Chapitre 33 : Un aveu explosif

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Nb : Vidéo jusqu'à 3 minutes 55 principalement.

Dimanche 13 octobre 2019, Après la course :

PDV Max :

Putain de bordel de merde.

Encore une fois, je me tamponne le Leclerc ! Mais merde, qu'il apprenne à conduire ! J'en ai marre d'être le dindon de la farce ! J'ai dû abandonner et je perds des points précieux ! C'est pas comme si je me battais pour la troisième place pourtant !

Putain de merde.

Depuis le quinzième tour de course, je suis resté enfermé dans le motorhome de l'équipe, toujours en combinaison, les poings serrés et ruminant sans arrêt ce mauvais résultat !

Je lève les yeux vers la télé allumée qui me montre les interviews d'après-course. Mais je m'énerve encore plus, parce qu'évidemment, devinez sur qui ça tombe ?!

(Nb : on va dire qu'il parle en anglais.)

Mais C'EST DE SA FAUTE !, je crois que je le hurle devant l'écran. Tant mieux qu'ils aient perdu, ces connards ! Je ne tiens plus.

Je sors du motorhome et je me retrouve pratiquement nez à nez avec ce con que j'allais chercher.

« Décidément, tu ne sais pas conduire une putain de Formule 1 ! Retourne dans un kart ! »

« T'es pas bien ou quoi ?! Qu'est-ce que tu veux que je fasse de plus ?! Je ne peux pas remonter le temps ! Alors EXCUSE-MOI, si c'est ce que tu attends ! » me rétorque-t-il nerveux.

« Arrête de te prendre pour un mec supérieur aux autres et assume ! Tu es d'une arrogance incroyable ! »

Mais soudain, Charles m'attrape par le col de ma combinaison d'une poigne serrée et me rapproche de lui. Ces yeux sont en feu et j'avoue que je ne l'ai jamais vu aussi énervé.

« Ne dis plus jamais ça ! Je ne suis PAS arrogant ! J'ASSUME MES ERREURS ! Tu crois réellement que te rentrer dedans m'a fait plaisir ?! J'ai sous-viré, on a tapé, voilà ! Je n'ai pas encore regardé les images, mais je n'ai pas besoin de toi pour me rappeler que mon résultat n'est pas terrible. Parce que perdre 4 places à l'arrivée par rapport au départ n'était pas mon objectif. En plus, il me semble que ma double-pénalité m'a coûté cher. Le seul arrogant ici, c'est TOI par ta réaction ! Je devrais te retourner les critiques ! Alors laisse-moi tranquille et arrête d'entretenir cette stupidité ! »

Je me dégage de ses mains puis me recule et on se toise d'un air mauvais. L'attachée de presse de Charles l'entraîne alors pour partir, et ce dernier n'hésite pas à bien me bousculer en passant.

Quel connard ! alors que je rentre dans ma pièce personnelle pour me changer. Je ne sais même pas pourquoi je suis resté aussi longtemps ici, après tout je n'avais plus rien à faire, j'aurais pu rentrer à l'hôtel.

Alors que je fais mon sac, j'entends la porte s'ouvrir puis rapidement se fermer. La tête baissée vers mon sac, j'entre perçois les chaussures de mon père. Je reprends mon souffle parce que je n'ai vraiment pas envie de lui parler. Mais je m'y vois obligé.

« Leclerc a ruiné toutes tes chances ! Ce gamin qui arrive au sommet grâce à ses pleurnicheries pour les proches qu'il a perdu ... pathétique ! »

Tout n'est pas perdu...[Formule 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant