parfois, elle écrivait des histoires qui avaient germé dans sa tête comme ça, partant de tout et de rien.
Ali avait passé plusieurs mois avant ça à écrire ses pensées les plus intimes, ce qu'elle avait ressentit en apprenant qu'il lui manquait plusieurs années de sa vie. Le temps qu'elle avait passé à essayer de se remémorer des choses qu'elle ne connaissait pas. Alors elle avait noté toute ses pensées dans un petit carnet.
Autrement dire, une vraie source d'inspiration pour écrire une chanson.
Alors l'idée de Calum était là, principalement mais, réunir tout le monde pour une petite soirée entre amis était surtout l'idée principal.
Il voyait les garçons tout les jours, mais les voir tous ensemble, réunit après des années, cette idée lui faisait chaud au coeur. Alors toute excuse était bonne à prendre, Calum avait trouvé son excuse.
Ali s'était garé devant une grande maison familiale, un peu à l'écart de la ville. Elle coupa le moteur et descendit de sa voiture pour se rendre devant le portail. Elle sonna, la voix de Calum sortant de l'interphone la fit sursauter.
— Bon sang, tu m'as fais peur.
— J'arrive, bouge pas !
Quelques secondes après, Ali entendit Calum arriver ne courant derrière le portail avant de l'ouvrir et d'afficher un large sourire. Ali lui sourit à son tour et se déchargea les bras en lui donnant les deux paquets de bières qu'elle avait apporté.
— Bah, je t'avais dit que j'avais ce qu'il fallait.
— Vous avez des têtes à boire des litres et des litres de bières, alors crois-moi y'en a jamais trop !
— Si tu savais, esquissa-t-il un sourire.
Calum eut un temps d'arrêt, la fixant droit dans les yeux quelques secondes avant de l'inviter à entrer. En entrant, elle tomba nez à nez avec la mère de Calum qui visiblement eut un temps d'arrêt en la regardant. Calum baissa le regard gêné de la situation, sa mère le regardait, puis redirigeait son regard timidement vers Ali qui lui tendit la main chaleureusement, ne savant pas vraiment pourquoi elle se sentait bien en la voyant.
Elle avait cette impression de déjà vu. Son visage, c'était sur, elle l'avait déjà vu.
