Chapitre 25 : Une victoire ... et une découverte !

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Dimanche 8 septembre 2019, Grand-Prix de Monza en Italie, 16h45 :

Radio de Charles :

« Tu l'as fait ! »

« WHOUHOU ! OUIIIIII ! OUIIIII ! OUI, OUI, OUI !! »

« Bravo Charles ... » mais je le coupe.

« OUIIIIII !!!! »

« Charles, c'est Mattia, tu es pardonné aujourd'hui. Merci pour aujourd'hui, pour Ferrari, pour les Tifosi. » s'exclame mon patron, faisant référence au carambolage de la Q3 d'hier.

« Merci ! Grazie mille a tutti ! » je réponds tellement heureux.

PDV Charles :

Je fais le tour d'honneur, les poings levés devant la foule de Tifosis en folie, tous debout en train d'agiter des drapeaux avec le logo de Ferrari.

Je n'arrive pas à y croire.

J'ai résisté à un quintuple champion du monde en la personne de Lewis.

La pression était excessivement grande pour cette course.

J'ai battu les Flèches d'Argent.

J'ai gagné la course.

Je regarde en passant les supporters, puis je regarde ma combinaison rouge, le volant que je tiens entre les mains, la voiture que je conduis.

Une Ferrari. Je fais partie de la Scuderia Ferrari.

Un rêve depuis tout petit.

Et je gagne ma deuxième course avec la Scuderia Ferrari.

On dirait une nouvelle renaissance.

Comme une première victoire.

Le goût que je garde de celle-ci est meilleure que celui de la semaine dernière.

Malheureusement ...

Je viens garer ma voiture devant le panneau numéro 1, devançant les Mercedes.

Je me mets debout sur mon bolide, et je crie ma joie. Mon équipe scande mon nom alors que je saute dans leurs bras. Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient pas remporté le Grand-Prix ici, je mets fin à cette longue attente.

Lors de mon interview directe, j'adresse un message à tous les Tifosis en italien, ce qui les ravit encore plus.

Sur le podium, entendre l'hymne monégasque suivi de celui italien n'est que pur bonheur, tout ce que j'avais imaginé. Le trophée remis, je le brandis au-dessus de tous, de la foule, de mon équipe, tout le monde doit le voir. Le champagne déversé ne peut être que savouré lorsque je le porte à mes lèvres.

Aujourd'hui, je veux laisser place à de la joie pour illuminer un peu ces jours sombres. Je veux au moins profiter de cette victoire, ne sachant pas si je pourrais renouveler l'expérience incessamment sous peu.

La presse est en folie, surtout celles italiennes et francophones qui m'assaillent de tous les côtés. Il faut en plus que j'enregistre une vidéo pour les réseaux sociaux de Ferrari, puis célébrer un peu avec eux ... bref, j'ai du boulot.

De loin, j'aperçois les autres : Daniel, trop heureux pour sa quatrième place plus la cinquième de Nico apportées à Renault, va sûrement lui aussi fêter ça avec l'écurie française.

Tout n'est pas perdu...[Formule 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant