𝕁𝕠𝕤𝕖𝕠𝕟'𝕤 𝕄𝕖𝕞𝕠𝕣𝕚𝕖𝕤

Chapitre 18

Seoul *2019*

Lorsqu'une longue discussion sur le lycée s'achève quelque heure plus tard, Mi-Rae s'est endormie dans un des nombreux sacs de couchage disposés dans le salon, Dong-Hwa débarrasse et que Kyung-Mi trempe ses pieds dans la piscine. Ji-Hyun, après avoir quelque peu décuvé se lève et s'appuie à nouveau sur le bord de la terrasse en observant les étoiles. Ji-Seung la rejoint quelques minutes après avoir fait une course contre Dong-Hwa ayant étrangement insisté pour la faire sur la plage afin de tester l'endurance du jeune homme, ce dernier la gagna facilement n'ayant bu qu'une seule bière compare à Dong-Hwa qui n'était même plus capable de se souvenir e son propre nom. Ji-Hyun les avait observés de loin et avez remarqué le léger sourire qu'avait fait Ji-Seung en gagnant. Elle avait alors apprécié ce rictus enfantin et innocent sur son visage.

Lorsque nous étions enfant, gagner une course, trouver une nouvelle carte pour sa collection de dinosaure, poursuivre un papillon étaient des choses qui nous procurait un bonheur incommensurable et éclairait nos visages. Puis vient le jour ou après ayant voulu attraper ce papillon que l'on désirait tant le ballon que l'on tenait fermement entre nos doigts s'en échappe, c'est à ce moment notre sourire enfantin s'échappe. Observer le ballon s'envoler nous parait alors anodin mais nous amène en réalité à notre première déception parmi de nombreuses autres auquel nous auront à faire face, l'enfance est le paillon et le temps qui passe le ballon nous amenant à grandir plus vite grandi qu'on le voudrait. 

-A quoi pensez-vous ? demande-t-il en se penchant sur la rambarde, a présent à ses cotes 

-je pense à un papillon, et à comment en attraper un en ayant les main prise par un ballon prêt à s'envoler à tout moment. 

-Peut être suffit -il de tendre la ficelle du ballon a quelqu'un d'autre afin de l'attraper librement. Peut-être que se reposer sur les autres rend les choses plus faciles, déclare Ji-Seung d'une voix roque. Ji-Hyun se retourne lentement vers lui et observe attentivement les trait de son visage. La première impression qu'on se fait des gens dépend en réalité souvent des traits du visage de quelqu'un, si les traits du visage de quelqu'un paraissent tendus et fatigués cette personne donnera l'impression de travailler d'arrache-pied, si les traits d'une autre paraisses longs et que son sourire n'y prend pas naturelle sa place , on pensera que cette personne a un passé douloureux, et si ses traits son lumineux comme une tournesol en juillet au mois de décembre, ne paraissant pas terni par la dureté du temps nous auront l'impression que cette personne mène un vie joyeuse. En l'observant attentivement Ji-Hyun y retrouve chacun de ces traits, comme s'il avait toute expérimenté en une vingtaine d'années.

-Alors devrais-je me reposer sur vous ?

-Le savez-vous ? dit-il en observant l'océan face à lui en prenant une gorgée de bière. Tu n'as jamais oublié Chanyeol, il a toujours été là. Un jour il a respiré cet air que tu respires, il a regardé cette lune, ces Etoiles, et ces flocons de neige que tu regardes en ce moment même. On dit que le lieu qu'on entretient avec une personne ne perdure que dans la pensé. C'est faux, il perdure dans chaque parcelle de ton corps, même si tu ne t'en souviens pas, il est là. Il est dans chaque cellule de ton corps, il est dans l'ai que tu respires, il est dans ton cœur, le son de sa voix, son rire, tout et là, en toi, autour de toi, dans des millions d'autres univers parallèles et multiples. L'Humain ne meurt pas, l'Energie de cette personne n'est jamais détruite, Chanyeol est avec toi en cette instant même.

Ji-Hyun prend quelque minute à répondre en regardant le ciel, Ji-Seung dépose sa veste grise sur les épaules de la jeune femme avant de s'éloigner à nouveau vers le groupe. 

-Pense tu que dans un de ces univers parallèles Chanyeol n'a pas souffert et a eu à la chance de grandir et mener une vie heureuse ? JI-Seung s'arrête et répond :