@MadeInCongo_ production🥂
Quarantième.
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J'ai suivi la route que m'indiquait le GPS pendant une trentaine de minutes.
Il devait être 16 heures par là, et il y avait un silence pesant dans la voiture.
Yoann qui captait pas la situation ne disait rien, et Aaliyah qui guettait par la vitre avec la lèvre inférieure tremblante.
J'ai alors soufflé avant de lentement poser ma main sur sa cuisse, et elle n'a rien dit.
Elle stressait à la mort et ça se voyait à cause de ses tics nerveux.
Même la musique qui était sensée détendre l'atmosphère n'a rien détendu du tout.
Une fois arrivé face à la maison, je me suis garé dans le parking d'en face, et je suis sorti de la caisse en premier suivi de la miss.
J'ai détaché le petit à l'arrière, j'ai fermé la portière et je lui ai donné la main juste avant de verrouiller le véhicule.
Aaliyah - C'est là...
Elle souffle.
- Si tu pleures ça va pas le faire.
Elle souffle une seconde fois.
Aaliyah - Je vais pas pleurer.
Elle passe une main dans la poche arrière de son jeans, juste avant d'appuyer sur la sonnette de la porte d'entrée.
C'est une gadji qui est venue ouvrir. Une gadji que je pense avoir déjà vue quelque part.
Ouais, "Rebecca".
Elle a regardé la totalité du corps de la miss, puis elle a descendu son regard sur Yoann avant de hausser les sourcils.
Rebecca - T'étais pas obligée de l'emmener.
Aaliyah - Tu me laisses passer ?
Puis elle finit par lever son regard vers moi. Et elle hausse un sourcil.
Rebecca - Tu te gênes pas en plus, t'emmènes toute ta miff en mode on les a invités.
La main du petit a alors un peu plus appuyé sur la mienne.
Aaliyah - Je n'suis pas venue pour te voir toi, mais plutôt parce que je suis un peu obligée tu vois. Donc ça serait gentil de ta part que tu me laisses rentrer-
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«Par Amour»
General FictionTerminée. Défendons ce que nous ne pouvions plus défendre. (TW : Violences)