Chapitre 26.

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Le réveille est dure, en ce début de matinée. Puisque ma nuit a été entrecoupé par des cauchemars où j'ai revécu les scènes d'hier soir, ce qui est tout sauf agréable et qui me rappel tout ce que j'ai laissé derrière moi, par pure faiblesse! La chambre est vide d'autre présence et un léger bruit en provenance de l'autre pièce me dit que Zelena s'affaire au fourneau. Je me frotte les yeux pour essayer d'effacer les derniers résidus de sommeil et me lève du lit. J'ouvre la porte et tombe nez à nez avec ma grand-mère, poing levé, prête a toquer au battant de bois.

— Bonjour, ma chérie! Je viens de finir de préparé le déjeuné et comme je t'ai entendu te réveiller je suis venu te cherche, explique-t-elle avec un grand sourire.

— Bonjour aussi et merci! Je vais juste passer aux toilettes avant. Peux-tu me dire où elle est?

Comme je me suis brosser les dents dans la vasque - qui fait office d'évier - dans la cuisine, hier soir, je n'ai pas encore vu les toilettes. Quoique à voir les installations antiques des villages et la Métropole, je doute fortement que ma chère mamie sache ce que c'est. Et voir l'expression d'incompréhension de son visage, ne fait que confirmer mon ressenti.

— L'endroit où nous faisons nos besoins, j'élabore.

— Ah, les latrines? La porte dans la chambre, déclare Zelena.

Revenant sur mes pas, je vois enfin la petite porte, trop fatiguer à mon arriver pour la remarquer. Une fois la porte ouverte, un soupire frustré s'extirpe de ma bouche. Devant moi, une minuscule pièce d'environ un mètre de largeur sur deux de profondeur. Un semblant de toilettes chimiques s'offre à ma vue. Au lieu du plastique, du bois et trèèès basique. Aucun couvercle, seulement un trou au centre. Seul avantage, il n'y a pas l'odeur qui va avec. Un son d'eau qui coule en sort, signe d'un passage d'eau ou un égout qui emporte le tout bien loin, une fois terminé! Je m'assois - ce qui est surprenant c'est que ce n'est pas si inconfortable que je pensais - pour vider ma vessie et regarde pour trouver de quoi m'essuyer. Rien ... pas de papier hygiénique, seul un petit seau rempli d'un liquide transparent. De l'eau? Autre chose? Aucune idée.

— Mamie! Avec quoi je m'essuie? je cri pour qu'elle m'entende de l'autre pièce.

— L'éponge dans le seau, mais ne t'inquiète pas elle est propre, je l'ai remplacé ce matin avant que tu te réveilles, elle répond après quelques secondes, le temps de se rapprocher de la porte.

Ok ... je suis déjà désespérée de leur mode de vie! Pas de papier toilettes, c'est une grosse blague? Je ne vais certainement pas vivre entre six mois et un an ici sans quelque chose de respectable pour m'essuyer! Vivement que je voie Zeus au plus vite, il faut absolument que je lui demande de retourner sur la terre le temps de quelques heures pour acheter des affaires essentielles pour mon bien personnel. Je prends une grande respiration pour me donner du courage et empoigne l'éponge.

Je me dirige vers la vasque mets un peu d'eau dans le fond et me lave les mains avec - après avoir demander à Zelena - un étrange mélange légèrement parfumé, mais très abrasif. Je n'ai pas à m'en faire dans se cas là, mes mains son à vif, aucune saleté n'a pu y résister.

Je m'assoie à la chaise de libre en face de Zelena, devant une grosse assiette d'oeuf brouillé avec des tranches de pains maison. Pendant que je mange, je lui relate - comme promis - tout les faits de la veille et la proposition de Dieu - bien avant - d'où ma venu à Caelestis. Elle est bouche-bée et ne comprend pas plus que moi les agissements de mon âme soeur. Ce n'est qu'une demie heure plus tard, quand mon plat est vide, qu'elle me dit qu'une vieille dépendance se trouve derrière la chaumière et que je peux l'utiliser comme bon me semble tout le temps de mon séjour. Elle va y faire le ménage le temps que je vois Zeus. Un autre petit quinze minutes, pour m'habiller et me voilà parti pour la Métropole; Civitas.

Archange - T1: Le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant