Garage

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J'ai vraiment été débile avec elle. Pourquoi je lui ai proposé de la raccompagner. Maintenant, elle doit me prendre pour un con d'être parti sans aucune explication. Il a fallu que Mess me téléphone, putain ! Il ne pouvait pas le faire à un autre moment.

Quand je reçois un coup de fil de sa part ce n'est jamais bon pour moi, alors il valait mieux que je rapplique en quatrième vitesse. « Au moins, elle ne viendra pas m'emmerder par la suite » pensais-je.

Je continue à rouler jusqu'au parking du club. Je gare ma Harley à côté de celle de mes frères. Mon regard s'accrocha directement à celui de Mess, mon frère de sang. C'est grâce à lui que j'ai pu intégrer le club en tant que prospect bien que maintenant, j'ai mon cuir. La classe non ! Perdu dans mes souvenirs, je ne remarqua pas le blond s'approcher de moi.

-Qu'est-ce que tu as foutu hier ! cria-t-il. Tu nas répondu à personne. J'espère pour toi que tu nas pas plus foutu la merde ! Sinon tu risques de passer un sale quart- d'heure.

-J'aime la confiance que tu me porte fréro. Ça fait toujours plaisir. Dis-je en levant les yeux au ciel tout en me dirigeant dans les quartiers du club sans plus prêté attention au grand blond qui fulminait davantage.

J'adore le mettre dans cet état ! Cela me faisait toujours rigoler. A peine avais-je mis un pied à l'intérieur que j'entendis notre VP, Drak nous appeler pour la messe. J'espère que les nouvelles sont bonnes. Je suivie mes frères dans une petite pièce isoler. Quand tout le monde fut installé, Drak se mis à parler.

-Comme vous le savez tous, en ce moment c'est plutôt tendu avec les Theresonbad.. Ces rigolo croient que la ville leur appartient et qu'ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent. Autrefois, on ne disait rien car ils étaient inoffensifs et respectaient nos règles mais ici, ils ont cherché les emmerdes en s'attaquant à deux de nos prospects qui montaient la garde devant la réserve d'arme. Nous ne pouvons pas laisser se crime impuni donc nous allons leur montrer de quoi nous sommes capables. Au retour de Boric et du reste du club, nous lancerons l'offensive pour les éradiquer de notre territoire. Vous savez ce que vous avez à faire. Surtout rester vigilant on ne sait jamais ce que ces crapules pourraient encore tenter.

Le reste du discours se fit sur une note plus joviale, puis Drak abattit sur la table le petit marteau qu'il tenait ce qui mis fin à la messe et tous mes frères quittèrent la pièce pour vaquer à leurs occupations.

-Win, tu restes ! s'exclama Drak.

Ça va être ma fête ! Vu sa bonne humeur, je vais en baver.

-Ok dis-je.

-Je dois allez au garage. Tu m'accompagne et après on règle le problème d'hier.

Je le suivi jusqu'au garage qui n'était pas si loin du port. À Moto, la distance se faisait moins longue car nous empruntions des petits raccourcis dans la ville.

Drak y entra et je suivi ses pats. Je marrêta net en voyant qui se trouvait près du contoire. « Nan, j'y crois pas ! Pas elle ! Qu'est-ce qu'elle fou ici ? » Je remarqua qu'elle commençais à s'impatienter.

Lewis, le patron du garage arriva quelque minute après. Soulagé, elle prit le colis et sortie. J'essaya de lui parler mais elle me claqua la porte au nez. « Super »

A peine MK sortie, Drak et Lewis commencèrent à rire.

-Ben dit donc Win, tas perdu ton charme avec les femmes. M'asticota Lewis.

Je répondis en levant mon doigt.

-Tu la rencontré où la minette ? demanda Drak. Elle est vraiment pas mal.

-Je te déconseille de la touché Drak. C'est la protégée de Ana. Rétorqua aussi tôt le patron du garage.

-Sérieux !

-Ouais, quand elle est rentrée et quelle a demandé le coli d'Ana. Je me suis méfié et je l'ai appelé. Je n'ai même pas eu le temps de parler quelle m'a coupé et m'a dit que si moi ou l'un d'entre nous la touchait. Nous pouvons dire au revoir à nos couilles.

-Le pire, c'est que ma mère serait vraiment capable de nous éclater. Expliqua Drak. C'est un vrai dragon !

« Sans m'en rendre compte, je souris. Si MK était intouchable. Moi, ça marrangeais. Personne ne pourra la draguer » Pensais-je. « Mais attends qu'est-ce que je raconte moi ? je la connais même pas ! »

-Mais sinon, vous êtes venu faire quoi ? demanda Lewis

Le visage de mon VP redevenu instantanément sérieux.

-Tu n'es pas sans savoir que deux de nos prospects se sont fait tabassés par les theresonbad. J'aimerais que tu dises aux autres commerçants de faire attention. Toi comme moi savons très bien que certains d'entre eux travail avec nos ennemis. Dis-leur de bien se tenir sinon, les Devils Drakness leurs règleront leur compte à eux aussi.

Lewis hocha la tête et je suivies Drak jusquà larrière du garage. Là où se trouvait un petit ring de boxe fait par mes soins lorsque j'avais envie de me défouler. Nous montâmes sur le ring, les points en avant et c'est parti ...

Mon adversaire me donna un crochet que j'eus du mal à esquivé sous le moment de la surprise. Je lui renvoya un coup de poing mais avant qui ne le percute, je me retrouva à terre. Ce connard m'avait fait une putain de balayette ! Entre les coups de pieds et les coups de poings échangés, je réussi à me remettre debout et nous continuâmes à nous battre pendant un petit moment. Même si j'étais plus lent que Drak mes coups de poing étaient bien plus puissants que les siens. J'avais une infime chance de gagner mais bon ça relevait du rêve car ce n'est pas pour rien que Drak était devenu le Vice-président du club. Il s'y connaissait en baston. Il me mit un uppercut qui me déglingua la mâchoire et m'envoya choir au sol. K.O par un uppercut, l'humiliation. On n'aurait pas dit, mais mon vice-président en avait de la ressource.

Drak me laissa là. J'entendis juste le son de sa voix avant qu'il ne sorte du garage. Il me cria un « t'as 5 minutes pour récupérer après, je veux te revoir au club » et il sorti sans demander son reste.

Après le K.O que mavais mis Drak, je suis rentré au club. Les gars se sont bien foutus de ma gueule. En même temps, j'avais une de ses têtes. Un oeil au beurre-noir, ma mâchoire qui avait doublé de volume. Tel un gamin, je me réfugia dans ma chambre pour camoufler ma honte et je n'en sorti plus de la soirée.

Allongé sur mon lit, les images d'un corps se trémoussant maladroitement dans le port me reviennent en tête. Le sourire aux lèvres, je mendormi en repensant à ce fameux soir.

« Quelle femme ! »

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