Chapitre 18

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Quand elle sortit de la navette, Clarke chercha du regard Bellamy. Elle le vit. Il découpait la viande avec Miller. Elle allait vers lui, quand elle se fit ramener dans la navette.

- Je vais devenir folle.

- De quoi parles-tu Octavia ?
- J'essaie d'aller vers Jasper pour lui parler, mais dès qu'il me voit, soit il fait demi-tour, soit il me dit qu'il est occupé. Occupé à quoi ? Il ne t'a parlé de rien ? Est-ce qu'il a commencé à sortir avec Harper ?

Elle retint un sourire.

- Oui, il m'a parlé, mais je ne peux pas te dire ce qu'il m'a dit.

La brune soupira.

- Je sais, mais peux-tu au moins me dire s'il me déteste ?

- Jamais il ne te détestera.

- Alors pourquoi il réagit ainsi ?

Voyant l'air perdu de son amie, elle se mordit la lèvre, elle devait l'aider.

- Octavia, j'ai une question.

- Je t'écoute.

- Est-ce que tu as parlé de tes rêves à Lincoln ?

- Oui. Je lui ai dis que je faisais aussi ces rêves et qu'il n'en faisait pas parti.

- Comment l'a-t-il prit ?

- Je ne sais pas vraiment. Il avait un visage neutre. Il m'a juste demandé ce que je comptais faire.

- Et ?

- Je ne sais pas.

Elle la prit dans ses bras.

- Tant que tu ne sais pas quoi faire, ne cherche pas à parler à Jasper.

- Pourquoi ? Que sais-tu ?

Elle la lâcha.

- Clarke.

- Il ne veut pas se mettre entre Lincoln et toi. Peu importe ce que ces rêves disent, tu as préféré Lincoln, le mettant de côté. Il ne veut pas que ces rêves changent quoique ce soit.

- Il ne veut pas de moi.

- Ce n'est pas ça. Il ne veut pas se mettre en Lincoln et toi.

Elle vit la brune froncer les sourcils puis soupirer.

- Je dois...

La voyant perdu, elle la laissa partir.

- D'accord.

Elle sortit à son tour, mais elle ne vit plus Bellamy. Elle fit un tour du camp, pour savoir si certains avaient besoin d'elle quand elle entendit la voix de son compagnon. Il était derrière des tentes avec Deline.

- C'est pour elle que tu me dis non ? Pour cette privilégiée ?

- Clarke n'est pas une privilégiée.

- Tu ne disais pas ça à notre arrivée.

- Je ne la connaissais pas.

- Allez Bell, juste une nuit.

Elle le vit la repousser.

- Écoutes-moi bien Deline, car je ne vais pas te le répéter une autre fois. Les filles défilant dans ma tente c'est finis. Il n'y a et n'aura plus qu'une fille dans mes bras et c'est Clarke Griffin.

- Comment peux-tu la préférer à moi ?

- Tout simplement car je ne suis pas aveugle. Elle est tout ce que tu n'es pas. Belle, intelligente, douce, attentionnée, pulpeuse.

Elle sourit les joues rougies en entendant cela, puis écarquilla les yeux en entendant le son mat qui résonna. Deline venait de gifler Bellamy. Sans réfléchir, elle s'avança vers eux et la gifla à son tour.

- Ne touche plus jamais à mon homme.

Sans demander son reste, la fille partit les larmes aux yeux, les traits colériques.

- Ton homme ?

Elle se tourna dans les bras de Bellamy qui venait de l'enlacer.

- Tu ne l'es pas ? Je peux donc aller voir Ty...

Elle sourit en sentant les lèvres de son brun sur les siennes et ses bras resserrer leur étreinte.

- Ne prononce plus le prénom d'un autre homme.

- Jaloux ?

Elle retint un petit cri quand il la souleva, mais elle ne put s'empêcher de rire quand il l'amena dans sa tente en lui disant....

- Je vais te montrer à quel point je le suis princesse.

¤¤¤

Ils ne sortirent de la tente que dans la soirée pour aller manger. Ils prirent des morceaux de viande et des fruits, puis ils rejoignirent les autres.

En arrivant près du feu, ils virent Monty, Miller et Raven se retenir de rire, mais dès qu'ils leur demandèrent ce qu'ils avaient, ils éclatèrent de rire.

- Vous êtes intenables, insatiables. Dans la forêt et encore dans votre tente. Vous êtes des sauvages.

Elle rougit furieusement alors que Bellamy tapa gentiment sur les têtes de Miller et Monty. Elle donna, en passant, un coup sur l'épaule de Raven, avant de s'assoir à ses côtés.

¤¤¤

Après avoir mangé, Bellamy l'enlaça. Ils parlèrent un moment, tous ensemble, de l'arrivée de l'arche d'ici peu. Ils avaient peur de l'arrivée des dirigeants. Elle promit que Bellamy et elle auront droit de paroles et de commandements, sinon ils garderaient leur camp. Un cri de joie résonna.

Peu de temps après, ils allèrent se coucher. Elle adorait s'endormir blottit dans les bras de Bellamy, son homme.

*****

Il caressait encore les cheveux de Clarke un long moment après qu'elle se soit endormie. Il ne lui en avait pas parlé, mais en plus de la crainte d'être, malgré les paroles du chancelier, mis aux arrêts, il avait peur de la réaction de la mère de Clarke par rapport à leur relation. Est-ce que la jeune fille le choisirait lui ou sa mère, si cette dernière était contre le fait qu'ils soient en couple ? Et si elle le choisit, est-ce que ce sera par amour ou par confrontation, dû au fait que sa mère était responsable de la mort de son père ?

Il ne devait pas penser à cela. Il ne devait pas douter de l'amour que Clarke lui portait. Il posa un baiser sur son front, puis il ferma les yeux et se laissa aller dans les bras de Morphée.

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