Chapitre 12 : Où est Jericho ?

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Jeffrey : On vous retire l'affaire. Le FBI prend la relève.

Hank & (T/p) : Quoi ?

(T/p) : Pourquoi ? On y est presque !

Hank : Mais on tient une piste ! Il ... Il nous faut du temps, c'est tout. On peut sûrement- ...

Jeffrey : Hank, (T/p), vous ne saisissez pas. On ne parle pas d'une simple enquête, là, c'est une putain de guerre civile ! Ça ne nous concerne plus. C'est un problème de sécurité nationale.

Hank : Mais putain ! Tu peux pas tout arrêter maintenant. Alors qu'on touche presque au but !

Jeffrey : Tu dis sans arrêt que tu ne peux pas saquer les androïdes ! Il faudrait savoir, Hank, bon sang ! Je pensais que tu serais content de l'apprendre !

Hank : On peut la résoudre, cette affaire. Je sais qu'on en est capables. Nom d'un chien, Jeffrey, tu ne peux pas nous soutenir, juste une fois ?

Jeffrey : Je ne peux rien faire du tout. Vous retournez aux homicides et l'androïde repart chez CyberLife.

Il regarde Connor avant de reporter son attention sur nous.

Jeffrey : Désolé, mais c'est fini.

Hank quitte la salle. Je le suis du regard avant de me retourner vers Jeffrey.

(T/p) : Merci, Jeffrey, t'as vraiment géré cette fois.

Je souris ironiquement avant de quitter la salle, énervée. Je vais vers nos bureaux et je m'adosse au mur de verre, derrière Hank. Quelques secondes plus tard, Connor arrive et s'assoit sur le bureau de Hank.

Connor : On ne peut pas abandonner comme ça. Je sais qu'on aurait pu résoudre cette affaire !

Hank : Alors tu vas retourner chez CyberLife ?

Connor : Je n'ai pas le choix ... On va me désactiver et analyser les raisons de mon échec ...

J'hésite à lui demander si ça l'attriste, mais il va me répondre qu'il ne peut pas ressentir d'émotions parce que c'est un androïde. Mais il a dit ça avec une voix si triste ...

Hank : Et si on se battait dans le mauvais camp ? Si on luttait contre des gens qui veulent toujours être libres ? 

(T/p) : C'est ce que j'ai toujours pensé, Hank. Je n'ai jamais voulu lutter contre des androïdes qui veulent juste être considérés comme des êtres vivants, pas comme des esclaves.

Hank : Et toi Connor, t'en pense quoi ?

Connor : Quand les déviants se soulèveront, ils sèmeront le chaos. On aurait pu s'interposer. Mais là, c'est trop tard ...

Hank : Quand tu as refusé de tuer cet androïde chez Kamski ... Tu t'es mis à sa place. Tu as fait preuve d'empathie, Connor. L'empathie est une émotion humaine.

Connor : Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Je sais que ça n'a pas toujours été facile ... Mais il faut que je vous dise que j'ai apprécié travailler avec vous ...

Wow. Connor qui parle comme ça, je n'aurais jamais imaginé ça ...

Connor : Et je ne dis pas ça à cause de mon programme de relations sociales. Je le pense vraiment. Du moins, j'en ai l'impression ...

Un petit blanc s'installe.

Hank : Tiens tiens, voilà Perkins, ce sale fils de pute ... Ils ne perdent pas de temps, au FBI ...

Connor : On ne peut pas renoncer ...

(T/p) : Ça, c'est certain.

Connor : Je sais que la réponse se trouve dans les preuves rassemblées. Si Perkins les récupère, c'est terminé.

Coéquipiers // Connor X Reader \\ Detroit : Become HumanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant