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DES RIRES ENFANTINS, DES CRIES, DES CARESSES, DES MOTS DOUX ET DES JE T'AIME... Voilà ce qui résumait les deux dernières semaines d'Ashton et Ali. Ils n'avaient pas mit les pieds hors de leur maisons depuis maintenant plusieurs jours, depuis ce fameux soir où les choses se sont officialisé. Ne pas sortir de chez elle pendant au moins deux semaines, ça Ali l'avait déjà fait mais par contre c'était une grande première pour le batteur qui avait toujours eut l'habitude d'être sur la route depuis ses dix-neuf ans, ou même sortir voir ses amis, faire la fêtes, interview, etc.
Finalement, c'était une façon de fuir la vérité une nouvelle fois.
Cette fois-ci, il ne voulait plus sortir de chez soi. S'il pouvait rester au lit avec Ali dans ses bras, à rire encore et toujours, regarder des films, aller faire une longueur dans la piscine sous les yeux ébahit de la jeune femme, ou encore cuisiner de bon petits plats à Ali. Prendre le temps de faire la cuisine était une chose que Ashton adorait, d'autant plus qu'elle se prêtait au jeu et essayait tant bien que mal de suivre les conseils du maître. Ashton était bordélique et Ali ne supportait pas le bordel, le problème était que Ashton ne pouvait pas s'empêcher de s'étaler lorsqu'il préparait à manger. Elle luttait vraiment pour ne pas repasser derrière lui à chaque fois qu'il sortait un truc et le ranger, ou même nettoyait. Ali travaillait vraiment sur elle-même et essayait de faire des efforts pour tout ce qu'ils avaient commencé à construire ne disparaisse pas aussi vite que c'était arrivé.
Enfin bref, deux merveilleuse semaines qu'ils n'étaient pas prêt d'oublier. Ali en avait presque oublier ce qu'était de se sentir amoureuse, d'avoir ce sentiment d'appartenance et de partager tout avec quelqu'un. Quoi que l'amitié c'était un peu ça aussi, le partage, une appartenance juste l'amour en moins ? Enfin, c'était ainsi avec Calum.
Ali était un peu perdu, elle n'arrêtait pas de se demander si elle avait bien fait de venir habitait à plein temps chez Ashton, s'ils n'avaient pas fait les choses trop vites, ou quoi que cela soit. Elle ne doutait pas de ses sentiments, mais elle n'était pas totalement sûr de vouloir se séparer de Calum —enfin, dans le sens, ne plus être au petits soins avec lui, ne plus être là pour lui.
Calum ne lui envoyait plus tout ces messages qu'ils s'envoyaient au début, pour tout et rien. C'était comme si lui aussi avait décidé de prendre ses distance avec son amie —meilleure amie ? Il lui manquait, ça c'était sur et quoi faire ? Si elle lui disait ça, il lui répondrait simplement de profiter de Ashton. Ali était un peu perdu à ce niveau-là.
Et en parlant du loup...
La porte d'entrée s'ouvrit en grand, laissant apparaitre les garçons en train de crier et rire comme des imbéciles sans même avoir prit le temps de frapper à la porte.
Alice avait sursauté sur le canapé et s'était redressée aussi rapidement que possible.
— C'est quoi ce bordel ? Cria-t-elle. Vous ne savez pas frapper ?
