Archange - T1: Le commencement

Chapitre 18.

Quand j'ouvre finalement les yeux après que mon paternel nous est téléporté je ne sais où, la vue me laisse sans voix! Je fais un tour sur moi-même pour voir tout autour. Nous avons atterri dans un joli pavillon en pierre avec des piliers de style grecque et un toit en voûte de fer forgé. Une petite table ronde sur pied en pierre, également, y trône en son milieu. Et poser au centre, une boule de cristal? Un chemin de grosses pierres plates serpentent sur l'herbe verte vers je ne sais quelle destination. Plein de grands et fiers cerisiers longent ce chemin, tapissant le parterre de milliers de pétales roses et saturant l'air de leur douce odeur. Le tout entouré d'une forêt luxuriante. Je fini par délaisser le paysage pour retourner à Mikael qui me sourit légèrement.

— Quel est cet endroit merveilleux? je lui demande excité.

— Au fil des siècles, ce monde c'est vu attribuer multiples noms. Mais les plus connu reste le paradis ou au ciel...

J'ouvres grand les yeux par son aveux, ma bouche s'entrouvrant doucement. Je reprends ma contemplation des lieux, ne m'attendant pas à cela. Je m'imaginais plus un paysage sur des nuages avec plein d'anges à voler par-ci, par-là. Plein de questions m'emplissent la tête que je ne me gênes pas pour demander à papa.

— Est-ce que les personnes qui meurent montent vraiment ici? À quoi sert cette structure? Pourquoi on n'est pas sur des nuages?

— Stop! Alors non les gens qui meurent ne viennent pas ici. Il n'y a que les anges et quelques autres êtres qui y résident. Ensuite, ce kiosque, peut nous montrer tous les endroits du monde pour se téléporter. Par exemple, pour nous, Archanges, qui voyageons souvent, si nous devons allé à une place que nous avons jamais visité avant, on passe ici pour visualiser la destination. Ensuite nous sommes correct pour y retourner bon nombre de fois après puisqu'on l'a déjà vu. Et pour le paysage de nuage, se sont de pure fabulation des humains, explique-t-il. Mais assez parler, quelqu'un t'attend.

Il descend la seule marche du pavillon et commence à remonter doucement le sentier de pierre. Je lui empresse donc le pas pour ne pas me perdre en continuant mes question.

— Ce paradis, Il est créé depuis quand?

— Dieu a bâti ce monde en même temps que les deux premiers êtres humains. Adam et Ève l'appelait le jardin d'Éden. Cependant ce lieu était plus petit à cette époque. Quand ils furent banni d'Éden et envoyé sur terre, le Seigneur à agrandi cette terre pour y accueillir ses futurs anges. Aujourd'hui elle ne porte plus le nom d'Éden mais bien Caelestis, le monde céleste.

— Je n'ai pas vu d'animaux, il en a-t-il à Caelestis?

Cela doit bien faire cinq minutes que nous marchons et je ne vois toujours rien arrivée au bout du chemin, seulement les cerisiers qui suivent notre lente progression. Mikael me regarde avec un sourire éclatant avant de lâcher un fort sifflement. Un faible bruissement se fait entendre lointainement, ainsi qu'un hennissement. Je regarde autour de moi, mais ne vois aucun équidé. Mon père qui m'observe depuis le début me pointe le ciel au loin, du doigt. J'aperçois un point noir et un blanc se rapprocher de nous. Un autre hennissement retenti dans la direction des tâches. Après maintes secondes, deux majestueux chevaux ailés atterrissent à deux mètres de nous!

— Des pégases! je m'écris joyeusement.

— Oui, de très belle bête, approuve Mikael en caressant l'encolure de l'étalon noir. Sais-tu que cette espèce de cheval est monogame? Une fois qu'ils ont trouvé leurs partenaires, ils restent fidèle jusqu'à ce que l'un des deux meurent.

— Un peu comme le principe des âmes soeurs pour nous? je lui demande.

— Exacte! Prends la jument, on va faire un tour, m'enjoint papa avec un sourire.