Chapitre XIII

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1944

Le début de cette année avait été difficile, les allemands sentaient peu à peu que le contrôle leur échappait, ils faisaient alors fusillés des personnes soupçonné d'être dans la résistance. Ces actes mettait encore plus en colère notre groupe de jeunes résistants.

Nous arrivions au mois de juin, nos protagonistes vivaient une période de bombardement incessant. Du côté de la résistance quelques choses se préparait, personne ne savait quoi ni quand ça allait se passer, mais ce qui était sûr c'est que les nazis n'allait pas apprécié.

Shoto marchait dans le village, puis décida d'entrée dans le bar, demandant un verre de vin rouge à la femme qui tenait le bar.

_Ça faisait un bout de temps que tu n'étais pas venu, fit elle.

_Désolé Kyoka, lui répondit le bicolore, j'ai été très occupé.

Il regarda la violette et elle hocha la tête. La porte s'ouvrit et toute les discussions se turent. L'homme s'approcha du bar.

_Alors Neito, fit Kyoka, tu as vu on dirait bien que le temps est en train de changer.

_Ça va Kyoka, répondit le blond, serre moi un verre de blanc.

Elle prit un verre, le remplissant de vin, et lui tendit. Shoto entre temps avait allumé une cigarette, prenant de temps à autre une gorgée du liquide rouge. Au bout de plusieurs minutes il remarqua que l'épicier le fixait.

_Quoi?! Lui demanda le bicolore agacé.

_Je me demandais juste si tu avais réussi, fis Neito.

_Réussi quoi? Dit Shoto.

_Si tu avais réussi à coucher avec Himiko, répondit le blond, t'es un des seuls à pouvoir l'approcher.

Le bicolore le fusilla du regard, serrant les poings. Tandis que l'épicier finissait son verre. Lorsqu'il eut fini, Shoto l'attrapa par le col et le jeta littéralement en dehors du bar. Il tomba lourdement contre le sol regardant le bicolore plus énervé que jamais.

_T'es tomber tout seul, t'as compris ? Fit-il

Neito hocha la tête avant de se relever et de partir le plus vite possible. Shoto retourna à l'intérieur, s'excusant auprès de le violette pour avoir fait ça dans son établissement.

_T'en fais pas, le coupa Kyoka, il l'a bien mérité.

Shoto hocha la tête avant de finir son verre et de payer la gérante du bar. Il sortit, se dirigeant vers la maison de Himiko. Il frappa et la blonde lui ouvrit.

_Ah c'est toi, fit-elle, je vais chercher ton frère.

Shoto hocha entrant dans la cuisine, le brun descendit les escaliers et salua son petit frère.

_Comment va maman ? Demanda Dabi.

_Elle trouve le temps long, répondit le bicolore, mais ça va.

Touya hocha tristement la tête, cela faisait cinq ans qu'il ne l'avais pas vu. Lui aussi trouvait le temps long, il rêvait du jour où il pourrait de nouveau la serré dans ses bras, et de voir son magnifique sourire qui le réconfortait étant enfant. Himiko posa une main sur l'épaule du brun, il la regarda avec un sourire triste.

_Tu reste manger ? Proposa le balafré à Shoto.

_Non, je dois aller voir Keigo, fit le bicolore, il m'a dit que c'était important.

Dabi hocha la tête, le plus jeune salua la blonde et le brun avant de sortir, se dirigeant vers l'église. Il monta les marches menant au clocher. Arrivé devant la porte en bois il toqua deux coups court et un coup long. Le blond ouvrit la porte, faisant entrer Shoto.

_De quoi voulais-tu me parler ? Demanda le bicolore.

_C'est en rapport avec Katsuki, fit le faucon.

Le plus jeune perdu son air joyeux devant le ton grave qu'avait employés son aîné.

_Il est en danger, continua le blond, j'ai surpris une conversation entre deux boches, Shoto ils ont des doutes sur Katsuki. Ils pensent sérieusement qu'il renseigne le réseau de résistance.

_Ces deux nazis ressemble à quoi ? Questionna le bicolore contrôlant du mieux qu'il peut sa colère naissante.

_Un avait des cheveux blonds avec une mèche noir et l'autre avait des cheveux verts, répondit Keigo, c'est le vert qui a le plus de doutes.

_Merde, fit le bicolore, c'est les deux autres allemands qui sont chez moi avec Katsuki.

Le blond écarquilla les yeux, laissant un silence pesant s'installer. Ce ne fût qu'au bout de très longues minutes qu'il fut rompu.

_Écoute je sais que tu es énormément attaché à lui, dit le faucon, il faut qu'il soit encore plus discret.

Le plus jeune hocha la tête, se dirigeant vers la sortie.

_Eh Shoto? L'interpella Keigo, je le protégerai de la même manière que toi, ton frère ou Himiko, c'est l'un des nôtres.

Le bicolore fit un mince sourire, et sorti de l'église. Il rentra chez lui, saluant sa mère.

_Ça va ? Demanda Rei.

_Oui ne t'inquiètes pas, répondit son plus jeune fils, je... Je vais aller prendre l'air.

La mère de famille regarda son fils sortir dehors, lorsqu'il agissait ainsi c'est qu'il était préoccupé. Elle s'inquiétait pour lui, il n'avait pas eût une enfance facile à cause de cette brûlures et de la mort de son père. Elle soupira, Rei espérait qu'il serait bientôt libéré, et que ce cauchemar prendrai fin.

Himiko et Touya préparai leur repas, la veille la blonde l'avait réconforté après le départ de son frère, sa mère lui manquait. Ils parlaient, lorsqu'ils virent la porte s'ouvrir violemment, c'était Keigo qui était entré sans prendre la peine de frappé. Le brun et sa fiancée le regardaient étonné.

_Ils... Ont, fit le blond le souffle court dû à une course effrénée.

_Calme toi, respire, lui dit Himiko.

Le faucon prit un grande inspiration.

_Ils ont débarqué, repris Keigo.

_Quoi? Firent le brun et la blonde d'une même voix.

_Là en Normandie, continua le blond, les anglais et les américains, sa tire de tout les côtés !

Himiko sauta au cou de Touya.

_On va enfin être libre, fit-elle.

Dabi la serra dans ses bras, et déposa ses lèvres sur les siennes. Ils ne se séparèrent qu'en entendant la toux gêné de Keigo.

_Aller viens boire un coup, lui dit le brun, on sera bientôt libéré, faut fêter ça.

Un vent de liberté soufflait sur eux. En effet l'opération Overlord avait été une réussite. La supériorité aérienne des alliés était totale. Nos résistants pensaient qu'ils seraient libres dans une semaine tout au plus. La fin de la guerre allait cependant se faire attendre, les alliés progressait lentement, les allemands résistaient, alors ils attendirent, encore et encore. Cette leçon de patience fini par payer, car à mesure que l'été avançait, les nazis reculait : Cherbourg libéré fin juin, Caen mi-juillet, en août la Bretagne était libéré et le 25 août se fût au tour de Paris.

•••

"les sanglots longs des violons de l'automne blesse mon cœur d'une langueur monotone"

Ensemble On Va SurvivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant