19 - LARA

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Je ne sais pas combien de temps je suis restée dans la cave à subir les sévices des Satan Soul. Peut-être quelques minutes, quelques heures ou même quelques jours. J'ai appris à qui j'avais à faire lorsque deux types sont descendu pour se vanter de leurs méfaits. Les Satan Soul sont en rivalité avec les Dark Angels depuis des années si ce n'est des siècles. Ils convoitent leur territoire, leur business et même leurs femmes – Brebis ou non toutes sont concernées. Entre deux remarques grasses sur ce qu'ils souhaitent me faire, j'ai appris que nous étions dans une grange à Long Island.

Leur Prés, qui se nomme Alexander, vient souvent me « rendre visite ». C'est lui le plus sadique de tous ces hommes. Au début, il se contentait de baiser des Brebis devant moi des plus violemment possible sans jamais me quitter du regard, de temps en temps il vient seul et se masturbe devant moi. Puis il a commencé à me toucher, dans un premier temps par-dessus mes vêtements, ensuite me dénudant de plus en plus. Ne me laissant pas faire, il me battait en même temps ce qui me vaut de plus en plus de coup. Le seul à être « gentil » avec moi est Louis. Mais il est dans un délire de grande et belle famille.

Heureusement que mon ventre n'est pas encore très arrondi ... Je ne sais pas ce qu'il serait capable de me faire. Mais cela ne va pas continuer très longtemps...

En parlant du loup... Louis entre dans la cave, avec une trousse de soin. Son petit rituel.

- Mon amour, pourquoi ne veux-tu pas être sage ? Il ne te fera pas de mal tu sais.

- C'est ça oui, tu vis sur quelle planète ?

- Tu es toujours aussi marrante ma belle. Je suis content que la mère de mes futurs enfants à autant d'humour.

- Tu ne dois pas croire les petites voix dans ta tête. Toi et moi ont ne sera JAMAIS ensemble. Tu me dégoûtes Louis. Tu es un pauvre mec. Je ne sais même plus ce que ça fait d'être avec toi. J'ai à mes côtés un homme un vrai avec un Putain de queue ! Avec lui au moins je ne simule pas ! Humm il sait me faire jouir comme jamais !

- Sale chienne ! Je vais te montrer qui c'est l'homme !

Après m'avoir giflé, Louis commence à se déshabiller. Prise de peur je recule dans un coin de la pièce. Avec un sourire aux lèvres, il enlève son jean. Une fois en boxer, il avance vers moi et tire sur mon haut. Ce dernier se déchire en deux et me laisse en soutien-gorge. Louis se lèche les lèvres comme un affamé. C'est répugnant... Je vois son boxer se tendre au fur et à mesure que son pénis durcit. Alors comme ça, il est adepte du viol. C'est un sale monstre.

C'est bien ce que je disais, même demi-molle, Louis n'arrive même pas à la cheville de Dax...

Louis me surprend en me poussant. Je tombe sur le matelas à même le sol qui a été mis à ma disposition. Louis n'attend pas et commence à se frotter contre moi comme un chien en chaleur, tout en caressant ma poitrine. Celle-ci est d'autant plus sensible avec la grossesse, ce qui me fais grimacer. J'essaye de le repousser mais plus je le fais, plus il pèse de tout son poids sur moi. Voyant que ça ne suffit pas, Louis me mord violemment : le cou, les épaules, la poitrine, tout y passe. Je commence à prier pour que Dax arrive à temps. Sous les coups de Louis et à cause du manque de nutrition dont je suis victime, je tombe dans les vapes. La dernière image que je vois c'est le visage de Dax et de nos enfants que j'ai vu en rêve.

Lorsque je me réveille, je suis soulagée de constater que mon jean est toujours sur moi, même si je n'ai plus mon haut. Je n'ai mal nulle part, enfin à part là où Louis m'a mordu, frappé. J'examine mon corps et les larmes que je contiens depuis des jours il me semble, se mette à couler le long de mes joues. En plus des parties qu'il a mordu quand j'étais encore consciente, je remarque des marques sur ma poitrine ainsi qu'une trainée blanche me recouvrant mes seins et mon ventre. Je remarque un plateau sur le sol à côté de moi. Un mot est mis dessus :

« Pardonne-moi mon amour, je ne voulais pas te faire autant de mal.

