Les Ombres du passé

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L'avertisseur sonore résonna à travers toute la maison. Une. Deux. Trois fois et personne pour répondre. Agacé par ce son qui lui martyrisait les tympans, Sasuke quitta sa chambre et se dirigea vers les rez-de-chaussée après le quatrième retentissement. A quoi leur servait une multitude de serviteurs si y'avait personne pour ouvrir une foutue porte, maugréa-t-il en cours de route.

Il ne donnait pas cher de la peau de ce visiteur surprise qui l'avait dérangé alors qu'il se reposait tranquillement. Plus trop habitué à la vie universitaire, sa journée avait été excédante. Marcher à travers les couloirs à la recherche de ses salles de classes ainsi que des amphithéâtres était pénible. Il doutait franchement de sa capacité à supporter ces déplacements inutiles en plus de ses cretins d'étudiants tous les jours.

Pas une fois il n'avait été en paix. Certains comme Genshô étaient venus soit disant lui souhaiter la bienvenue, attention qu'il trouvait inutile. D'autres comme Gôzu étaient venus lui taper la causette, comme si ça l'intéresser de leur parler. Sans oublier Sakura et Ino, Dieu du ciel ! Ces deux-là ne l'avaient pas lâché de l'après-midi, bien trop heureuses de le revoir parmi eux. Elles piaillaient tellement qu'il crut mourir. Heureusement, la présence de Shikamaru avec qui elles étaient en froid, l'avait sauvé. Pour le moment, aucunes ne savaient que lui aussi soutenait Naruto. D'ailleurs vivement qu'elles le sachent comme ça, elles le laisseraient respirer. Dans le cas contraire, il ne donnait pas cher de sa peau.

En bas, il croisa Erein, sa belle-sœur, qui elle aussi se dirigeait vers l'entrée de la demeure. La dissuadant d'ouvrir, la jeune femme retourna docilement à ses occupations, le laissant se charger de leur éventuel invité.

Cinq. Six. La sonnerie retentit une septième fois. Le brun jura et regarda dans l'interphone. Comme si on déversait brusquement de l'eau glacée sur lui, son agacement se dissipa pour laisser place à la confusion.

— Sasuke, c'est nous ! Cria Choji

— On a ramené des collations, poursuivit Lee.

— Azy, ouvre la porte mec, ajouta Naruto

— Personne ne répond, soupira Shikamaru.

— C'est quoi le blème ? Renchérit Shino

— Peut-être qu'il est trop content de nous voir qu'il ne sait pas quoi dire, suggéra Lee.

— Je pense aussi, affirma Shikamaru.

— Il a sûrement dû attendre notre arrivée, dit le roux.

— Clair, fit l'Aburame en hochant la tête.

— Hey Sas'ke. Nous savons à quel point tu es ému mais c'est bon là, ouvre la porte, s'écria l'Uzumaki.

— Vite.

L'Uchiha regretta de ne pas avoir laisser Erein ouvrir et les chasser. Ces idiots lui sortaient par les oreilles.

— Sasuke !

Il appuya sur le bouton qui permit à la porte de s'ouvrir. Alors que lui affichait une mine ennuyé, ses amis eux étaient plus qu'heureux de le voir. Un à un, ils entrèrent dans la demeure Uchiha.

— Ce que t'en a mis du temps à nous ouvrir, se plaignit Lee.

— J'aurais peut-être pas dû.

— Arrête d'être grincheux mon vieux sinon aucune fille ne voudra de toi, se moqua Akimichi.

— Grincheux ou pas, tu sais bien qu'aucune ne me résiste. C'est plutôt à toi de te soucier de ton cas.

— Tiens, cannettes de bières plus des chips, dit Shino en lui tendant un grand sac.