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— Enlèves tes sales pattes sur lui, hurla-t-il en rage.

— Ou sinon quoi? Regardes-toi, tu es incapable de bouger.

Les mains menottées dans le dos, Naruto se dandinait dans tous les sens, tentant vainement de se libérer.

— Je vous le jure, je vais tous vous buter.

— Ah ouais, et comment tu vas t'y prendre dit moi? pouffa un garde.

— Ne me sous-estimez pas.

Le garde ainsi que quelques accolites éclatèrent de rire.

— Eh bah voyons, notre supernova qui joue au héro, la grande classe. Mais tu comptes sauver qui, lui?

Il pointa Shibuki, allongé au sol, le corps recouvert de bleus et de sang, à moitié mort.

— Ce n'est qu'un cadavre ambulant. On va bientôt lui régler son compte. Tu devrais plutôt t'inquièter de ton sort la nova. Il est fait comme un rat.

— Laissez-le tranquille.

Le blond reçut un coup en pleine face. Il grimaça sous le choc. S'en suivit un balais de coup de pieds dans le ventre qui l'obligea à se plier en deux tel un foetus. De ses blessures par balle, il perdit davantage du sang. Bientôt, il serait complètement vidé, complètement mort.

— À ce rythme, tu vas finir par le tuer, intervint une voix plus forte.

Naruto tressaillit. Il écarquilla des yeux, troublé. Cette voix... c'était lui, son assaillant, «N».

— Et c'est ce qu'il mérite pour avoir tenter de s'enfuir, contra le garde.

Il s'accroupit en face du blond, allongé par terre et le tira par les cheveux. Naruto grinça des dents.

— Une fois qu'on entre, on ne ressort que mort, lui chuchota-t-il à l'oreille.

Le garde le lâcha brusquement et se tourna vers son supérieur.

— Laisse-moi leur régler leur compte à tous les deux.  Je veux leur faire payer leur odace.

N planta son regard dans ceux du blond qui sentit son corps se raidir. Un sourire au coin étira ses lèvres.

— Charge toi du plus jeune, il ne nous ait plus utile. On garde l'abruti.

— Non, s'il te plaît ne fais pas ça. Tuez-moi si vous voulez mais laissez-le je vous en prie. C'est moi qui ait monté ce plan.

L'assaillant éclata de rire.

— Impossible. Tu es beaucoup trop bête. N'essaie pas de jouer avec moi Naruto. On sait tous que c'est Shibuki qui est à l'origine.

Il se tourna vers ses coéquipiers et repris d'un ton sérieux :

— Finissons-en.

Le garde chargea son arme qu'il pointa sur Shibuki malgré les supplications du blond qui criait à gorge déployé. Shibuki, comme attiré par le bruit autour de lui, ouvrit doucement les paupières. S'habituant d'abord à la lumière, il cligna des yeux. Puis, remarquant l'arme pointé sur lui, Shibuki lança un regard terrifié à Naruto qui se figea.

— Naruto, supplia-t-il, la voix chétive.

— Retiens bien une chose Naruto, fit l'assaillant. Tu auras beau t'enfuir, où que tu ailles, je te retrouverais toujours.

Les Ombres du passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant