Chapitre XI

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Touya continua le baisé doucement, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi proche de sa bien aimée. Il l'a pris délicatement dans ses bras comme si elle avait été en porcelaine. Ils se séparèrent et elle déposa sa tête contre son torse.

Dans la maison familiale des Todoroki, les deux soldats Izuku et Denki, parlait en allemand à table afin que Shoto et Rei ne les comprennent pas.

_Au fait Katsuki tu vois toujours cette femme ? Demanda le blond curieux

_Ça ne te regarde pas, rétorqua le concerné, et qu'est-ce que sa peut te foutre?

_Allez tu peux bien nous le dire, fit le vert, entre amis on se prête.

Katsuki leur lança un regard noir, il arrivait à la limite de son contrôle. Denki le remarqua tentant d'arrêter Izuku qui riait aux éclats, si il continuait bomberkill allait le tué.

_Izuku arrête sa se fait pas de parler de cette femme comme si c'était un bout de viande, essaya son collègue pour éviter un massacre.

_Quoi? Me dit pas que t'as pas envie de la...

Il se fit coupé par le coup de poing de Katsuki, qui le fit tomber à terre la lèvre en sang. Shoto se leva retenant le blond de tué celui qui l'avait énervé, le soldat se calma avant de répondre en français au vert.

_Écoute moi bien espèces d'enfoiré, fit-il en serrant les dents, la prochaine fois que tu feras quelques choses de travers, je te ferai sauté par une mine!!

Il se tourna vers Rei, s'inclinant.

_Navré d'avoir fait usage de la violence devant vous madame, s'excusa t-il.

_Je...ce n'est rien, fit-elle encore sous le choc.

Katsuki se rassit terminant son repas, en silence. Izuku était allé nettoyer sa lèvre aidé par Denki. Le bicolore regardait encore le blond surpris, il ne l'avais jamais vu perdre son sang froid de cette façon. Il le regarda, lui disant silencieusement qu'il lui expliquerai tout plus tard. Lorsqu'il eut fini de manger Katsuki débarrassa ses couverts et sorti fumé une cigarette, faisant retomber un peu plus la tension, profitant du calme et de l'obscurité que procurait la nuit. Le bicolore sorti à son tour.

_Qu'est ce qu'il t'a dit pour te mettre dans un état pareil? Demanda ce dernier.

_Il m'a demandé de partager "la femme" que je vois, fit le soldat.

Il le regarda dans les yeux.

_Et je n'aime pas qu'on parle des femmes comme ça, continua t-il, elles ne sont pas là pour s'occuper de la maison et des enfants, elles sont humaines comme nous.

_Peut être qu'un jour, dit doucement le français, le monde ouvrira les yeux et verra qu'on est tous humain, qu'il n'y a pas de norme.

_J'espère que tu as raison, répondit le blond.

Il cracha la fumé de cigarettes, la terminant.

_Tu devrait rentrer tu risques d'attraper froid, fit le bicolore avant de disparaître à l'intérieur.

Il attendit quelques minutes avant de rentrer à son tour, il monta à l'étage dans la chambre qu'occupait les soldats. Il regarda froidement Denki et Izuku avant de se changer et de s'allonger dans le lit, il ferma les yeux tout en écoutant les chuchotements de ses camarades.

_C'est bon il dort,fit le vert.

_Tu voulais me dire quoi? Demanda le deuxième blond.

_Il est pas nette, dit celui qui s'était fait frappé, c'est assez rare qu'il dorme ici.

_Et alors ? Fit l'aîné, il voit peut être cette femme.

_À mon avis, repris le plus jeune, il renseigne les résistants sur nos plans.

_Katsuki ne ferai jamais ça il est trop voué à la patrie, le défendait Denki.

_Tu me fera pas changé d'avis, dit Izuku, il cache quelques choses de louches.

_Tais-toi tu vas le réveillé, le réprimande le blond, tu veux t'en reprendre une ?

Le silence se fit dans la chambre, la conversation des deux hommes étant terminé. Le blond qui avait tout entendu réfléchi rapidement, il devait se méfier de Izuku, le vert avait la fâcheuse habitude de mettre son nez dans les affaires des autres et à fouiller là où il ne fallait pas. Il arriva à la conclusion qu'il devait être encore plus prudent si il voulait protéger les résistants.

Himiko se serra un peu plus contre Touya, sa présence la faisant se sentir en sécurité.

_Tu veux bien rester dormir avec moi ? Demanda ce dernier.

Elle hocha doucement la tête pour approuver, avant de lui faire un chaste baisé. Le brun se dirigea vers l'armoire avant de lui tendre une de ses chemises. La blonde l'attrapa, avant de se mettre dos à lui et d'enlever sa robe pour mettre la chemise, qui lui arrivait mi-cuisse. Elle défit ses chignons ses cheveux blonds tombant sur ses épaules. Dabi la regarda, magnifique, c'était le mot qui la décrivait. Il s'allongea dans le lit, l'entraînant avec lui. La blonde se blotti contre lui, elle le regarda les joues légèrement rose. Il lui caressait la joue doucement déposant un baisé sur le haut de son crâne.

_Tu es magnifique ma petite louve, fit le brun.

_Toi aussi tu es beau mon loup.

Elle l'embrassa avant de se blottir contre son torse, fermant doucement les yeux, rapidement suivi du balafré.

Elle fut réveillé par les rayons du soleil, se faufilant par les interstices des volets, venant chatouiller son visage. Himiko ouvrit les yeux, regardant Touya qui dormait à ses côtés. Le clocher sonna, elle l'écouta avant de réaliser qu'il était déjà 8h00. Elle se mit à califourchon sur Dabi pour se lever mais il la retint par les hanches.

_Quel doux réveil, fit le brun un sourire en coin.

_Désolé de t'avoir réveillé, dit la blonde, mais il est déjà 8h00 et je dois aller à l'épicerie si ont veut avoir quelques choses à manger.

_Vu la tête que tu fais je présume que c'est toujours cet imbécile de Neito qui tient l'épicerie, supposa Dabi.

_Tu suppose bien, fit-elle avant de l'embrasser, je dois me dépêcher, rendors toi je reviens vite.

Il la laissa se levé, elle retira la chemise qu'il lui avait prêté et alla mettre un chemisier ainsi qu'une jupe et sorti, se dirigeant vers l'épicerie. Elle entra saluant à peine le blond.

_Il me faudrait une livre de sucre, du beurre et un de ces lapins, lui demanda t-elle.

Il prépara ce qu'elle lui avait demandé.

_Il paraît que Kayama et sa fille, deux juives, ont disparus juste avant que les allemands ne viennent les chercher, fit Neito, tu sais quelques choses ?

_Non, lui répondit-elle, mais ce dont je suis sûre c'est que c'est toi qui les a dénoncés.

Elle lui tendit un ticket de rationnement qu'il prit avant de sortir avec ses provisions rentrant chez elle. Arrivé elle rangea le beurre et le sucre laissant le lapin dans le panier, elle s'en occuperai plus tard. Elle monta à l'étage, retrouvant dans sa chambre le brun, les yeux fermés. Elle lui caressa doucement la joue.

•••

Bonjour, bonsoir ou bonne nuit.

Je me demandais si vous vouliez un lemon dabi x toga?
Sur ce je vous dis à bientôt.

Ensemble On Va SurvivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant