Chapitre 17

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Merlin nettoyait l'armure d'Arthur quand il vit Gwen arriver dans son dos avec quelque chose dans les mains. Il comprit ce qui allait arriver. Il se tourna à temps et évita le coup.

- Toi ! C'est ta faute si Arthur ne me regarde pas.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Tu es son valet. Tu es proche de lui. Vous êtes tout le temps ensembles. Si tu meurs, il ne sera qu'à moi. Je prendrais ta place.
- Tu perds la tête.

Elle essaya de la frapper à nouveau, mais il l'évita. Il ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs, mais il ne savait pas comment la résonner. Elle cria en se jetant sur lui.

- Que se passe-t-il ici ?

Le Roi était là avec Leon, surprit, il ne put éviter le coup, puis ce fut le trou noir.

¤¤¤

Il avait mal à la tête. Il gémit.

- Mon aimé.

Il tenta d'ouvrir les yeux, c'était difficile.

- Prends ton temps mon aimé.

Il fronça les sourcils, il n'en était pas sûr au début, mais à présent il en fut certain à présent, ce n'était pas la voix d'Arthur. Il se força à ouvrir les yeux, il y arriva au bout de deux fois.

- J'ai eu si peur mon tendre sorcier.
- Lancelot ?

Il faisait encore un étrange rêve. Il devait avouer que ce n'était pas le plus désagréable, mais c'était gênant que son meilleur ami l'appelle ainsi.

- Oui, c'est bien moi. Je suis tellement désolé de ne pas avoir été là. Gwaine m'a dit que cela n'aurait rien changé, mais...
- Je vais bien.

Il ne savait pas pourquoi il était blessé, mais il n'aimait pas voir son ami ainsi. Il devait le rassurer, même si ce n'était pas réel.

- Heureusement, sinon je ne sais pas ce que je serai devenu.

Il rougit sous la caresse de Lancelot sur sa joue gauche et il ne put éviter le doux baiser.

- Lancelot, je suis encore fatigué.
- Je comprends. Repose-toi, je reste là, à tes côtés.
- Merci.

Il ferma les yeux et se sentit partir.

¤¤¤

Il ouvrit les yeux, il avait toujours mal à la tête. Il sentit un poids contre sa main gauche. Il soupira, il devait être encore dans son rêve Mais au lieu de cheveux bruns, il vit des cheveux blonds.

- Arthur.

Ce dernier s'éveilla.

- Merlin. Mon aimé, j'ai cru ne jamais revoir tes beaux yeux.
- Comment ça ?
- Tu dors depuis cinq jours.
- Cinq...
- Elle a frappé si fort. Tout ce sang...Leon t'a vite amené à Gaius sous ordre de mon père. Gaius avait peur que le choc t'avait touché le cerveau. Je suis allé voir le grand dragon dans les sous sol, notre première rencontre a été spéciale. Il m'a dit que ta destinée n'était pas terminée, j'avais donc espoir, mais...

Il leva son torse pour pouvoir le prendre contre lui.

- Je suis là, je vais assez bien.
- Ne me quitte jamais Merlin.
- Je vais tout faire pour.
- Et comment ça, assez bien ? Lui demanda son blond.
- J'ai mal à la tête.
- Je vais appeler Gaius.
- D'accord.

Il était dans sa réalité. Il était soulagé.

- Mon garçon. Tu nous as fais une de ces peurs.

Son mentor le serra contre lui.

- Tu as donc mal à la tête.
- Oui.
- C'est un peu normal vu le coup que tu as pris. Je vais te donner de quoi soulager la douleur.
- Gaius.
- Oui.
- Qu'est-il arrivé à Gwen ?

Le médecin arrêta son geste.

- Elle a été arrêté. Le Roi n'a pas encore prit de décision pour sa sentence. Lady Morgana et le Prince doivent donner leurs avis.
- D'accord.

A peine son mentor sortit de sa chambre qu'Arthur revint, mais pas seul, Leon était présent. Il vit l'air soulagé de son ami chevalier en le voyant. Il lui sourit.

- Je sais, je t'ai fais peur.
- Tu n'as pas idée à quel point. Et il y en a deux autres qui attendent de tes nouvelles avec impatience. Alors maintenant que je vois que tu vas bien, je vais aller les rassurer.

Sur ce, il s'en alla.

Hud y galonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant