Épilogue

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Je cours dans la rue à perdre haleine, toujours vêtue de l'uniforme de mon lycée. Je ne prête pas attention aux gens qui me dévisagent, voyant mon visage qui doit être rouge et bouffi par les pleurs. Je n'ai vraiment pas que ça à faire. La seule personne que je veux voir, c'est Caleb.

Je finis par arriver devant chez les Northwin, essoufflée. Gros coup de chance, Caleb est dans le jardin, en train de sortir les poubelles. Quand il m'aperçoit, il lâche automatiquement les sacs poubelle et se rue presque sur moi.

- Albane ! s'écrie-t-il, inquiet. Tout va bien ?!

En guise de réponse, je suis prise d'une nouvelle crise de larmes. Caleb me prend contre lui et me serre fort, tout en caressant mes cheveux en attendant que je me calme.

- Dis-moi ce qui ne va pas...

Je lève les yeux vers lui et tente de me contrôler pour ne pas pleurer à nouveau :

- C'est fini, Caleb... Mes parents, ils ont tout appris. Les vêtements, les sorties... Dès la semaine prochaine, ils m'envoient dans une école de correction.

- Quoi ? Non...

Le regard de mon petit-ami devient triste, avant de devenir colérique.

- Je vais aller leur parler, moi, à tes putains de parents. Ils n'ont pas le droit de te faire ça, les salauds !

Je pose ma main sur le torse du grand brun pour qu'il se calme.

- Ne fais pas ça, au risque de faire perdre son travail à ton père... je réponds d'une voix calme, mais triste. Et puis, je n'ai pas le choix. Je suis obligée d'y aller...

- Mais je ne veux pas que tu partes, moi...

Caleb inspire longuement, comme pour se retenir de pleurer. Après cela, il me dit de l'attendre un instant et il retourne à l'intérieur de chez lui, pour revenir quelques secondes plus tard. Je vois qu'il tient quelque chose dans sa main.

- C'est la carte bancaire de secours de mes parents, je viens de la prendre en douce. Toi et moi, on part pendant quelques jours je ne sais où pour faire comprendre à tes parents que tu n'es pas d'accord.

- C'est l'argent de tes parents, et puis non...

- Arrête avec ça, on s'en fout ! Et de toute manière, que tu le fasses ou non, tu iras dans cette école. Alors, fais-le pour moi...

Je le regarde, lui et son regard implorant. Puis je cède et attrape sa main. Il me sourit tristement et sort son téléphone, sans doute pour envoyer un message d'excuse à l'un des membres de sa famille, puis nous partons, main dans la main, en direction de la gare.

Je vais prévenir mes parents -enfin ma mère- que je pars quelques jours avant de vivre le début de l'enfer. Il y a quelques mois, je sais pertinemment que je n'aurais jamais pu faire ça. Mais aujourd'hui, je n'en ai plus rien à faire, car je suis avec Caleb. Ce garçon m'a apporté tant de bonheur dans ma vie, et tant qu'il est là pour moi, je n'ai pas peur.

- Caleb ? lancé-je alors que nous marchons toujours, nos mains serrées l'une contre l'autre. Tu penses que tu pourrais attendre un an et demi, pour moi ?

Caleb tourna la tête vers moi et plonge ses yeux noisette dans les miens, puis il me sourit.

- Je n'ai aucun doute là-dessus, Albane.

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Et voilà, tu viens de lire la fin de mon histoire DEAL ?... J'espère sincèrement qu'elle t'a plu, et je te remercie de l'avoir suivie. A vrai dire, ça faisait plusieurs mois que j'écrivais l'histoire avant de commencer à la publier, et ça me rend un peu triste (mais aussi contente !) de voir qu'elle est terminée.

Je ne sais pas s'il y aura un tome 2, et à vrai dire je partirais même plus sur le non. Pourquoi ? Et bien premièrement, je n'ai pas réfléchi à une possible suite, du moins l'inspiration ne m'est pas venue pour le moment. Et deuxièmement, je t'avoue que j'aime beaucoup cette fin. Albane part aux côtés de Caleb, celui qu'elle aime, bravant une nouvelle fois l'interdit, sans qu'on sache son avenir. Ca laisse donc sur une fin ouverte avec pleins de possibilités sur son futur que chacun peut imaginer comme il le souhaite.

Bon voilà, je ne vais pas te retenir plus longtemps. Merci à toi une nouvelle fois, et n'hésite pas à laisser un commentaire pour me laisser un avis global sur DEAL ?.

Je serais certainement très vite de retour avec une nouvelle histoire.

Bisous, c'était Joséphine ;)

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