chapitre 15: le retour

64 3 0
                                    

…MK…

J’ai très mal dormi cette nuit. Je pensais que Win allait rentrer chez nous, enfin chez lui, mais il m’a juste déposé. J’avoue que je ne voulais pas dormir dans ma chambre. J’ai besoin d’un semblant de présence alors je suis partie dans sa chambre, dans son lit. Encoure de route, je me suis ravisé. Après tout, cela ne se faisait pas. Qu’est-ce que je représentais pour lui ? Notre relation était -elle toujours celle de deux colocataires, amies ? C’est la tête remplie de ce genre de question que je m’allongeai dans mon lit. Je ne faisais que me tourner et me retourner en cherchant quelle position était la plus confortable pour attraper le sommeil.

Le lendemain matin fut catastrophique, mes cheveux ébouriffés, et habillé d’un vieux pyjama froisser. Je me dirigeais vers la porte les yeux encore fatigués. 10 minutes, cela faisait 10 minutes que Paul faisait un raffut pas possible dehors en criant mon prénom. Je n’avais plus de patience alors avec toute ma bonne volonté et mon savoir vivre, j’ouvris la porte déterminer à lui en faire voir de toute les couleurs.

-          Paul !

-          S'il te plaît MK ! Écoute-moi. Je suis désolé de t'avoir fait souffrir. Je sais que tu ne m'aimes plus comme avant, mais ta mère a besoin de toi. Tu ne réponds plus à ton portable.

Quand il prononca ses mots mon humeur changa automatiquement. Bien que je ne m’entendais plus vraiment avec mes parents. Je m’inquiétais de leur santé.

-          Qu’est-ce qu'elle a ma maman ?

-          Elle a des problèmes, je ne sais pas exactement quoi, mais elle m'a supplié de te faire revenir.

Me passant une main sur le visage. « Ça, c’était maman tout craché. À croire que je suis sa belle-fille et non sa fille. Elle préfère parler à Paul que de savoir les états d’âmes de sa fille. » Peut-être que j’étais jalouse de l’attention que ma propre mère portait a Paul, celle que moi je n’ai jamais eu droit. « MK, c’est mal placé ce que tu ressens là » J’essaya tant bien que mal de faire partir ces pensées infortune.

-          Je vais l’appeler. Merci de m’avoir prévenu.

- De rien alors je…

Refermant la porte sur ca dernière phrase, je téléphona à ma mère sauf que je n’obtint aucune réponse ce qui était assez préoccupant face à cette situation. Je ne pouvais pas ne pas m’inquiéter. Si elle n’allait pas bien, je me devais de la soutenir. J’ouvris la porte brusquement.

-          Je vais la voir. Si j'y vais, ce n'était pas pour toi, mais pour elle.

–          Si tu le dis. Nous partons dans deux heures prépare toi !

–          Quoi déjà ?

–          Tu ne vas tout de même pas faire attendre ta maman ?

–          Je fais mes affaires et je dois prévenir des amis.

–          Ok, je t'amène.

En deux trois mouvements, toutes mes affaires s’étaient retrouvé dans mon sac de voyage et Paul m’avait déposé à quelques rues du club, car je cite «  il ne voulait pas qu’on l’aperçoive avec ses sauvages. »

Je me dirigea donc vers le club en traînant des pieds. Je ne voulais pas partir. J'étais bien ici. J'aimais ces gens, tranquille sans prise de tête. Enfin de ce que j’ai pu apercevoir. Je n’avais pas envie de rentrer chez moi, car je savais comment cela allait se passer. Les jugements, les critiques allait pleuvoir et mon moral allait s’assombrir. C’était différent ici, et j'admirais le fait qu'ils se laissent vivre sans trop se poser de question.

Devil's Darkness Où les histoires vivent. Découvrez maintenant