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— ALICE JONES !
Allongée sur le canapé, entre les nombreux oreillers, Ali entendait Calum hurlait son nom en boucle depuis l'extérieur jusqu'à finir par entrer dans le salon, la prenant par surprise en arrivant sur le canapé, manquant de l'écraser. Elle commença à marmonner des insultes contre lui qu'elle garda pour elle.
Calum affichait un large sourire idiot —en même temps, il ne pouvait pas faire mieux. Il resta là, une poignée de secondes à la regarder, papillonnant des yeux comme si cela allait faire un miracle.
— Quoi ? Demanda-t-elle d'une façon peu chaleureuse.
— Tu comptes squatter mon canapé encore combien de temps ?
— Jusqu'à temps que tu me mettes à la porte, dit-elle en posant un oreiller sur sa tête étouffant sa voix. Et après j'irais me terrer dans les rues sombre de LA, puis au fin-fond du désert, me coupant du monde.
— Tu dérailles complètement, rigola Calum en retirant l'oreiller de sa tête.
— Laisse-moi tranquille ! Hurla-t-elle comme une enfant.
— Ali, sérieux ? Reprends-toi.
— Laisse-moi.
— Ali, je fais retour à l'envoyeur sinon.
— Laisse-moi.
— Bon sang ! Haussa-t-il le ton. J'ai accepté que tu viennes chez moi pour que vous puissiez réfléchir chacun de votre côté, pas que tu viennes te morfonde.
Effectivement, Calum avait raison. Cela faisait maintenant une semaine qu'Ali et Ashton avaient décidés de prendre leurs distance pour mieux réfléchir, essayer de trouver des réponses à leurs sentiments et surtout que chacun accepte enfin de faire des compromis, sinon ils ne s'en sortirait pas.
Ali passait son temps sur le canapé de Calum à penser à sa vie —hm, Ashton. Oui elle passait plus de temps à penser à Ashton et ce baiser qu'ils avaient échangés que de penser aux solutions qu'ils devraient aborder ensemble. Elle n'arrivait pas à se sortir de la tête ce goût sucré qu'avait ses lèvres, cette sensation de chaleur à la fois humide et ferme. Ali s'endormait en pensant à cela et se réveillait avec la tête de Calum bien trop près de son visage.
En toute honnêteté, Ashton lui manquait. Cela faisait une semaine qu'elle ne l'avait pas vu, qu'ils ne s'étaient pas parlé, ni même envoyait de message, rien et il lui manquait. Ce gars débordant d'énergie, au sourire incroyable bien que grognon avec elle, lui manquait. Elle avait finit par s'habituer à lui dans son quotidien. Certes il n'avait pas passé beaucoup de temps dans la même maison et ne s'était pas vu tant que ça lorsqu'ils étaient en Australie, mais penser à lui était devenu son quotidien.
