Dark Angels - Dax

11 - DAX

Je me réveil affamé, mais pas de nourriture. J'ai faim de Lara encore. Je l'ai déjà eu trois fois cette nuit, et ce fut plus intense à chaque fois. Je tends la main sur le drap mais ne retrouve que du vide, Lara n'est pas là.

Elle ne va pas me refaire le même coup quand même ! Putain, paye ton réveil, j'imaginais autre chose moi, et ma queue aussi si j'en crois la tente que forme les draps !

Je me lève, mets un jean à même la peau et sort de la pièce. C'est là que je la vois : ma Lara est par terre, une flaque de sang commence à se former sous elle, un plateau plein de nourriture au sol. Elle est blême, un couteau dans le ventre.

- Dax ... M... Mélissa ...

- Lara garde les yeux ouvert bébé, reste avec moi. AU SECOURS !!!

Je serre Lara contre moi, je ne veux pas la perdre, je ne peux pas. Avec elle je réapprends à vivre. Après je ne sais combien de temps, Carter arrive suivit de près par Maya.

- Mon frère on va l'emmené à l'hôpital, mais elle a besoin de toi. Tu dois te battre pour elle.

- Carter, je ... Je ne peux pas la perdre ...

- Je sais mon frère, mais ta femme est une survivante. Elle était consciente quand tu l'as rejointe ?

- Oui mon frère, il faut choper Mélissa. C'est elle la coupable.

Carter attrape alors son portable pour appeler Archer et Stalker. Il leur ordonne de retrouver Mélissa et de l'amener au hangar, c'est là où nous mettons nos otages. Sortant de ma léthargie, je prends Lara dans mes bras, en faisant attention à ne pas bouger le couteau. Grâce aux serviettes que Maya a apporté, j'appuis sur la blessure. Carter, déjà au volant de notre 4X4, m'attends dans la cour du MC. Lara est directement prise en charge aux urgences. Je suis dans la salle d'attente depuis troids heures, avec Carter et les gars du MC qui nous ont rejoint. J'apprécie leur soutient, ils sont là pour moi et pour celle que je veux pour régulière.

- Carter, je veux que Lara soit ma régulière. Je compte demander le vote à la prochaine réunion du Club.

- C'est qu'une formalité mon frère, aux yeux de tous c'est déjà ta régulière.

- Merci mon frère, merci d'être la pour ...

- Bonjour Messieurs, je cherche le papa.

Là, c'est le bug total. Je regarde Carter qui lui n'a pas perdu une minute, il répond au médecin qui vient d'entrer dans la salle d'attente.

- Le père de Lara, n'est plus de ce monde Docteur, c'est nous sa famille. Cet homme est son époux.

- Pardon pour la méprise messieurs. Je cherchais le père du bébé. Si j'en crois vos dires c'est le mari.

- Le bébé ?! Elle est enceinte ? Tout va bien ?

- Calmez-vous. Je vois, vous ne le saviez pas. En effet, votre femme est enceinte de 8 semaines. Le bébé va bien, rassurez-vous, mais la lame a sectionné le Placenta. C'est ce qui a provoqué l'hémorragie.

- Et pour Lara ? Comment va-t-elle ?

- Le pronostic vital de votre femme n'est plus engagé. Elle a perdu beaucoup de sang et la plaie était profonde, mais nous avons réussi à la stabilisé. Mais on va la garder en observation une semaine pour commencer à son réveil.

- Je peux aller la rejoindre docteur ?

- Dix min pas plus Monsieur.

- Non je veux rester auprès d'elle S'il vous plait. J'ai failli la perdre aujourd'hui...

- Très bien, je vais faire aménager un lit de camps dans la chambre mais vous ne devrait pas gêner les infirmières et le personnel soignant sinon je vous mets dehors.

- Promis Docteur.

Trois jours sont passés depuis que Lara a été admise aux urgences. Pour le moment, il n'y a pas eu de changement. Son état de santé est bon, celui du bébé aussi. Il faut juste que ma petite tête de mule de femme décide d'ouvrir ses beaux yeux lagons.

Un bébé ! je n'en reviens toujours pas. Je vais être papa.

Je n'avais jamais pensé devenir père un jour. Quand on voit mon enfance, ce n'est pas étonnant. Et pourtant maintenant je me mets à penser au sexe du bébé, aux prénoms fille/garçon que j'aime bien et que Lara pourrait aimer.

- Bébé, je suis perdu sans toi, j'ai besoin de te parler, d'entendre le son de ta voix. Je t'en supplie ouvre tes jolis yeux, j'ai tant de choses à te dire.

Je lui parle tous les jours, je ne sors de la pièce que pour aller chercher un café, dégueulasse, au distributeur dans le couloir. Les membres du MC se sont relayés à mes côtés. Je passe mes journées dans le fauteuil à côté de son lit, une main dans la sienne et l'autre sur son ventre, encore si plat, où grandit notre enfant. Je dois mettre endormis car la fermeture de la porte qui me réveille. Une infirmière vient d'entrer dans la chambre, suivit de Maya.

- Coucou la compagnie ! Comment ça va aujourd'hui ?

- Je croyais que nous avions un accord Monsieur, vous deviez me prévenir lorsque votre femme ouvrait les yeux. Je ne peux pas compter sur vous à ce que je vois.

- Quoi mais non elle n'a pas ouvert les yeux.

- Dax... Mon amour ...

Au son de sa voix, douce comme le miel, je me retourne vers le lit, plein d'espoir.

Pitié faite que je ne rêve pas. Faite qu'elle soit réveillée !

-Bébé, tu m'as fait une de ces peurs !

- Qu'est ce qu'il se passe ? Je suis où ?

- Tout va bien bébé, tu es à l'hôpital. Tu ne te souviens de quoi ?

- J'étais au club, je te ramenais un petit-déjeuner, et là... Mélissa, un couteau ...

- Tout va bien amour, calme toi, tu es en sécurité maintenant.

- Madame, vous êtes inconsciente depuis trois jours, nous avons dû vous opérer. Votre vie et celle de votre bébé n'est plus en danger.

- Mon bébé ?

- Oui chérie, tu es enceinte.

- Mais comment c'est possible ? Je prends la pilule.

- Je vais revenir avec le médecin et un gynécologue qui vous fera une échographie.

Je remercie l'infirmière qui sort avec Maya. Cette dernière est venue pour m'apporter des affaires de rechange. Je suis certain que la nouvelle du réveil de Lara va vite se rependre, on va être envahit.

- Dax, je ... on ... un bébé ? Vraiment ?

- Oui chérie, vraiment.

- On en a jamais parlé ensemble, mais ... ça te va ?

- Lara, depuis que je l'ai appris, nous imagine ensemble avec notre enfant.

- Mais comment c'est arrivé ? Je n'ai pas oublié ma pilule.

- Que veux-tu mes petits gaillards sont aussi robustes et têtu que moi.

- Et ça te fait rire le comique ?

- Aller femme tait toi et embrasse ton homme !

Sans plus attendre, mes lèvres se posent sur les siennes. D'abord tout doucement, sensuellement puis de plus en plus passionnément. Je suis comme un assoiffé devant une source d'eau, insatiable. Ses mains viennent rejoindre ma nuque et me rapproche d'elle. Elle laisse échappé des gémissements d'impatience.

Mon Dieu ce que ses lèvres sont douce, elles m'ontmanquées. Ses gémissements m'ont manqué.