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Bonne lecture 🤪

Pdv Serena
- Athéna veut te voir, m'annonça Alicya en revenant. Elle est dans sa chambre.

Je l'air regardée, dubitative. Ivy se rassit près d'Arya.

- Tu m'as laissé une gaufre au chocolat ? S'étonnait la petite blonde.

- Evidemment ! S'écriait Arya.

- Merchi, la remerciait Arya en mordant dans la pâtisserie.

Bizarre. D'habitude, Arya ne laissait jamais de reste, surtout quand il est question de chocolat. Elle devait vraiment apprécier Ivy pour faire un tel sacrifice.

J'ai reporté mon attention sur Alicya.

- Pourquoi ? Lui ai-je demandé.

- J'en sais rien, me dit-elle avec indifférence en accompagnant ses paroles d'un haussement d'épaule. Et je m'en fiche, c'est Athéna après tout.

Je me suis levée et suis allée rejoindre la cheffe dans sa chambre. Elle était assise sur son lit au centre de ce bordel ambulant qui lui servait de chambre. Elle me sourit et m'invita à prendre à côté d'elle dès que j'eus complètement refermée la porte. Athéna était belle, mais sa beauté inspirait une certaine admiration, elle avait l'air sûre d'elle mais pas indifférente, à la fois si forte et à la fois si faible. C'était cette allure qui la différenciait de sa soeur, Minerva ne vivait que pour l'odeur alléchante du carnage et des combats, elle n'était qu'un pantin de l'Empereur alors qu'Athéna, elle, elle était différente. Elle forçait le respect, de ses alliés et de ses ennemis, ils la craignaient ou l'admiraient. Elle était impériale.

- Qui est-ce ? Me demanda Athéna.

Je l'ai regardée, sans comprendre. Puis soudain, ça fit tilt sans mon esprit : le général A. J'avais longuement réfléchi sur la nature des sentiments que j'éprouvais pour lui, mais je ne croyais pas au coup de foudre.









Pourtant j'étais en train d'en vivre un. Il m'avait fallu plusieurs nuits et repousser ma fierté de tueuse pour admettre que je l'aimais. Je ne le désirais pas, je ne le voulais pas. Non. Je me contentai de ressasser son regard.

Je me contentai de l'aimer.

Penser à lui me fit sourire. Un sourire idiot. Mais ne l'étions pas tous quand nous étions amoureux ?
Je ne sais pas. Je n'ai jamais aimé quelqu'un. Du moins, pas de cette manière. Ces sentiments, mes sentiments étaient nouveaux pour moi. Soudain, je me suis rappelée de la présence d'Athéna à mes côtés. Je sentis le feu me monter aux joues et ai pris mon visage dans mes mains.

- Ça se voit tant que ça ? Me suis-je inquiétée.

Après tout, Athéna était revenue il y a moins de deux heures et elle avait déjà découvert mon secret.

- Je ne pourrais pas te dire, je suis générale, j'ai appris à connaître les sentiments de mes camarades sans qu'ils ne m'en parlent, me répondit-elle. Pour moi, ça se voyait comme le nez sur le visage, mais ce n'est pas le cas de tous ici.

- Qui d'autre est au courant ?

Une violente angoisse me saisit les tripes.

- Tu te doutes bien que je n'ai pas lancé à la cantonade : eh ! Y'a Serena qui aime quelqu'un, vous étiez au courant ?

Mon visage s'empourpra de plus belle.

- Je... je sais pas quoi faire, ai-je avoué. Son regard, son visage, ses traits, son air, tout de lui reste ancré dans mes paupières à tel point que dès que je ferme les yeux, je le vois.

Scarlet NightmareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant