Chapitre 3 : Les Invités

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Il ne se passa rien la semaine suivante. Harry et Dudley se levaient tôt tous les matins pour aller courir, et Harry passait le reste de la journée à travailler dans le jardin, portant souvent Sandy, et lui parlant. Le soir, il lisait ses nouveaux livres ou faisait ses devoirs de vacances. Il avait pris l'habitude de rentrer avec Sandy la nuit, il dormait même avec elle sur son bras maintenant. Et quand elle n'était pas sur son bras, il le trouvait étrangement léger.

La première fois qu'il l'avait amené dans sa chambre, elle avait été assez effrayée à la vue d'Hedwige.

« M'as-tu amené ici pour me tuer ? » demanda-t-elle. Harry la regarda.

« Non, c'est ma chouette domestique, Hedwige. Elle distribue le courrier. Elle peut trouver n'importe quelle personne partout dans le monde et lui délivrer une lettre, même si je ne sais pas où elle se trouve. Toutes les chouettes postales le peuvent. »

« Impressionnant, » siffla Sandy, visiblement pas convaincue. « alors, tu as déjà un animal familier ». Elle avait l'air quelque peu blessée.

« Hé bien Hedwige me rend des services, et je prends soin d'elle et la nourrit. Donc, je dirais qu'elle est plus comme une servante que comme un animal familier. » Il lui vint soudain à l'esprit que ce n'était pas un arrangement si différent que celui avec les elfes de maison, qui, comme insistait Hermione, étaient injustement asservis. « Je croyais que tu ne voulais pas être mon animal familier. »

« C'est vrai. Pas plus que je n'ai envie d'être un serviteur. Alors que suis-je ? »

Harry la regarda pensivement. « Pourquoi pas ma camarade de chambre ? »

« Qu'est-ce qu'un camarade de chambre ? »

« C'est juste un terme pour les gens qui partagent les mêmes logements. Ils sont habituellement amis. »

« Pourquoi pas ami ? »

« Quoi donc ? »

« Pourquoi as-tu d'abord suggéré camarade de chambre, au lieu d'ami ? »

« Je...Je ne sais pas. Es-tu mon amie Sandy ? J'aimerais cela . »

« Oui. Je suis ton amie, Harry Potter .»

* * * *

Environ une semaine et demie après son anniversaire, Harry était en train de se préparer à monter à l'étage après dîner quand la sonnette retentit. Sans réfléchir, Harry lança « J'y vais », et il alla ouvrir la porte.

C'était Rogue.

Sur le coup Harry cria et eut un mouvement de recul. Rogue était la dernière personne qu'il se serait attendu à voir à Privet Drive. Il avait essayé de s'habiller comme un moldu, quelque chose que Harry ne l'avait jamais vu faire. Mais ces vêtements étaient quelque peu décalés à Surrey (à l'exception de ce colonel excentrique habitant deux rues plus loin). Il était vêtu comme quelqu'un faisant un safari en Afrique, depuis ses bottes de brousse jusqu'à son casque avec une moustiquaire. Il avait même une machette pendant à sa ceinture, bien que Harry nota un étui à baguette de l'autre côté. Là où ses genoux apparaissaient entre son short kaki et ses chaussettes, il était pâle comme un mort, trahissant le fait qu'il n'avait jamais fait de safari de sa vie. Ses cheveux noirs et ternes étaient tirés en arrière en une queue de cheval sous le casque. Harry le fixait avec incrédulité.

« Heureux de vous voir aussi, Potter », grogna-t-il. Harry recula abruptement comme Rogue avançait, regardant suspicieusement, comme s'il s'attendait à un piège de l'installation électrique du plafond ou de la composition florale sur la table de l'entrée. Un gros chien noir le suivait, et Harry soupira avec soulagement.

Harry Potter et le Serpent PsychiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant