Chapitre 21 EPILOGUE

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****Oumou****

- Allo tata Diarra qu'est-ce que je dois faire ?

- Oumou respire et calme toi. Tu es pédiatre et tu es censée savoir quoi faire d'un enfant malade. Non ?

- Tata Diarra pour les autres oui mais avec bébé Habibatou je perds complétement mes compétences.

- Calmos ma chérie et vois- la comme une simple malade.

- Je ne peux pas.

- Donc amène-la à l'hôpital, je vous rejoins.

- Fais vite tata. Papa et moi allons à l'hôpital Albert Royer de Fann.

- D'accord je ne vais pas tarder et j'amènerai les papiers de vaccination et autres.

Je raccroche le téléphone et cours chercher papa. Je le trouve avec bébé Habibatou dans le salon prêt à partir. Nous sortons rapidement vers la voiture et je me rappelle que j'ai oublié mon sac et mes clés de voiture dedans.

Moi : je vais chercher mes clés papa.

Papa : inutile ma chérie, on prend ma voiture.

J'ai appelé papa en catastrophe : ma fille est malade et mon mari est absent et puisqu'il n'habite pas loin je n'ai pensé à personne d'autre. On ne roule pas longtemps qu'on est déjà à l'hôpital. A l'accueil, on fait les formalités et on nous oriente vers le service de la pédiatrie. On trouve sur place tata Diarra. Je me demande comment elle a fait pour arriver avant nous alors qu'on habite tout prés.

Tata Diarra : j'ai vu une infirmière et elle est partie chercher le spécialiste. Que s'est-il passé ?

Papa : je n'ai rien compris de ce qu'Oumou m'a dit au téléphone sauf que la petite est malade.

Un homme d'un certain âge arrive et commence à ausculter Habibatou. Il nous donne une ordonnance à acheter en urgence. Papa va l'acheter et deux infirmiers arrivent et nous installent dans une cabine individuelle. Dès que les médicaments arrivent, le pédiatre commence le traitement de ma fille qui commence à dormir.

Je vais dans le hall d'accueil me dégourdir les jambes. Tata Diarra arrive et me réconforte.

Moi : je ne sais pas ce qui s'est passé. On s'amusait ce matin comme des folles et c'est vers dix-sept heures qu'elle m'a dit qu'elle a mal à la tête. Je lui ai donné du sirop paracétamol et je pensais que ça va aller. Je prenais une douche quand j'ai entendu des pleurs et voilà.

Tata Diarra : c'est comme ça avec les enfants. Ils tombent malades brusquement mais c'est sans gravité.

Moi : mais elle a le corps brulant tata !

Tata : ce n'est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière fois. Tu travailles avec eux donc tu les connais mieux que qui conque.

Moi : j'ai eu la peur de ma vie aujourd'hui et Daouda qui n'est pas là.

Tata Diarra : heureusement sinon c'est lui qui allait paniquer comme s'il n'est pas l'homme de la maison.

Je ris. Tata Diarra a le don de me faire rire dans les moments les plus critiques.

****Diarra****

On est actuellement à l'hôpital. Je pensais me reposer ce soir après avoir passé la journée chez Dieyna et ses enfants mais Oumou et Habibatou avaient d'autres plans pour moi. Dès qu'elle m'a appelé, j'ai senti la peur et l'angoisse dans sa voix.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 28, 2020 ⏰

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