Tu ne m'as pas laissé le choix.

Si tu savais le plaisir que tu m'as donné hier.

J'ai hâte de remettre ça ce soir.

Je t'aime mon amour, pour toujours.

L. »

Cette lettre me coupe le peu d'appétit que j'ai, mais je me force à manger pour mon bébé. Ce plateau a dû être fait par Louis, car je trouve un couteau dessus. Une preuve de sa négligence, je suis sûre que jamais un de ces gros bikers n'aurais jamais oublié de l'enlever. Je le cache sous le matelas afin de l'avoir à porter de main au cas où, je préfère être prête. Je n'ai pas longtemps à attendre car dix ou quinze minutes plus tard, la porte de la cave s'offre à nouveau et Louis apparaît. Un sourire immonde prend place sur son visage, lui donnant un air du Joker.

- Tu es réveillée mon amour. Tu m'as fait peur. Regarde ce que j'amène. Je sais que tu aimes les bougies alors j'ai voulu te faire ce petit plaisir.

Il me regarde avec des yeux de fous. Il n'a plus rien à voir avec l'homme qu'il était quand on était ensemble. Il est dément. Après avoir allumé la bougie, qui pue au passage, il s'approche de moi. Je me suis mise sur le matelas, proche du couteau.

- Mon amour, nous allons reprendre là on s'est arrêter. Pour toi, j'ai même bataillé pour avoir le droit de nous faire une ambiance romantique.

Effectivement, il bande rien que de penser à ce qu'il m'a fait la dernière fois. Mais maintenant je me tiens prête : alors qu'il commence à m'embrasser le cou et à parcourir mon corps de ses mains. Je lutte contre la nausée qui monte en moi. Je me retourne vers lui le couteau en main et lui plante dans le torse. D'abord surprit Louis se lève, puis énervé, il retire le couteau et avance vers moi. Horrifiée, je vois le sang jaillir de sa plaie. Fou de rage, il avance vers moi ne se souciant pas de sa blessure. Il titube mais reste animé par sa folie.

- Arrête Louis, je suis enceinte.

- C'est une blague !? Ce biker de merde a réussi à te mettre en cloque ! Si je ne peux pas t'avoir, alors personne ne t'aura. Tu es à moi Lara. Et ton bâtard mourra avec toi.

Louis me gifle encore une fois, m'ouvrant la lèvre à nouveau. Je tombe sur le ventre à côté du plateau repas et de la bougie. Cette dernière tombe et roule jusqu'au matelas qui s'embrase immédiatement. Une fumée étouffante envahi alors la cave. Louis me retourne et me plante le couteau dans le haut du ventre. Je ne pense à rien, je sais que je ne partirais pas seule, et je ne parle pas de mon bébé. En me débattant, il m'entaille aussi le bras dans une longue et profonde coupure, le sang coule à flot de ma coupure et bien trop rapidement. Mais dans mon malheur je réussis à retourner le couteau contre le lui. Il s'enfonce au niveau de son cœur. Je n'avais jamais pensé que planter une personne est aussi simple que de le mettre dans une motte de beurre. C'est donc un poids mort qui s'écroule sur moi, me privant un peu plus d'oxygène.

Entre la perte de sang et la fumée qui gagne du terrain dans la cave, des points noirs devant mes yeux. Je me sens encore une fois tombée dans les vapes et je me mets à angoisser pour ma vie mais surtout pour celle de mon enfant, la preuve de l'amour que je porte à cet homme depuis une décennie et à jamais. Je sais que même la mort ne pourra pas tuer les sentiments que j'éprouve pour lui.

- Dax, pardonne-moi... J'aurais dû te dire tout ce que je ressens pour toi. Si tu savais, j'ai tellement de regret et pas assez de temps pour tout te dire... Ne m'en veux pas...

Et là, plus rien...  

Dark Angels - DaxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant