Chapitre IV

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Les écritures en italique signifie qu'ils parlent en allemand

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Shoto se réveilla, Katsuki, toujours blotti contre lui, dormait paisiblement. Le bicolore le réveilla doucement en déposant des baisers dans son cou.

Ils s'habillèrent et retournèrent chez les Todoroki.

Arrivé à la ferme, Shoto aida sa mère et Katsuki attendis ses camarades. Une fois qu'ils eurent finis de manger, les soldats partirent. En passant devant l'école, le blond pût voir le regard des enfants : certains avaient peur d'autres avaient de la colère dans les yeux.

Un des soldats remarqua un élève le regarder avec arrogance. Le militaire commença à élever la voix envers l'enfant, qui continuait son regard haineux. Katsuki arrêta le soldat juste à temps.

_Arrête Izuku, c'est qu'un enfant, fit le blond

_Et alors, il mérite une correction, répondit le dénommé Izuku.

_Touche à cet enfant, et j'en parle au colonel, répondit le blond d'un ton sec.

Le regard du blond avait changé, ses yeux rubis était devenu assassin. Izuku n'eut d'autres choix que d'obéir. Ils continuèrent leur patrouille en silence, le vert savait de quoi Katsuki était capable et il n'avait pas envie de le mettre en colère.

Katsuki rentrait à la ferme, c'était vraiment un bel endroit, il lui rappelait son enfance, sa mère. Sa mère lui manquait énormément. Son cœur se serra, mais il se ressaisi car il arrivait chez les Todoroki et il ne voulait pas qu'on le voit ainsi.

Il entra dans la cuisine, et salua poliment la mère de Shoto.

_Vous n'auriez pas vu mon fils ? Demanda-t-elle l'air inquiète.

_Non, pas depuis se matin, répondit le blond, pourquoi ?

_Il faut que je lui dise quelque chose, mais cet imbéciles est toujours fourré dans les bois.

_Vous voulez que j'aille le chercher, proposa Katsuki, je n'ai rien à faire.

_Si vous voulez.

Le blond se dirigea donc dans les bois, cherchant une chevelure bicolore du regard. Ses pas le menèrent à la vielle ferme, il y entra. Shoto était là, il avait soulevé une latte du plancher et y avait glissé un vieux fusil avec une boîte qui contenait probablement des cartouches.

Le bicolore releva la tête et vit Katsuki.

_C'est le fusil du père, on s'entendait pas très bien mais c'était mon père, fit le bicolore, c'est la seule chose qui me reste de lui.

_Je comprends, répondit le soldat

Le blond sorti une photo d'une de ses poches et l'a montra à Shoto. Sur la photo on y voyait une femme souriante et un petit garçon, heureux lui aussi.

_C'est moi quand j'avais quatre ans avec mère, dit simplement Katsuki, justement la tienne te cherche elle veut te parler.

Le soldat tourna les talons. Shoto lui attrapa le bras, le forçant à se retourner, et déposa ses lèvres sur les siennes. Katsuki répondit au baiser et mis ses bras autour du cou du bicolore qui, quant à lui, baladait ses mains au creux des reins du blond.

Ils se séparèrent à bout de souffle, partageant un regard amoureux, avant de se mettre en route. Arrivé à la ferme, Shoto alla voir Rei suivi de Katsuki, ils étaient tous les trois seuls, les autres soldats n'étant pas là.

_Qu'est-ce-que tu veux me dire ? Demanda le bicolore.

Sa mère jeta un regard à Katsuki.

_On peut lui faire confiance maman, la rassura t-il.

_J'ai reçu une lettre, commença Rei, Shoto, Touya est vivant...

_Quoi?! Mais c'est un miracle, il est où?

_Il est dans un hôpital, il à été gravement brûler.

_Il est à quel hôpital ?

_Dans un hôpital de Londres, je n'en sais pas plus.

_Qui est Touya? Demanda le blond

_C'est mon grand frère, fit Shoto, on le croyait mort.

Katsuki sourit, heureux de savoir que le frère du bicolore soit vivant.

La nuit venue, Katsuki rejoignit comme à son habitude Shoto dans l'ancienne ferme, qu'il connaissait bien à présent. Le blond entra, trouvant le bicolore torse nu. Shoto regardait attentivement une carte qu'il avait étaler sur la table. Katsuki se mis derrière le bicolore, entourant son ventre de ses bras, et déposa des baisers dans son cou.

_Katsuki? demanda le bicolore

_Hmm? Répondit le blond déposant toujours des baisers dans le cou de Shoto.

_Quand tout sera terminé, commença le jeune français, je veux dire si les allemands repartent, tu feras quoi?

_Je resterai avec toi, affirma le blond

_Et ta famille? S'étonna Shoto, tu ne les reverra jamais.

_Shoto, je.. je n'ai plus de famille, dis doucement le soldat en défaisant son étreinte, ils sont morts depuis mes quinze ans.

_Quoi? Mais comment ? Questionna le bicolore

_Je n'ai jamais su, je rentrais chez moi en fin d'après midi, fit Katsuki, et quand je suis entré, ils étaient morts. Je n'ai jamais su qui avait fait sa.

_Je suis désolé Katsuki, dit Shoto en le prenant dans ses bras, je t'aime.

Le bicolore déposa délicatement ses lèvres sur celles du blond, comme s'il avait été en porcelaine, pour un doux et tendres baisers. Katsuki mouva ses lèvres sur celles de son amant, intensifiant le baisé. Ils se séparèrent, à bout de souffle. Le blond se blotti contre le torse de Shoto qui l'entoura de ses bras.

_Tu compte faire quoi, fit Katsuki, par rapport à ton frère ?

_Je vais essayer de le faire revenir en France, dit le bicolore, il nous sera d'une aide précieuse.

_Mais comment ? Ils surveille les frontières ? Commença le soldat, je veux pas qu'on vous fasse du mal...

_Ne t'inquiète pas, la louve trouveras une solution, le rassura Shoto

_La louve? S'étonna Bakugou

_Elle fait partie de notre réseau de résistance, expliqua le bicolore, c'est un nom de code.

_Et toi c'est quoi ton nom de code? Demanda le blond.

_Mon nom de code c'est renard, dit Shoto avant de rougir, et toi je t'ai présenté sous le nom de lynx vu que tu es mon informateur.

Katsuki s'approcha de l'oreille du bicolore.

_Juste ton informateur, murmura le blond

Ces mots firent frissonner Shoto, qui rougissait de plus en plus.

_Non, tu es bien plus, dit le bicolore.

Katsuki mordilla le lobe d'oreilles de Shoto, lui provoquant un petit gémissement de surprise.

_Alors renard, murmura le blond, tu te laisse faire par ton lynx?

•••

Ensemble On Va SurvivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant