Tinoriel est la nièce du sire de Viveflamme, seigneur du petit village sur une colline. Mais ce village est envahit par des loups à chaque nouvelle lune. Un de ces soirs, Tinoriel trouve une mystérieuse pierre au fond de la rivière, que les loups ch...
Tinwë ne partit que le lendemain matin car elle avait envie de profiter de l'amitié des nains. Avant qu'elle parte, ils lui avaient conseillé de suivre le Galwing pour ne pas tomber sur de terrifiants monstres qui pullulaient dans les montagnes. Le Galwing avait la propriété d'éloigner les ennemis car ceux-ci n'osaient pas s'approcher d'une rivière elfique qui avait, de plus, paraît-il, transporter la Pierre Elfique, très redoutée et à la fois tant convoité, jusqu'au Neluin, là où Tinwë l'avait trouver.
Au fur et à mesure que celle-ci avançait vers la forêt, la rivière s'embellissait et s'emplissait de merveilleuse fleurs flottantes dans l'eau. Elles venaient, très certainement, des arbres ou alors c'était les elfes qui les jetaient dans l'eau. De splendides roseaux poussaient régulièrement au bord du cours d'eau enchanté. Et de temps en temps des tapis de fleurs blanches et dorés s'épanouissaient çà et là. L'eau de la rivière était limpide et on pouvait en voir le fond, tapis de beaux galets pour la plupart gris clair. Tinwë fut émerveillée par la clarté de ce ruisseau et s'y arrêta plusieurs fois dans la journée pour se reposer et baigner ses pieds fatigués.
Le chemin descendait de plus et la rivière coulait de plus en plus vite, ce qui faisait que Tinwë s'y reposait de moins en moins. Un soir, elle vit enfin la forêt, elle ne pensa plus à regarder la où elle marchait, elle n'était pas sur son cheval car il était fatigué. Les nains lui avait avertis pourtant qu'il y avait de nombreuses fosses où parfois on pouvait ne jamais en ressortir. Malheureusement, Tinwë avait totalement oublié et avait le regard fixé sur la forêt qui s'étendait en contrebas. Elle voulait y arriver avant la nuit tombante. Mais soudain, son pied glissa et elle tomba. Armor hennit de surprise et d'impuissance car il vit sa maîtresse en fond de la fosse, où elle avait sombré, en proie à une gigantesque araignée qui venait de jaillir d'un contre-fond.
Tinwë hurla de terreur quand elle l'a vit, elle ne s'assomma pas car elle atterrit sur une chose qui lui avait amorti sa chute. Cela se révéla être un amas d'os et de chair en décomposition qui dégageaient une horrible puanteur. Elle s'extirpa vite fait de cet immondice malgré l'araignée qui l'a suivait de ses gros yeux globuleux jaunâtre. Le monstre paraissait attendre. Au moment où Tinwë dirigea sa main vers son épée, la grosse bête bondit sur elle. La jeune fille fut écrasée sous le poids de l'araignée, son bras était bloqué, elle ne pouvait pas atteindre son arme. Elle était prise au piège! Il n'y avait rien à faire, elle ne pouvait pas se débattre. Lentement, la tête du monstre se rapprochait de son cou. L'araignée y planta ses crocs et y injecta son venin. Tinwë tomba dans l'inconscience.
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C'est à ce moment qu'un faucon passa en survolant la fosse. Ce faucon n'était pas ordinaire, il appartenait à une race très ancienne de rapaces géants qui avaient la faculté de parler. Ils vivaient sur la plus haut pic des Hautes Montagnes. L'oiseau fonça sur la bête, en la voyant, lui creva les yeux de son bec pointu et l'envoya valdinguer plus loin. L'araignée n'avait jamais connue pareille douleur. Rageuse, elle essaya d'atteindre son agresseur de ses longues pattes crochues, en vain. Le rapace était plus agile et plus rapide. L'arachnide finit par être épuisée et le faucon en profita pour lui transpercer son abdomen. L'araignée n'était plus qu'un tas puant écraser par terre. Il l'avait vaincu, alors il se posa près de Tinwë endormie. Il la hissa sur son dos et s'envola.
