Chapitre 4 : Un contact au mauvais moment...

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Nb : Je conseille vivement à ceux qui ne suivent pas la F1 de regarder cette vidéo 👆, sinon vous n'allez pas comprendre la suite. Pour ceux qui suivent, vous savez ce qui s'est passé au Grand Prix d'Autriche ;).

TW : Brève mention d'automutilation.

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Fin du dernier tour du GP d'Autriche [après la vidéo] :

Radio de Charles :

« Qu'est-ce que c'était que ça ?! » m'exclamai-je, énervé.

« On va en parler aux commissaires, ne t'inquiète pas. » me répond mon ingénieur.

Radio de Max :

« LECLERC a tourné sur moi ! »

« Il n'y avait rien de mauvais avec ça ! » me rassure mon ingénieur.

« Mais bon, bravo les gars !!! Merci beaucoup à vous et à Honda pour cette victoire !! » je m'exclame, heureux.

« Merci à toi, Max !! » me répond-il, et j'entends les applaudissements de l'équipe derrière lui.

Radio de Pierre :

« Tu es septième, Max premier. » me dit froidement mon ingénieur.

Je ne réponds pas tout de suite : il y avait tellement peu d'émotions dans cette voix, c'était tellement dur !

« Pierre ? »

Quand je passe devant la voiture de Max, je lui fais un petit signe de la main pour le féliciter. Je sens les larmes brouiller ma vue.

« Pierre ?! » répète mon ingénieur.

« Bravo à Max...» je réponds, en étouffant un sanglot.

Je tremble de tout mon corps et mes larmes coulent sur mes joues. Je rajoute, plus bas :

« J'ai encore tout gâché... »

PDV Pierre :

J'arrive dans le parc fermé. J'aimerais tellement pouvoir disparaître sous terre en ce moment, mais je ne peux que sortir de la voiture, et me diriger vers la pesée.

Je décide de rester casqué tout le long, pour que personne ne voit que j'ai pleuré. Après cela, je pars me changer.

Mes bras me font toujours aussi mal, mais au moins cela me fait penser à autre chose qu'au résultat. Toute la détente et le bon moment de la petite soirée d'hier semblent avoir disparu...

Les membres de l'équipe sont partis féliciter Max, je pense alors être seul avec mon entraîneur sportif, qui me demande comment ça s'est passé et essaie de me réconforter.

Soudain, je sens une présence s'approcher de nous : Christian. C'est bien l'une des dernières personnes que je voudrais voir aujourd'hui...
Il me fait une accolade semblant sympathique, et je lui lance avec un sourire que j'espère convaincant :

« Bravo pour aujourd'hui. »

Ça se voit que j'ai pleuré, mais j'arrive toujours à me cacher derrière mon sourire. De nombreuses personnes disent que je suis quelqu'un de sympathique, sociable et souriant, ça doit sûrement aider.

« Je sais qu'on est rapide, mais je suis lent, putain. J'imagine qu'il faut encore trouver le bon alliage pour moi... »

Il m'écoute attentivement, le regard se voulant sérieux. J'ajoute :

Tout n'est pas perdu...[Formule 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant