Chapitre VII

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Katsuki marchait dans les rues du petit village, il remarqua une petite fille. Ses grands yeux rouges avait l'air apeuré. Il s'approcha doucement d'elle et s'agenouilla pour ne pas l'effrayer, il remarqua qu'elle portait une étoile jaune sur sa robe.

_Qu'est-ce qu'il y a petite ? Demanda doucement le blond, tu as l'air d'avoir peur.

_C'est Shoto, dit la jeune enfant, il est en train de se disputer avec l'épicier et c'est de ma faute.

_Ne bouge pas de là, fit Katsuki, je vais tout arranger d'accord?

La petite hocha la tête, le soldat se releva et entra dans l'épicerie. La tension était palpable. L'épicier se tourna vers lui.

_Bonjour, dit-il, vous désirez quelques choses ?

_Oui je voudrais savoir se qu'il se passe ici, fit Katsuki.

_Monsieur Neito refuse de me servir, répondit Shoto.

_Mais il veut donner le sucre à la petite juive dehors, rétorqua Neito.

_Je ne vois pas où est le problème, fit le blond, tant qu'il vous paye. Il fait ce qu'il en veux après, vous allez donc lui apporter ce qu'il veut.

L'épicier n'eut d'autres choix que d'obéir, il apporta le sucre à Shoto, qui le paya. Ils sortirent et le bicolore sourit à Eri.

_Merci Shoto, fit la petite un sourire jusqu'aux oreilles.

_C'est surtout Katsuki que tu dois remercié, dit Shoto, sans lui j'y serai encore.

La petite se tourna vers le soldat et le regarda de ses grands yeux.

_Merci beaucoup monsieur le soldat, dit-elle à Katsuki.

_Appelle moi Katsuki, répondit le soldat en souriant, et toi comment t'appelle-tu?

_Eri, Eri Nemuri, fit l'enfant.

_Viens Eri je te raccompagne, l'appela Shoto

Le bicolore regarda Katsuki, qui lui répondit silencieusement. Il se mit en route, Eri habitait à l'extérieur du village en lisière de forêt. Arrivé chez elle, Shoto frappa à la porte, une femme brune d'une trentaine d'années ouvrit.

_Bonjour Kayama, fit le jeune homme, je te ramène Eri.

_Bonjour Shoto, fit la femme, merci de me l'avoir ramener. Sa faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu, tu es devenu un beau jeune homme.

_Toi tu n'as pas changé, fit le bicolore, tu es toujours aussi charmante. Tu enseignes toujours à l'école ?

_Non, répondit-elle, depuis que j'ai Eri j'ai tout arrêter pour m'occuper d'elle.

_Je vois, fit Shoto, Eri si Neito te cause encore des ennuis, viens me chercher d'accord ?

_Oui, répondit Eri en souriant, merci encore de m'avoir aidé.

_C'est normal, dit le bicolore, au revoir.

_Au revoir, firent Kayama et sa fille d'une même voix.

Shoto rentra chez lui, attendant impatiemment Katsuki. Le blond était allé à la kommandantur, où il avait lu une liste, une liste de dénonciation. Un nom qu'il connaissait y était marqués "Nemuri", c'était pour cette nuit. Il sortit le plus calmement possible, évitant de se faire remarquer par les nazis. Une fois hors de vu il couru jusqu'à l'adresse qu'il avait lu sur la liste.

Il arriva essoufflé, frappant à la porte. Kayama ouvrit, le regardant étrangement.

_Vous êtes madame Nemuri ? Demanda Katsuki

_Oui c'est moi pourquoi ? Répondit-elle méfiante

_Il faut que vous partiez, dis le soldat, sinon vous allez mourir.

_Que voulez-vous dire ? dit la femme

_Ce soir les nazis vont vous arrêter avec votre famille, expliqua le blond, il faut que vous partiez ou vous serez tuez.

Kayama le regarda longuement, se demandant si elle devait lui faire confiance ou non. Eri apparu derrière sa mère.

_Katsuki? Fit l'enfant, maman c'est lui qui m'a aidé avec Shoto.

La brune regarda le soldat dans les yeux.

_Où est-ce qu'on peut aller ? Demanda t-elle

_Je connais un endroit sûr, fit Katsuki, suivez moi vous y serez en sécurité là-bas.

_Prenez la petite, dit Kayama, emmenez-la en sécurité.

_Mais... Et vous ? S'étonna le blond, je refuse de vous abandonné.

_Ne vous inquiéter pas pour moi, répondit la brune, sauvez ma fille c'est tout ce que je vous demande.

Elle supplia Katsuki du regard, qui prit la petite dans ses bras. Il regarda la femme dans les yeux.

_Je la protégerai, fit le soldat, je vous en fais la promesse.

Sur ces derniers mots il partit dans les bois, Eri dans ses bras. Il parcouru la forêt, qu'il connaissait bien désormais, se dirigeant vers la ferme abandonné. Lorsqu'ils arrivèrent, le soleil venait de se coucher et Eri s'était endormi. Shoto était là, il fût surpris de voir Katsuki essoufflé portant la petite fille dans ses bras.

_Katsuki, mais qu'est-ce que..., Fit le bicolore avant de se faire couper.

_Les nazis vont faire une rafle ce soir, dit le blond, j'ai vu la liste et il y avait son nom de famille alors j'ai couru pour les prévenir.

_Et sa mère ? Demanda Shoto, où est-elle?

Katsuki le regarda dans les yeux, il avait un regard désolé.

_Elle n'a pas voulu venir, devina le bicolore, elle veut sauver sa fille à tout prix.

Le soldat hocha la tête, n'arrivant plus à parler. Il sentait sa gorge se serrer, il aurait dû insister pour qu'elle vienne, il n'aurait pas dû la laisser.

_Ne t'en fais pas Katsuki, le rassura Shoto, elle va s'en sortir.

Le blond ne répondis pas et alla posé délicatement Eri sur le lit.

_Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? Questionna Katsuki.

_Reste ici et veille sur la petite, dit le bicolore, je vais chercher du renfort je reviens.

Shoto embrassa chastement le blond, avant de sortir. Le soldat alluma un feu pour que l'enfant n'ai pas froid. Une fois cette tâche accomplie, Katsuki délaissa le feu pour s'asseoir sur une chaise près du lit, où la jeune enfant y dormait paisiblement, son visage caresser par l'innocence. Le blond replaça bien la couverture sur Eri. Katsuki attendis patiemment le retour de Shoto, regardant la petite fille dormir et s'occupant du feu de temps à autre.

Shoto arriva, il était accompagné d'une jeune femme d'environ 24 ans. Ses yeux dorés ainsi que ses canines lui firent pensé à une...

_Katsuki je te présente la louve, fit Shoto, louve voici mon informateur.

_C'est donc lui le fameux informateur, dit la jeune femme avec un sourire moqueur en direction du bicolore.

_Oui c'est moi, répondit Katsuki, Shoto vous à expliquer ?

_Oui, fit-elle, j'ai un plan pour qu'elle puisse aller en sécurité.

_Où voulez-vous l'emmener ? Demanda le soldat.

_En Angleterre, dit la louve, là bas elle y sera en sécurité.

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