Merlin faisait tout pour que son service et ses devoirs soient accomplis sans qu'il ne croise Arthur. Malheureusement, il dut se confronter à lui le soir en lui apportant son repas. Il prit une grande inspiration puis il entra dans la chambre princière.
Il put à peine poser le plateau sur la table qu'il fut bloqué contre.
- Enfin, je t'ai attrapé.
- Prince, je...
- Merlin, jamais tu m'as appelé ainsi.
- Arthur...
- C'est mieux.
- Que voulez-vous ? Demanda-t-il gêné d'être ainsi collé au blond.
- Que tu restes avec moi. Je ne t'ai pas vu de la journée.
- Je ne suis qu'un valet, je suis à votre service, mais je...
- Merlin. Peu importe ce que tu fais de tes journées, je te vois toujours à un moment ou à un autre, mais pas aujourd'hui. Tu m'as fui depuis notre conversation sur Gwen.
- Je n'ai pas fui.
Il le vit sourire.
- Si. Mais je dois t'avouer que j'ai trouvé cela amusant.
Il le repoussa.
- Vous vous moquez de moi.
- Non Merlin. Je...
- Et bien si c'est si amusant de vous moquez de moi, continuez, vous le faisiez avec vos autres valets, je me demandais quand vous alliez le faire avec moi. Surtout que vous connaissez mon secret. Vous pouvez même me faire brûler.
Il retint un gémissement quand il fut plaqué contre la porte.
- Ne dis jamais cela Merlin. Jamais je ne te dénoncerai. Jamais je ne me moquerai de toi méchamment. Je te taquine, mais c'est tout. J'ai changé à ton contact. J'ai ouvert les yeux sur beaucoup de choses, dont la magie. Je sais ce que tu as fait pour moi, pour Camelot. Et en ce qui concerne Gwen, je sais ce qu'elle désire de moi, mais elle ne l'aura pas.
Il frissonna sous la caresse sur sa joue gauche.
- Arthur...
- J'ai compris bien des choses en te voyant aussi malade, en croyant te perdre.
Il ferma les yeux quand les lèvres du Prince se posèrent à la commissure de ses propres lèvres.
- Tu es plus important pour moi qu'un simple valet.
Le blond descendit ses lèvres sur la peau de son cou.
- Ar...Arthur...
- Je ne joue pas Merlin.
Il prit le visage du blond entre ses mains, il compta discrètement ses doigts, enfin le pensait-il quand il entendit le Prince rire.
- Quoi ?
- Tu fais ce que t'a dit Leon pour savoir si c'est un rêve ou non.
- Comment vous savez ? Demanda-t-il les joues rougies.
- Ton regard.
Il rougit un peu plus.
- Tu es vraiment adorable.
Il ne put rien répondre que cette fois-ci les lèvres d'Arthur se posèrent sur les siennes. Son premier baiser était avec le Prince, l'homme qu'il aimait, l'homme de sa destinée.
C'était doux, tendre, mouillé, mais un très agréable moment.
- Tu comprends maintenant pourquoi Gwen n'a aucune chance ?
- Oui. Souffla-t-il.
Ils s'embrassèrent de nouveau jusqu'à ce que le ventre du blond se fasse entendre. Il se retint de rire, mais il ne put cacher son sourire.
- Pourquoi maintenant ? Soupira Arthur.
- Il est tard vous devez manger, puis ce sera froid.
- Tu me le réchaufferas magiquement.
Il rougit malgré lui.
- C'est étrange que vous sachiez.
- C'est mieux ainsi, tu ne trouves pas ?
- Oui.
Ils allèrent à la table. Il fit briller ses yeux et la nourriture redevint chaude.
- J'aime tes yeux bleus, mais je les aime aussi doré ainsi.
- Vous n'en avez pas peur ?
- Non. Pas quand c'est toi qui les fait briller ainsi.
Il rougit une nouvelle fois.
- Au fait Merlin.
- Oui.
- La prochaine fois, n'oublie pas de prendre pour deux, tu manges avec moi. Compris ?
- Oui Arthur.
- Pour le moment tiens. Il y a assez pour que nous partagions.
Il s'assit donc en face de lui et ils mangèrent le plateau à deux.