Chapitres XIV

288 24 26
                                    

Septembre arrivait à grand pas. Katsuki, qui était de plus en plus en danger avec Izuku qui surveillait ses moindres faits et gestes, avait beaucoup de difficulté à donner des informations au réseau de résistance. Tandis que les nazis reculaient, les FFI en profitait pour saboté leur réseau de plus en plus fréquemment, ce qui avait le don de mettre en colère les allemands.

Le soldat était à la Kommandantur et attendait les ordres du colonel.

_Soldats, fit-il, nous avons pour ordre, de prendre en otage les gens du village.

Le maire du village, qui avait apprit l'allemand, comprit ce que disait le gradé.

_Quoi?! Mais vous n'êtes pas sérieux mon colonel, dit le maire, ces personnes n'ont rien fait !

_Ils n'ont rien fait?!, lui demanda le colonel, Embarquez-le!

Deux soldats emmenèrent le maire, le prenant en otage. Katsuki était déjà parti chez Shoto, roulant le plus vite possible sur la moto qu'il avait prise. Arrivé à la maison Todoroki, il rentra en trombe.

_Shoto il faut que vous partiez toi et ta mère, fit le blond.

_Quoi? Mais qu'est ce que tu racontes ? Demanda le bicolore.

_Les nazis prennent des otages, lui dit le soldat, ils veulent se venger de l'attaque d'hier soir. Il faut que vous partiez.

_Katsuki, emmène ma mère dans les bois, fit Shoto, amène là dans la ferme abandonné.

_Mais et toi ? Lui cria Rei.

_Je reste, répondit le bicolore, ces enfoirés n'auront pas ma maison, alors suis Katsuki.

_Non je... Commença Katsuki avant de se faire couper.

_Sauvez-vous! Ordonna Shoto.

Le blond le regarda les larmes aux yeux avant de tirer sa mère par le bras, l'emmenant à la petite ferme. Elle était en larmes alors que lui retenait les siennes de coulé. Arrivé à la maison perdu au milieu de la forêt, Katsuki fit entrer Rei, la faisant s'asseoir. Elle sanglotait, imaginant des centaines de scénario qui pourrait arriver à son plus jeune fils. Le blond la regarda.

_Il s'en sortira, dit-il, il s'en sort toujours.

Une larme roula sur la joue du soldat. La porte s'ouvrit, et Katsuki dégaina son pistolet avant d'abaisser l'arme, reconnaissant l'homme qui venait d'entrer. Keigo regarda Rei puis Katsuki, comprenant que Shoto ne les avais pas suivi.

_Katsuki, fit le second blond, on va chez Himiko, espérons qu'ils ne se sont pas fait emmener... Ou pire...

Le soldat hocha la tête, et suivi le faucon à travers la forêt. Laissant la mère de famille en sécurité dans la ferme.

30 minutes plus tôt

La blonde enfilait une robe légère sous le regard du brun. Ce dernier se leva, lui enlaçant la taille et déposa des baisers dans son cou.

_Tu es magnifique, fit-il.

Himiko se retourna face à lui et le pris dans ses bras. Quelqu'un frappa à la porte avec acharnement.

_Reste-là ,fit la blonde.

Elle sorti de leur chambre, et alla ouvrir la porte. Deux allemands la menaçait de leur armes, rentrant de force. Ils se parlaient en allemand, Himiko ne compris que quelques mots comme : vite, bon et jolie. Elle ne compris seulement que lorsqu'un des nazis, qui avait les cheveux violets, lui attrapa les bras. Il l'a fit monté dans l'une des chambres, la jetant sur le lit.

Ensemble On Va SurvivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant