Chapitre 19

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Ils travaillaient tous dans le camp quand Raven et Monty déboulèrent hors de la navette en criant. L'arche allait se poser. Comme un seul homme, les survivants regardèrent Bellamy et Clarke qui étaient venus auprès de Raven et Monty.

*****

Clarke prit la parole.

- J'irai voir les gens de l'arche pour leur parler de ce qu'ils feront de nous. Suivant leurs décisions, nous les rejoindrons.

- Tu n'iras pas seule Clarke, dit Bellamy.

- Nous ne pouvons pas laisser le camp sans leader et je suis la seule qui pourra leur parler sans préjugés.

- Elle n'a pas tort, dit Monty.

- Tu n'iras quand même pas seule. Miller, Murphy, vous l'accompagnez, dit son compagnon.

- D'accord, dit Miller.

- C'est bon pour moi aussi, répondit à son tour Murphy.

- Bien. Maintenant on attend d'avoir les coordo... Commença Bellamy.

- Nous les avons. Le coupa Raven.

- Bien. Allez préparer vos affaires. Vous partez dans l'heure. Dit son co-leader en soupirant.

Monty leur dit le lieu de l'atterrissage.

- Viens, dit-elle en prenant la main droite de Bellamy dans sa main gauche.

Elle les conduit jusqu'à sa tente où elle le poussa sur ce qui leur servait de matelas puis elle s'allongea sur lui.

- Tout ira bien. Ne t'en fais pas. On en a pour deux ou trois jours avant de revenir.

- Et s'ils n'ont pas changé d'avis sur nous ? Que nous devons rester au camp ?

- Où est le problème ?

- Ta mère sera là-bas.

- Et alors ? Bell, je suis là où je dois être, ici au camp, avec mes amis et surtout avec toi. Nous sommes destinés, je t'aime. Ma relation avec ma mère n'a rien avoir avec ce que je ressens pour toi.

Il lui caressa son joue gauche de sa main droite, puis attira vers lui son visage et l'embrassa tendrement.

- Je t'aime aussi Clarke.

¤¤¤

Quinze heures que Clarke avait quitté le camp. Ils avaient vu l'arche atterrir et à présent, ils attendaient tous une boule au ventre.

Bellamy regardait le feu de camp, un verre d'alcool à la main.

- Crois en elle.

Il regarda la jeune femme qui s'assit à ses côtés.

- Je le fais O', mais ça n'empêche pas de me faire du souci.

- Tu l'aimes vraiment.

Ce n'était pas une question.

- Je m'en suis aperçue quand tu as commencé à moins me surveiller.

Elle lui sourit et lui tapa son épaule gauche avec son épaule droite.

- Je crois que j'ai compris que tu avais besoin de liberté et non que je t'enferme de nouveau, enfin d'une certaine manière.

Sa sœur posa sa tête sur son épaule gauche.

- Tu ne me perdras pas pour autant grand frère.

- Maintenant, je le sais.

Il posa un baiser sur son front.

- Tu devrais aller te coucher. Le camp a besoin de son leader en forme.

- Je ne sais pas si j'y arriverai.

- Au moins allonge toi et fermes les yeux.

- D'accord. Toi aussi va te coucher.

- Oui grand frère.

Elle se leva et posa un baiser sur son front. Il se leva quand elle fut entrée dans sa tante et alla se coucher dans celle de Clarke.

¤¤¤*****

Clarke faisait les cent pas pour évacuer sa colère sous les sourires de Miller et Murphy.

Elle n'en revenait pas. Jaha et Kane avaient comprit leurs erreurs par rapport à eux, les 100, acceptant même l'idée que Bellamy et elle reste les leaders des survivants, mais pas sa mère. Elle ne supportait pas le fait qu'elle soit en danger. Elle lui avait craché que c'était par sa faute si elle était en danger au départ, que le fait qu'ils étaient à présent ici ne changerait pas les dangers de la Terre. Puis quand sa mère s'était attaquée à Bellamy, se fut la goutte d'eau qui fit déverser le vase. Elle avait balancé sa haine et sa colère contre sa dernière. Il avait fallu que ses deux amis se place face à elle pour qu'elle arrête ses injures. Elle n'avait pas raté le ''notre princesse rebelle'' de Murphy. Kane leur avait demandé de sortir le temps de discuter entre eux et de prendre une décision.

Elle avait dit qu'il faudrait au moins une journée, peut être deux à Bellamy pour régler leurs affaires, il ne fallut simplement quatre heures. Voulant se racheter auprès des ''100'' Jaha et Kane acceptaient les termes de leur cohabitation.

Ils n'attendirent pas plus pour repartir au camp.

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