Chapitre 28

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Matthew

Un rayon de lumière vient me brûler la rétine et je regrette d'avoir ouvert les yeux si vite.

Je souffle un grand coup en me grattant le torse. Je tourne la tête et souris tristement quand je vois la place vide à côté de moi.

J'attrape mon téléphone et appelle mon bureau.

- Bonjour... Oui... Merci beaucoup j'avais oublié... Pourriez-vous déplacer mes rendez-vous d'aujourd'hui à demain... Je sais... Oui... Dites lui de me rappeler... Merci... Ne vous en faite pas... Il n'y avait dans tous les cas rien d'important aujourd'hui... Bonne journée... a demain.

Je raccroche et commence à chercher quoi porter aujourd'hui. Je décide d'enfiler un pantalon de sport avec un débardeur blanc. J'allume le radiateur de ma chambre et pars me raser avant que ma barbe ne commence à piquer.

Je repense alors au comportement de mon bébé hier soir, c'est à ne rien y comprendre. Ça n'a n'y queue n'y tête. Il faut que j'essaye de savoir pourquoi elle à réagit comme ça en voyant la livreuse. Bon la dernière fois qu'elles c'étaient vu elle l'avait prise pour ma femme de ménage mais cette réaction n'était pas nécessaire. C'est vraiment bizarre.

Je décide d'aller voir mon bébé, vu qu'elle a dormi dans sa chambre cette nuit je ne sais pas si elle est réveillée il est encore tôt.

En passant dans le couloir j'allume les autres radiateurs, il fait vraiment froid et nous ne sommes pourtant en décembre que dans quelques jours.

Quand j'arrive devant la chambre de Lily je remarque que sa porte est mal fermée. Tant mieux, j'ai moins de chance de la réveiller je n'aurais pas à faire de bruit.

Je passe ma tête dans l'entre bâillement de la porte et jette un coup d'œil à la pièce.
Mon coeur s'arrête devant le spectacle qui s'offre à moi. Je me frotte les yeux pour être sûr que je ne rêve pas.

Et merde...

Je déglutis avant que mon regard ne se repose de lui même sur la vue qui s'offre à moi.

Ma petite puce est à moitié allongée sur son lit les cuisses écartées.

Je ne peux pas regarder c'est mal...

L'un de ses mains se mouve sensuellement entre ses jambes et je sens mon corps passer à la température supérieure.

Qu'est ce qu'elle est belle...

Elle représente le péché et la luxure à elle seule.
Comment est ce possible.

Je l'imagine soudain explorer son corps seule quand je ne suis pas là et les quelques images qui passent dans ma tête rendent ma respiration lourde.

Je remonte mon regard vers son visage et la voir si concentrée sur ce qu'elle est en train de faire, m'émoustille encore un peu plus.

Ne voulant pas qu'elle me surprenne à la regarder ainsi je toque à la porte et entre dans sa chambre sans qu'elle ne me donne son accord.

Elle me regarde horrifiée et je fais semblant d'être surpris en m'excusant.

Pourquoi est ce que je suis rentré, j'aurais dû la laisser seule... Je devrais réfléchir avant d'agir plus souvent.

Surtout qu'à cause de moi elle risque de se retrouver frustrée, car je me suis promis à moi même de ne pas la retoucher tant qu'elle ne me le demandais pas de vive voix. Et je sais très bien qu'elle m'en veut beaucoup et qu'elle ne comprend pas pourquoi je ne veux plus la toucher.
Au début je voulais juste la mettre a l'aise et qu'elle me fasse par de ses envies, je ne pensais pas que ça prendrait autant de temps.

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