IV

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——————————Avant(Elrin Stark)

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Avant
(Elrin Stark)


Je suis terrifiée.

Dans la petite cage de bambou où je suis enfermée, la panique est omniprésente. Je me redresse autant que les liens me le permettent, et mes yeux scrutent l'obscurité, cherchant un quelconque signe de réconfort, mais tout ce que je trouve est l'ombre inquiétante de Vaas, l'homme qui semble tirer plaisir de ma détresse.

"Ça doit être mon jour de chance !" s'exclame-t-il, une lueur de malice dans les yeux. Sa voix rauque résonne avec une cruauté déconcertante. "J'ai une charmante blondinette ici, et j'ai ce fils de pute Walsh juste à côté. Oh toi ! Tu vas payer pour ce que tu as fait à mes avant-postes !" crie-t-il en direction de la cage adjacente.

À travers les barreaux de ma prison, je vois un homme fin de la trentaine, le crâne rasé et vêtu d'une tenue similaire à celle de Vaas, mais avec un haut noir. Ses yeux sont pleins de haine et de désespoir, et il semble accepter son sort avec une résignation morne. Il prend ma camera puis se pose à coté de moi défilant, avec ses doigts, couverts de cicatrices et tatouages, lentement à travers les vidéos stockées sur mon appareil. Les images défilent, montrant mon ami Zac, mes soirées, des moments intimes passés avec mes proches. Une partie de moi se révolte contre cette invasion de ma vie privée, mais je suis trop épuisée et terrorisée pour réagir.

"Regarde ça," dit l'homme d'une voix gutturale, presque amusée. "C'est fascinant, n'est-ce pas ? Tant de luxe, tant de richesse. Tu vois cette vidéo du yacht ? Ça me fait sourire, vraiment. On dirait que tes parents n'ont jamais manqué de rien, hein ?" Il ricane, un rire sec et méprisant, qui résonne dans la petite cage de bambou où je suis enfermée. L'air est lourd et oppressant, et la chaleur me fait transpirer, rendant l'adhésif sur mes poignets et ma bouche encore plus douloureux.

Je l'observe discrètement à travers les barreaux de ma prison. L'homme est entouré de plusieurs hommes en rouge, armés de fusils. Certains portent des foulards ou des masques, mais je peux sentir leurs yeux scruter chacun de mes mouvements. Celui qui manipule mon téléphone semble être le leader, l'homme dont les actions dictent l'atmosphère angoissante autour de moi. Il est vêtu d'un débardeur rouge, d'un pantalon militaire et de bottes de combat usées. Son corps est couvert de tatouages sinistres, des phrases et des images inquiétantes. La plus perturbante est celle qui traverse tout son visage, partant du bas de sa bouche pour s'étendre jusqu'au sommet de son crâne, créant une cicatrice presque aussi déconcertante que l'expression de son visage.

L'adhésif me brûle la peau, et les larmes coulent incessamment. Je n'ai pas besoin d'un miroir pour savoir à quoi je ressemble en ce moment. Je suis certaine que je ne ressemble à rien de moins qu'un désastre. L'homme se penche vers moi, un sourire déformé par la folie illuminant son visage. "Alors, chica, comment était le vol ? Tu as eu une petite aventure en parachute ? Ah, c'est vrai, tu ne peux pas me répondre. C'est dommage, vraiment."

SauvageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant