32. Le Match

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Petite note de l'auteur avant le début.
Si vous voulez vous mettre dans l'ambiance du chapitre, je vous invite à écouter la chanson dans le média qui m'a beaucoup inspirée !

Bonne lecture !

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L'entraînement d'hier soir s'est bien passé, une fois que le discours moralisateur d'Akashi sur mon retard fut terminé. De plus, la conversation avec Matsumi m'a ôté un poids des épaules. Je me sens donc remonté à bloc en arrivant devant le Tokyo Métropolitan. Notre match n'est qu'à 20h et je m'étonne de voir autant de monde aux alentours. Mais une banderole tendue dans le hall du gymnase m'indique que le tournoi interlycées de Tokyo s'y déroule ces jours-ci.
Je cherche des yeux Sawako qui est censée me retrouver par ici et ça m'agace de ne pas la trouver. Au moment où je sors mon portable pour l'appeler, je l'aperçois enfin en grande conversation avec un type en survêtement rouge et aux cheveux noirs en pétard.

- C'est qui encore ce blaireau ? je marmonne pour moi même avant de les rejoindre.

Quand j'arrive à leur hauteur, je pose un bras possessif sur les épaules de ma petite amie et lance un regard arrogant au type. Ce dernier affiche un air moqueur accentué par son sourire en coin. Je lis sur sa veste rouge de survêtement le nom Nekoma.

- Ah ! Daiki, t'es enfin arrivé !

- Mouais, j'suis là... dis-je sans quitter des yeux le brun en face de moi. Aomine Daiki, j'suis le copain de Sawako et toi, t'es qui ?

- Daiki... commence Sawako en soupirant devant mon ton sec. C'est...

- Kuroo Tetsurō, la coupe le mec en survêtement. Enchanté ! Dis moi... T'es pas un copain très attentionné pour laisser une jeune femme comme Sawako faire le pied de grue...

Je fronce les sourcils et sent la colère monter. Pour qui il se prend ce mec ?

Tetsurō, commence pas... soupire Sawako avant de se tourner vers moi. Quant à toi, calme toi ! C'est mon cousin !

Je me fige et reporte mon attention sur le dénommé Kuroo. Il me fixe avec un sourire moqueur qui m'agace, mais au moins, il draguait pas Sawako. C'est bizarre, je ne me souviens pas de lui aux obsèques de Monsieur Fukuda, mais il est vrai que seule Sawako retenait mon attention, surtout ce jour là.

- Tetsurō vient de se qualifier pour le tournoi national de volley lycéen, m'informe ma petite amie en regardant avec fierté son cousin. C'était un super match !

- T'aurais dû me le dire, je marmonne. J'serais venu avec toi.

- Tu serais venu voir un match de volley ? Arrête, Daiki, je te connais ! Et puis, tu joues ce soir donc reste concentré !

Alors que je bougonne que j'ai pas besoin d'être concentré pour bien jouer, Kuroo reprend la parole.

- Sawako m'a vendu tes mérites, Aomine. Si ça te gêne pas, j'aimerais rester assister à ton match avec mon équipe... Bon, c'est du basket mais ça risque d'être tout de même intéressant.

Je hausse les épaules avec nonchalance lui signifiant ainsi que ça m'est égal. Mais Sawako a l'air ravie de cette perspective et je ne peux retenir un sourire attendri que je remarque aussi chez son cousin. Elle a vraiment le don pour se mettre tout le monde dans la poche.
Kuroo me salue d'un hochement de tête et embrasse la joue de sa cousine avant d'aller retrouver ses coéquipiers.

Un verre de lait |KnB|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant