Chapitre 18

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Merlin regardait la pièce autour de lui, il était bien dans sa chambre dans l'atelier de Gaius. Il était un peu rassuré, mais il espérait être bien dans le monde réel.

La porte s'ouvrit sur son mentor. Il fronça les sourcils devant son visage sombre.

- Gaius ?
- Merlin comment te sens-tu ?
- Je n'ai plus mal à la tête.
- C'est bien.
- Gaius, qu'y-a-t-il ?
- Pendant ton sommeil, le Roi a tenu une réunion pour définir la sentence de Gwen. Lorsque cette dernière fut appelée pour entendre la décision, elle a été prise de folie. Elle a voulu tuer le Prince pour qu'il ne soit qu'à elle. Uther a donc changé sa sentence. Elle sera tuée demain matin, au levé du soleil.

Il ne savait pas trop quoi en penser. Il n'était pas triste. La jeune femme métisse n'était plus son amie depuis bien longtemps.

Il avala le liquide que lui donna le médecin en grimaçant.

- Je préfère ne pas savoir ce que c'est.

Il le vit sourire.

- Saches juste que tu iras bien mieux après.

Il ne put répondre que la porte s'ouvrit.

- Désolé d'entrer ainsi, mais je dois donner quelque chose à Merlin. Dit Leon.
- Entre mon garçon, j'allais sortir. Je vais faire ma tournée.

Son mentor s'en alla.

- Comment vas-tu Merlin ?
- Mieux.
- Tant mieux. Le Roi doit partir dans un royaume voisin, il se peut que tu ais de la visite pendant ce temps-là.
- Vraiment ? Demanda-t-il en souriant grandement.
- Oui.

Il avait hâte.

- Avant que je n'oublie, je viens d'ailleurs pour cela. Tiens.

Il prit les parchemins que lui tendait son ami chevalier.

- Merci.
- Je te laisse les lire tranquillement. Je dois rejoindre le Prince qui est toujours avec son père.
- D'accord.

Avant que son ami sorte, il l'arrêta.

- Leon.
- Oui ?
- Tu pourras demander à Arthur de me rejoindre dès qu'il le pourra ? Je vais bien, mais j'aimerai lui parler.
- D'accord.
- Merci.

¤¤¤

Il sommeillait quand il sentit un baiser sur son front. Il appréhendait d'ouvrir les yeux, mais en entendant la voix de son amant, il les ouvrit.

- Comment te sens-tu mon aimé ?
- Mieux, beaucoup mieux.

Son blond lui sourit tendrement en caressant sa tempe gauche.

- Arthur.
- Oui ?
- Comment vas-tu ?

Il le vit froncer les sourcils.

- Moi ? Bien, pourquoi ?
- J'ai appris pour Gwen.
- Merlin. Soupira son amant. Je n'ai jamais rien eu pour Gwen. A présent, j'ai de la colère, même de la haine car elle s'en est prit à toi. Sa sentence ne touche même pas Morgana alors qu'était sa dame de compagnie. Elle ne manquera à personne, du moins ici. Son frère a été mis au courant et après avoir su ce qu'elle avait commis, il avait comprit lui aussi qu'elle avait perdu la raison.

Arthur repoussa une de ses mèche de cheveux de sur son front.

- Mon aimé, ce qui m'importe, c'est que tu ailles bien.

Il s'avança vers lui et posa un baiser sur ses lèvres.

¤¤¤

Gwen avait été tué, peu de personnes étaient présentes après avoir su les raisons de sa mort.

¤¤¤

Le Roi était partit depuis deux jours. Il avait repris son travail, mais Arthur lui interdisait de porter des choses trop lourdes.

Il accompagnait son amant à l'entraînement des chevaliers quand il les vit. Il courut vers eux en souriant.

- Lancelot ! Gwaine ! Perceval !
- Merlin !

Ses amis l'étreignirent.

- Tu as l'air en forme. Lui dit Gwaine.
- Je vais mieux.
- Mais il ne doit pas faire d'imprudence. Continua Arthur en croisant les bras.
- Je n'en ai pas fait.
- Parce que courir comme tu l'as fait....

Il ne pouvait pas l'embrasser pour le faire taire, mais il avait compris que posé sa main sur la nuque de son amant l'apaisait.

- Il me semble que bien des choses ont changé ici. Dit Perceval.
- Et d'après ce que j'ai pu comprendre, biens des choses ont changé aussi pour vous.

Il vit ses amis Lancelot et Gwaine rougir. Les deux hommes étaient en couple depuis quelques temps maintenant.

Hud y galonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant