Merlin se réveilla le sourire aux lèvres. Il n'avait jamais aussi bien dormi. Il n'avait toujours pas ouvert les yeux pour profiter un peu plus de son bien être. Gaius avait-il changé son matelas ? Il avait l'air un peu plus douillé que d'habitude. Etait-ce la raison de son bon sommeil ? Puis cette couverture était si chaude. Il ouvrit les yeux et se rendit compte qu'il n'était pas dans sa chambre dans l'atelier de Gaius, mais dans la chambre d'Arthur et dans son lit. Mais que faisait-il là ? Quand le Prince allait se réveiller, il allait l'envoyer au pilori.
Le plus lentement possible, il essaya de sortir du lit, quand il remarqua un détail de taille, il était nu. Mais qu'avaient-ils fait ?
Un grognement le fit tourner la tête, Arthur se réveillait. Il devait vite s'habiller et partir.
- Merlin, tu fais quoi ? Recouches-toi mon aimé.
Comment le Prince venait-il de l'appeler ?
- Arthur, vous vous sentez bien ? N'avait-il pu s'empêcher de lui demander.
Le blond ouvrit les yeux et lui sourit.
- Plus que bien mon tendre aimé.
Il écarquilla les yeux quand le Prince l'embrassa tendrement tout en lui caressant sa joue gauche.
- Merlin ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Je t'ai fait mal cette nuit ?
- Non...
- Alors qu'est-ce qu'il y a ?
- Si votre père...
- Mon aimé...
Arthur lui caressait la joue gauche avec un triste sourire.
- Père aurait pu ne pas approuver que je m'unisse à un homme, qui plus est un sorcier, mais il n'est plus là et je suis le Roi. Je fais donc ce que je veux.
Il s'était figé quand le blond avait parlé de sa magie, mais là, il était au bord de la panique. Unis ? Roi ? Mais où était-il ? Avait-il fait un bond dans le futur ? Non, impossible, jamais Arthur et lui... Les deux faces d'une même pièce. Sa mère lui avait dit cela en parlant d'Arthur et lui, mais cela ne voulait pas dire qu'ils devaient s'unir ainsi. Puis même s'il mourrait pour le blond, cela ne voulait pas dire qu'il l'aimait. Enfin.... Malgré lui, il ferma les yeux et répondit au baiser de ce dernier. Mais quand il sentit la main droite du blond commencer à le caresser le long de sa hanche gauche, il le repoussa.
- Arthur.
Il le vit soupirer.
- Je sais, pas avant que le valet nous apporte le petit-déjeuner car tu ne veux pas qu'il retombe sur une scène gênante. Mais tu es mon fiancé, j'ai donc bien le droit de te montrer mes sentiments, non ? Tu ne peux pas enchanter la chambre pour que lorsque quelqu'un arrive, un bruit se fasse entendre ?
- Vous me parlez vraiment de magie ?
- Je sais, j'ai été odieux en apprenant ta magie, mais je te rappelle aussi que c'est en voyant le mal que je t'avais fait que j'ai compris combien je tenais à toi et que je t'aimais.
Quel était donc ce rêve ? Pourquoi ne se réveillait-il pas ?