Tout n'est pas perdu...[Formule 1]

Chapitre 6 : Secrets bien gardés

📷 Plage Pierre Blave, Saint-Raphaël 👆
~~~

Lundi 1er juillet 2019, sortie de l'autoroute :

PDV Charles :

Je sors enfin de l'autoroute, à l'entrée lointaine de Fréjus et Saint-Raphaël. Ça a plutôt bien roulé, je vais arriver dans les temps.

Le réveil a été dur ce matin, mais je savais que c'était important. En plus, si je ne respecte pas moi-même les horaires que je donne aux autres, je ferai un bel abruti !

Max est arrivé pile poil au moment où je me suis garé devant chez lui. Un peu mal réveillé, je dois avouer que ça n'a pas toujours été très facile de lui adresser la parole sans l'agacer.

Pour la peine, je m'étais mis sur mon 31 et j'ai acheté des mini-viennoiseries. Après avoir cru que c'était pour l'amadouer, il a finalement accepté en insistant gentiment pour partager avec moi, et je n'ai pas dit non.

Je n'en ai pas appris davantage, je lui ai simplement informé où était Pierre pour qu'il ne s'inquiète pas. C'est bizarre d'être au même endroit au même moment tous les deux, surtout quand vous vous êtes touchés la veille et que vous étiez en désaccord !

En fin de compte, peut-être que je juge un peu mal Max sur certains aspects sociaux ...

Après l'avoir rapidement déposé, je suis passé brièvement dans Nice pour atteindre la route, et mon cœur, comme toujours, s'est serré lorsque je suis passé par cette rue nommée en l'honneur de mon parrain sportif...

(Nb : je voulais faire un petit hommage à Jules Bianchi, RIP #JB17 🌟💖🇫🇷)

Le reste de mon voyage s'est passé silencieusement, avec en fond de la musique qui passe à la radio française.

J'ai donc enfin atteint la plus grande commune de France, et je me dirige maintenant dans le quartier que je connais bien. Il faut passer le centre ville, puis aller sur le bord de mer ... et ça y est, j'y suis !!

Je gare ma voiture et je sors sur le trottoir : le mistral souffle aujourd'hui, et il fait assez frais pour un 1er juillet ! Heureusement que j'ai pensé à prendre un pull avec moi !

Je monte les escaliers jusqu'au 5ème étage, et j'appuie sur la sonnette. La porte s'ouvre sur Anthoine qui me fait un grand sourire, en me demandant ironiquement :

« Tiens, tiens, y en a pas un qui a voulu montrer ses grands talents de sportif ? »

« Bien sûr ! J'ai même fait Monaco-Saint-Raph en courant à pied, pendant qu'on y est ! » et on se fait une accolade.

« Entre, ne reste pas sur le palier ! » commence-t-il, avant de rajouter : « Peut-être que tu ne l'as pas fait, mais il y en a un qui s'y entraîne pour, on dirait ! »